Nîmes: un enfant de dix ans tué dans une fusillade cette nuit
Un enfant de dix ans a été tué dans une fusillade survenue dans la nuit de lundi à mardi à Nîmes (Gard). Les faits se sont déroulés dans le quartier Pissevin, au sud-ouest de la ville.
Un enfant de dix ans a été tué dans une fusillade survenue dans la nuit de lundi à mardi à Nîmes (Gard), ont appris France Bleu Gard Lozère et l’Agence Radio France de sources concordantes, confirmant une information d’Actu17.
Un neveu mort et l’oncle blessé
Les faits se sont déroulés dans le quartier Pissevin, au sud-ouest de la ville. Aux alentours de 23h, un homme qui habite le quartier rentrait en voiture avec ses deux neveux quand la fusillade a éclaté. Selon des témoins, au moins quatre tireurs ont fait feu, indique une source policière à l’Agence Radio France.
L’automobiliste qui tentait de se garer a immédiatement redémarré et s’est dirigé à l’hôpital. Son neveu de dix ans est décédé. L’oncle a été blessé par balles, au niveau du dos. L’autre neveu lui est indemne. Les suspects ont pris la fuite. Sur place, les enquêteurs ont retrouvé une dizaine de douilles.
« C’est un immense drame qui ne restera pas impuni »
« C’est un immense drame qui ne restera pas impuni », réagit sur Twitter le ministre de l’Intérieur Gérald Darmanin, qui évoque un possible « règlement de comptes entre trafiquants ». Gérald Darmanin assure que « la police a déjà interpellé de nombreux trafiquants ces dernières semaines ». Il promet que les forces de l’ordre vont « intensifier [leur] présence avec fermeté ».
« C’est un événement terrible et inadmissible, réagit Francois Xavier de Bonneville, secrétaire-adjoint du syndicat Alliance Police dans le Gard, sur France Bleu Gard Lozère ce lundi matin. Malheureusement, ce genre d’événements de tirs d’armes de guerre de type kalachnikov est souvent lié au trafic de stupéfiants. »
« Comme d’habitude, et comme malheureusement régulièrement à Nîmes, encore un drame qui survient, regrette Sandy Issartel, secrétaire départementale du syndicat SGP Police. On monte dans l’échelle de la violence, de la délinquance. On se retrouve avec des dommages collatéraux, des victimes qui ne font pas partie des personnes liées aux trafics ou à la délinquance habituelle du quartier. » Selon Sandy Issartel, ce drame survient dans un climat de violence croissante à Nîmes depuis une semaine : « On a eu encore une fusillade il y a deux jours avec un gamin de 14 ans entre la vie et la mort qui se trouve encore au CHU, on a eu notre centre de détention qui a brûlé il y a trois jours, et hier soir cette famille. On reste toujours sur les mêmes quartiers malheureusement. Dans ces quartiers là, il y a quand même des gens qui ont envie de vivre tranquillement, aujourd’hui, ils ne peuvent plus ».
JForum avec De Lou Bourdy , Sixtine Lys France Bleu
Police (illustration) © Radio France – Claudia Calmel
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