Attentat de la Nouvelle-Orléans: quatre choses que l’on sait sur l’assaillant
Le FBI a identifié le suspect de l’attaque meurtrière de mercredi à la Nouvelle-Orléans comme étant Shamsud-Din Jabbar. Un ancien militaire américain, converti très jeune à l’Islam et sans antécédents judiciaires sérieux.
L’attaque de la Nouvelle-Orléans fait désormais l’objet, de la part du FBI, d’une enquête pour attentat terroriste. (Upi/Newscom/SIPA)
Shamsud-Din Bahar Jabbar, le suspect décédé de l’attaque au véhicule-bélier à la Nouvelle-Orléans qui a fait au moins 15 morts mercredi, était selon les dernières informations connues, agent immobilier et ancien militaire. Il était citoyen américain, né au Texas et âgé de 42 ans.
Ses actes, qui se sont traduits par la mort d’au moins quinze personnes selon le dernier bilan encore provisoire, font désormais l’objet d’une enquête pour attentat terroriste. Un drapeau de l’Etat islamique, ainsi que des armes et un engin explosif improvisé ont été retrouvés dans la voiture qu’il a utilisée.
1. Un lien probable avec l’Etat islamique
La piste terroriste a rapidement été retenue par les enquêteurs. Le FBI a déclaré qu’un drapeau de l’Etat islamique, ainsi que des armes et un engin explosif improvisé « potentiel », ont été retrouvés dans le pick-up Ford F-150 utilisé par l’assaillant. Le FBI a ajouté que d’autres engins explosifs improvisés ont été découverts dans le quartier français et qu’elle enquête sur le lien potentiel de Jabbar avec des organisations terroristes.
De son côté, le président américain, Joe Biden, a expliqué que « quelques heures à peine avant l’attaque », le suspect avait « publié sur les réseaux sociaux des vidéos indiquant qu’il était inspiré par l’Etat islamique » et témoignant d’un « désir de tuer ». Le FBI étudie les vidéos que le suspect semble avoir enregistrées alors qu’il conduisait du Texas vers la Louisiane, selon ABC News qui cite des sources policières.
Le suspect n’y est pas vu mais on l’entendrait parler de son divorce et de son désir de tuer des membres de sa famille avant de décider finalement de commettre l’attaque à la Nouvelle-Orléans sur Bourbon Street, toujours selon ABC News qui cite des sources policières. Le suspect aurait également parlé de l’EI.
2. Un ancien militaire devenu agent immobilier
Dans une vidéo sur Youtube datant de 2020, retirée depuis des réseaux sociaux, le suspect vante avec un accent du sud des Etats-Unis ses services d’agent immobilier. « Bonsoir. Je suis Shamsud-Din Jabbar, gestionnaire immobilier […]. Je suis né et j’ai grandi à Beaumont, au Texas, et je vis maintenant à Houston. Je suis resté ici toute ma vie, à l’exception de mes voyages pour l’armée », raconte-t-il fièrement sur son passé militaire. Il dit avoir travaillé pour l’armée dans les secteurs des « ressources humaines » et de l’« IT » (informatique). Selon une base de données en ligne de la Texas Real Estate Commission, un homme portant le nom de Jabbar a de fait détenu une licence d’agent immobilier de 2019 jusqu’à son expiration en 2023 dans cet Etat.
Le ministère de la Défense a souligné qu’il avait été dans l’armée de 2007 à 2015, avec notamment un déploiement en Afghanistan de 2009 à 2010, terminant sergent-chef. Il a également été réserviste de 2015 à 2020. Et le FBI a précisé qu’il avait quitté l’armée de manière « honorable » en juillet 2020 avec le grade de sergent-chef. Ses emplois militaires n’étaient pas liés au combat et au cours de son engagement il n’a suivi aucune expérience spécialisée dans les armes ou les explosifs.
Dans sa vidéo, Shamsud-Din Jabbar dit avoir « appris » dans l’armée « ce que signifie être réactif et prendre tout au sérieux […] pour s’assurer que les choses se passent sans problème ». « Ce qui me distingue vraiment des autres agents (immobiliers), c’est ma capacité à être un négociateur acharné », assure-t-il.
3. Un « gars sympa » qui ne créait pas de problèmes
Selon son frère, Abdur Jabbar, qui s’est confié au New York Times, l’assaillant était « un amour, un gars sympa, un ami, très intelligent, attentionné ». Il a aussi indiqué au quotidien américain que le suspect s’était converti à l’islam à un jeune âge. Tout en soulignant que « ce qu’il a fait ne représente pas l’islam. Il s’agit plutôt d’une forme de radicalisation ». Un ami de jeunesse également joint par le quotidien new-yorkais, Chris Pousson, se souvient d’une personne qui ne « créait pas de problèmes, avait de bonnes notes ». Racontant avoir repris contact avec lui en 2017 via les réseaux sociaux, ce militaire retraité indique qu’il « n’a jamais été menaçant, mais on pouvait voir qu’il était devenu vraiment intense quant à sa foi ».
Son casier judiciaire comprend deux inculpations pour des infractions mineures, selon le New York Times : un vol en 2002 et la conduite avec un permis non valide en 2005.
4. Des problèmes financiers après un deuxième mariage
Les documents disponibles montrent qu’il s’était marié deux fois et avait à chaque fois divorcé. Il aurait eu trois enfants. Lors de son second divorce, en janvier 2022, il avait dans un mail envoyé à l’avocat de sa femme expliqué avoir des problèmes financiers. Il avait alors, selon le New York Times, indiqué que la société immobilière qu’il avait créée avait perdu plus de 28.000 dollars l’année précédente et qu’il avait contracté 16.000 dollars de dettes de carte de crédit afin de payer les avocats et pour « établir une deuxième résidence ».
Pour autant, dans un document judiciaire d’août 2022, il déclarait travailler pour le cabinet comptable Deloitte et alors gagner environ 120.000 dollars par an. Selon plusieurs médias américains dont ABC News et CNN, qui ont contacté Deloitte, il y occupait un poste de « spécialiste senior des solutions » , après avoir été embauché en 2021.
JForum avec www.lesechos.fr
Cela ne fait que quelques décennies que les arabes vivent dans le Monde Occidental. Dans les siècles précédents, ils ont toujours considéré l’Occident comme un ennemi à piller. L’histoire de chaque peuple est la mémoire de son esprit. L’histoire des arabes les définit donc. Elle n’est qu’un perpétuel recommencement. Pourquoi les arabes changeraient-ils le cours de leur histoire ?
L’Europe et les États-Unis paient dans le sang leur » tolérance », parfaitement irresponsable car ce sont les peuples qui versent le sang ici. Cet individu aurait dû, depuis longtemps, être identifié comme islamiste et fiché S, mais la police américaine n’y a vu que du feu. En seulement 20 ans, l’islamisme mondial est monté très vite en Occident. J’espère que Trump prendra des mesures préventives pour éviter ces graves dérives islamistes aux États-Unis. Pour l’Europe, les arabes sont beaucoup trop nombreux et plusieurs pays vont sombrer dans la guerre civile, qu’il n’est pas certain que les peuples de souche gagneront. Le fait qu’en France, par exemple, le gouvernement attise le feu de la guerre civile, montre qu’il se prépare à de nouvelles conquêtes musulmanes en Europe.