Les partis israéliens se démènent pour réaliser des fusions de dernière minute et attirer des votes décisifs

 

Les fusions de dernière minute pourraient réduire le nombre abondant des partis qui se présenteront à la prochaine Knesset le 9 avril, jusqu’à la date limite d’inscription du 21 février. À l’instar de la campagne menée jusqu’à présent, les alliances portent davantage sur des personnalités ou la survie politique que sur des questions nationales, alors que les stars qui émergent sont très demandées.

Les dirigeants de deux blocs en voie de constitution se bousculent pour trouver des partenaires, tandis que certains appartenant au « menu fretin » sont prêts à monter à bord pour échapper à la menace redoutée de ne pas franchir le seuil (3.7pc). Le Premier ministre Binyamin Netanyahu, dont le Likoud a plus de 30 votes, pense qu’au lendemain des élections, il aura besoin d’un bloc majoritaire à la Knesset (+ de 61 sur 120) pour diriger la prochaine coalition gouvernementale. À cette fin, il souhaite consolider un bloc de droite dirigé par le Likoud en forçant le foyer juif, l’Union nationale et Otzma à fusionner. Seuls, un ou plusieurs d’entre eux ne dépasseront pas le seuil fixé par la Knesset et leurs votes seront balayés vers les égouts.

Benny Gantz et son nouveau parti Hossen L’Yisrael (Israël résilient) aspirent à défier Netanyahu pour le poste de premier ministre, grâce son propre bloc. Ses efforts intenses pour faire monter à bord le parti du Futur de Yair Lapid et le (Parti du) « pont » d’Orly Abekasis sont en stand by. Lapid n’acceptera rien de moins que la co-direction et la rotation dans le passage de pouvoir entre les deux. Abekasis résiste bien afin cd’obtenir des postes élevés, aux dépens du parti du premier partenaire de Gantz, Moshe Ya’alon.

Tout en cherchant vigoureusement à agrandir sa base, le parti de Gantz glisse rapidement dans les sondages – il est passé de 22 à 18-20. Un ancien chef d’état-major de l’armée israélienne, Gaby Ashkenazi, a fermement refusé son invitation pressante. De même, le député Haim Jelin, qui a démissionné du parti Yesh Atid de Yair Lapid, a rejeté l’offre de Gabbay concernant la 10e place du groupe travailliste.

Un autre général peut aider le parti travailliste à freiner sa chute, la recrue de dernière minute, le major-général (res), Tal Russo, qui a rapidement été placé au second rang après le président du parti, Avi Gabbay. (Russo était commandant du corps d’armée des forces de défense israéliennes et chef de la direction des opérations de Tsahal.)

S’adressant à la grande communauté d’immigrés français, la nouvelle droite a annoncé mardi qu’un de ses jeunes dirigeants, Yomto Kalfon, âgé de 32 ans, avait rejoint sa liste à la Knesset, et avait appelé les Juifs français à émigrer en Israël pour échapper à l’antisémitisme croissant en France. Kalfon rejoint la propriétaire de l’équipe de football Beersheba, Alona Barkat. et deux journalistes, Caroline Glick et Eliashiv Reichner, en tête de la liste des nouveaux députés de (la Nouvelle) droite. Yisrael Beitenu d’Avigdor Lieberman, vise fermement l’électeur russe. MK Oden Forer était en deuxième position sur le ticket de tête annoncé mardi, suivi du journaliste russe Evgeny Sova, de l’ancien PDG de Diamond Exchange Eli Avidor et de l’ancienne députée Yulia Malinovsky. Lieberman, jusqu’à récemment ministre de la Défense, a déclaré que les sondages qui prédisent la chute de son parti sous le seuil minimal sont notoirement erronés.

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Adaptation : Marc Brzustowski

Israeli parties scramble for last-minute mergers, vote-catchers

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