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Négociations en phase terminale : Khamenei va mourir

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Les inquiétudes sur la santé de Khamenei mettent en péril l’accord sur le nucléaire

Le Guide Suprême n’a plus que quelques mois à vivre ; les luttes de pouvoir entre partisans de la ligne dure et prétendus « modérés » risquent de faire dérailler les négociations.

Iranian Supreme Leader Ayatollah Ali Khamenei, June 4, 2014. (photo credit: AFP/HO/Iranian Supreme Leader's website)

Le Guide Suprême d’Iran, l’Ayatollah Ali Khamenei, June 4, 2014. (photo credit: AFP/HO/Iranian Supreme Leader’s website)
 

Les inquiétudes sur la santé du Guide Suprême, l’Ayatollah Ali Khamenei, qui souffre d’un cancer de la prostate, ne cessent de croître, alors qu’un accord doit être signé entre les puissances du P5 + 1 et l’Iran, s’agissant de son programme nucléaire. 

Selon des rapports récents, dans la presse iranienne, Khamenei n’aurait plus que quelques mois à vivre, selon le Telegraph de dimanche et une lutte intestine de pouvoirs entre tenants de la ligne radicale et plus modérés, concernant celui qui prendra le sommet de la pyramide, pourrait faire dérailler les pourparlers, qui se déroulent actuellement, jusqu’au 30 juin, date-butoire pour cet accord. 

En mars, l’Assemblée des Experts d’Iran, le groupe de religieux qui désigne qui est habilité à être désigné et qui est en mesure de limoger le guide suprême, a élu l’ultraconservateur, l’Ayatollah Mohammad Yazdi, en tant que nouveau Président.

Selon le reportage, l’Ayatollah Sadeq Larijani, le protégé de Khamenei et également partisan de la ligne radicale, se positionne en tant que futur Guide Suprême, tout en menant des purges parmi les candidats potentiels, apparemment plus modérés. 

Larijani est le frère d’Ali Larijani, l’ancien négociateur en chef du programme nucléaire et, à présent, président du Parlement iranien, le Majlis. 

Un diplomate occidental de premier plan a déclaré au Telegraph que l’Occident s’inquiète actuellement du fait que cette lutte de pouvoir puisse mettre l’accord en péril. 

« Avec autant de personnages qui rivalisent pour obtenir son poste, les radicaux vont tenter d’assoir leur réputation en imposant leur veto à tout accord avec les Etats-Unis », dit-il, dans une citation faite par le journal. « La crainte est, désormais que cela puisse mettre en péril tout progrès réalisé pour résoudre le problème et assouplir les sanctions ». 

En avril, l’Iran et les cinq membres permanents du Conseil de Sécurité de l’ONU, plus l’Allemagne, se sont entendus à Lausanne, en Suisse, sur les grandes lignes d’un accord potentiel, destiné à mettre fin au bras de fer, autour du programme nucléaire iranien. 

Selon ce cadre, prévu pour être finalisé ce mois-ci, l’Iran devrait réduire fortmeent ses activités nucléaires, de façon à lever tout soupçon de chercher à fabriquer des armes atomiques et de rendre un tel procédé presque impossible. 

En échange, l’Iran, qui prétend ne pas vouloir d’armes nucléaires, obtiendrait une levée des sanctions les plus douloureuses, imposées par les six grandes puissances : les Etats-Unis, la Russie, la Chine, la Grande-Bretagne, la France et l’Allemagne. 

Associated Press

Adaptation : Marc Brzustowski

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