Netanyahu: Israël s’est engagé à repousser le Hezbollah « avec ou sans » accord

Les forces de défense israéliennes repousseront le groupe terroriste Hezbollah soutenu par l’Iran au nord du fleuve Litani au Liban, même sans accord de cessez-le-feu, a promis dimanche soir le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu.

« Avec ou sans accord, la clé pour restaurer la paix et la sécurité dans le nord, pour que nos habitants du nord puissent rentrer chez eux en toute sécurité, est d’éloigner le Hezbollah au-delà du Litani, de frapper toute tentative de le réarmer et de répondre fermement à toute action contre nous », a déclaré le Premier ministre lors d’une visite aux soldats de Tsahal servant à la frontière libanaise.

« Pour faire simple:repousser, repousser », a déclaré M. Netanyahu après une réunion avec des réservistes de la 228e brigade de Tsahal, connue sous le nom de Nahal Nord. « Et couper le pipeline d’oxygène du Hezbollah depuis l’Iran via la Syrie. Nous sommes déterminés à faire tout cela », a ajouté le Premier ministre.

À la frontière nord de l’État juif, « vous voyez et entendez le changement de réalité : des avions dans le ciel et nos combattants héroïques sur le terrain, de l’autre côté de la frontière, éliminant tout le dispositif terroriste souterrain que le Hezbollah a préparé pour l’invasion de la Galilée et un massacre encore plus grand » que celui perpétré dans les communautés du sud le 7 octobre 2023, selon Netanyahu.

« Cela n’arrivera plus », a promis Netanyahu.

La guerre d’Israël contre le Hezbollah pourrait se poursuivre pendant des mois, a rapporté vendredi l’agence de presse Reuters, citant une source politique libanaise liée au groupe terroriste, ainsi que des diplomates au courant des efforts en cours pour parvenir à un cessez-le-feu.

Une proposition de trêve élaborée par l’administration Biden à Washington a été abandonnée car jugée « irréaliste », selon des sources de Reuters. La semaine dernière, deux responsables américains ont déclaré à deux reprises que les récents pourparlers diplomatiques avaient donné des résultats « substantiels » et « constructifs ».

Un projet d’accord publié par la chaîne publique israélienne Kan News le 30 octobre prévoyait un retrait de toutes les forces de Tsahal du sud du Liban dans les sept jours, tandis que le Hezbollah et d’autres organisations terroristes locales devaient se retirer de la zone frontalière dans les 60 jours suivant la signature.

Le projet d’accord divulgué stipule que « Israël et le Liban reconnaissent l’importance de la résolution 1701 du Conseil de sécurité des Nations Unies pour parvenir à une paix et une sécurité durables et s’engagent à prendre des mesures pour sa pleine mise en œuvre. »

JForum.fr avec  www.jewishpress.com (jns)

Crédit photo : Maayan Toaf/GPO. Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu lors d’une visite à la frontière nord du pays avec le Liban, le 3 novembre 2024.

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Asher Cohen

Repousser le hezbollah, donc les chiites libanais, au delà du fleuve Litani, ne tarira en aucun cas les tirs de missiles à partir du nord-Liban. De même, bombarder les livraisons d’armes iraniennes en Syrie, n’empêche pas l’organisation terroriste de s’approvisionner par le port de Beyrouth. En Réalité, comme à gaza, Netanyahou vient de déplacer un million de chiites libanais, vers le Nord-Liban, appliquant ainsi la stratégie de l’extrême-droite israélienne, de réimplantation juive au Sud-Liban, conformément au grand Israël biblique. Il est clair que les chiites présents au Liban ne descendent pas des Phéniciens de l’Antiquité. Pour Netanyahou, c’est toujours le dernier qui a parlé qui a raison, et comme actuellement c’est l’extrême-droite qui parle en dernier, elle a raison.