La Chambre des Représentants de New York a adopté à l’unanimité un projet de loi destiné à protéger davantage le droit de pratiquer la Brit Mila et la Shehita en l’insérant parmi les critères pris en compte aux États-Unis pour évaluer le niveau de liberté religieuse à l’étranger.
Cette nouvelle législation, qui s’inscrit dans le cadre de la Loi internationale sur la Liberté religieuse, était nécessaire face au regain de l’antisémitisme en Europe et les persécutions de Chrétiens, surtout au Proche-Orient.
Il s’agirait en fait d’une mesure préventive prise pour éviter des plaintes d’organisations qui pourraient chercher à faire interdire ces pratiques religieuses sous des prétextes fallacieux comme cela s’est déjà produit en Europe.
L’an dernier, une loi interdisant de porter atteinte aux cimetières juifs a été introduite dans le cadre de cette même législation, permettant ainsi d’aider ceux qui se battent contre la dégradation et la profanation de sépultures juives à travers l’Europe.
Le rabbin Abba Cohen, vice-président du département des affaires fédérales et directeur du bureau politique de de l’Agoudath Israël de Washington, a souligné l’importance de cette législation : « De nos jours, nous sommes confrontés à des mouvements qui tentent de nous priver de nos droits de pratiquer la Shehita et la Brit Mila en Europe et malheureusement aux États-Unis également », a-t-il souligné.
Et d’ajouter : « Nous espérons que cette loi découragera les pays qui envisagent de prendre de telles mesures. Je suis convaincu que personne ne souhaite être considéré comme enfreignant la loi sur la liberté de culte ni risquer de faire l’objet de sanctions ou de mesures exceptionnelles ».
Claire Dana-Picard
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