Le Président français François Hollande faisait partie des cibles prioritaires des atrocités terroristes à cibles multiples dans Paris 
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L’échec des services qui manquent de renseignement humain et d’un pays démuni de culture pour faire face à la « guerre » qu’on lui a déclarée.

La géographie des six localisations prises pour cibles à Paris, vendredi soir, signale la précision d’une planification avancée d’une cible fondamentale, qui n’est autre que le Président français François Hollande, tout, au même moment, propager un chaos sanglant en plein Paris, la capitale française, afin d’effrayer les touristes pour qu’ils restent loin et faire trembler le système de gouvernement touché en plein cœur. Le nombre de morts définitif est encore loin d’être annoncé. La portée estimée de ces attentats évolue entre 129, ce soir, à 153, plus de 359 étant blessés, alors que 99 demeurent en état critique (entre la vie et la mort).

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Les sources du contre-terrorisme de Debkafile remarquent que les commanditaires qui ont orchestré ces attentats les plus meurtriers depuis Madrid et Londres, dans une capitale européenne, ont pris en compte le fait que le Président français assisterait à un match amical franco-allemand (pays leaders de l’Europe), au Stade de France, qui se présentait à eux en tant que cible de haute valeur, soit pour être assassiné ou capturé comme otage. Samedi, le Président est le premier officiel français à désigner explicitement Daesh et à l’accuser « d’acte de guerre » contre la France.

L’un des terroristes a crié avant de mourir : « C’est la faute de la politique étrangère de François Hollande ! ». Un témoin a décrit un autre en train de crier : « « C’est pour la Syrie ! », tout en tirant en rafale pour pulvériser un des restaurants pris pour cible. Les autres attaques sur au moins six cibles étaient une sorte de conspiration secondaire cruelle ayant pour objectif dual de répandre la terreur sanguinaire en soi, autant que de servir de tactique de diversion afin de répandre la confusion parmi les forces de sécurité françaises et les contraindre à courir dans plusieurs directions. Les gardes du corps du Président devaient se laisser distraire par deux explosions stridentes mises en œuvre par deux terroristes-suicide à l’extérieur du stade.

Cependant, les gardes ont rapidement exfiltré à temps le Président hors du stade pour lui éviter toute atteinte. Quelles qu’aient été leurs objectifs fondamentaux, pouvoir coordonner autant d’attaques terroristes simultanées par une aussi vaste équipe a appelé à des mois de préparation, de recueil de renseignements précis, à une grande diversité d’armes et à un équipe large de tueurs dévoués soutenus par une groupe logistique et une véritable organisation.

Nos analystes attribuent ces assauts multiples à un effort collaboratif entre Al Qaïda et l’Etat Islamique. Mettant leurs moyens ensemble, ils se sont avérés capables de rassembler les ressources nécessaires qui comprennent :

  1. Un groupe d’au moins 20 terroristes nécessaires à exécuter les six attaques. Le Bureau du Procureur français a révélé samedi que sept de ces hommes sont morts en faisant exploser leur ceinture kamikaze et que le huitième a été tué par les forces de sécurité, lorsqu’ils ont déferlé à l’intérieur de la salle de concert, où des dizaines (80) d’otages ont été tué. D’autres doivent encore être en fuite ou pré-positionnés à l’extérieur du théâtre des opérations (jusqu’en Allemagne et en Belgique : quatre arrestations à Molenbeek).

Nos sources soupçonnent que les survivants du groupe vont rester discrets et peuvent planifier de surgir pour un second cycle d’atrocités dans les heures ou les jours à venir, comme après l’épisode de Charlie-Hebdo, il y a dix mois, qui a été rapidement suivi par un massacre à l’HyperCacher de Vincennes (2 jours plus tard).

  1. Un second groupe d’associés d’arrière-garde et de soutien, composés de chauffeurs, qui ont conduit les terroristes vers les scènes d’attaque et qui étaient prêts à exfiltrer les survivants. Ils ont transmis aux attaquants leurs ceintures d’explosifs, leurs fusils d’assaut automatiques et ont aussi agi pour faire le guet et suivre les mouvements des forces de sécurités françaises. Ils ont aussi réalisé des photos et des vidéos des événements.
  1. Un groupe de commandement a planifié les attaques, enrôlé les agents opérationnels, les a dirigés et coordonnés et ont maintenu les moyens de communication entre les diverses équipes prévues.

On peut donc considérer  qu’il devait y avoir environ 200 agents opérationnels à divers niveaux  prévus d’actions, impliqués directement dans le tableau, depuis au moins deux mois de planification avancée.

On se souviendra de la nuit du 14 novembre comme celui de l’échec du Directeur-Général de la Sécurité Intérieure (DGSI) et du Directeur-Général de la Sécurité Extérieure (DGSE) – ou de leur refus – de prendre en compte les moindres indications de ces préparatifs massifs mis sur pied en vue d’une action terroriste horrible, outrancière à grande échelle contre la capitale de la France.

Les communautés musulmanes recluses peuplent la totalité des banlieues de Paris et pratiquent souvent un style de vie islamique extrémiste, qui ne reconnaît pas l’autorité de la République Française. Lorsque la police française est obligée de pénétrer dans ces zones interdites, elle est très prudente et se fait escorter d’un véhicule militaire blindé doté d’armes automatiques. Affligées par le crime, la pauvreté et le dénuement, ces communautés sont un terreau fertile pour les réseaux terroristes.

L’aliénation de la communauté musulmane de Paris et l’expérience de jeunes radicaux à d’autres opérations terroristes précédentes, au cours des deux précédentes années, ont élevé de hauts murs contre toute pénétration des services de renseignements et de la police et toute tentative de leur part d’embaucher des informateurs, des agents sous couverture ou des collaborateurs capables de leur souffler des alertes lorsque des troubles sont sur le point de survenir.

Les services français de renseignement travaillent, par conséquent, en absence presque totale de renseignement humain de la part de gens parlant arabe et capables de converser les dialectes locaux, et ils s’appuient presque exclusivement sur « le renseignement par signaux » (SIGINT) pour être avertis des menaces meurtrières du genre de celle qui a balayé Paris vendredi et qui ne sont absolument près de se terminer bientôt.

Puisque cela ne peut pas résulter du travail de 200 « Loups solidaires », mais uniquement d’une organisation ayant ses quartiers-généraux en Syrie et en Irak devant mettre en œuvre des capacités multinationales, il est difficile de comprendre comment ces préparatifs de longue haleine en vue d’une attaque terroriste multiple en plein Paris, n’ont pu être détectés par aucune des branches des renseignements par « signaux » (électroniques), y compris par ECHELON, le système de surveillance électronique américain censé tout voir et entendre et son petit frère, Frenchelon. Ce sont de très mauvaises nouvelles pour l’ensemble des capitales occidentales, qui ont fait l’objet de menaces de la part de Daesh.

DEBKAfile Analyse Exclusive 14 Novembre 015, 12:42 PM (IDT)

Adaptation : Marc Brzustowski.

 

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