Le Hamas dans un message aux pays médiateurs : « Nous sommes incapables d’identifier et de localiser 40 personnes enlevées vivantes »
CNN a rapporté que l’organisation terroriste avait informé les pays en conflit qu’elle n’était pas parvenue à retrouver 40 otages vivants. Ceci, après l’information selon laquelle il aurait également rejeté le projet américain de cessez-le-feu temporaire à Gaza.
Les contacts pour l’accord : CNN a rapporté aujourd’hui (mercredi) que le Hamas a déclaré aux médiateurs qu’il était incapable d’identifier et de localiser 40 otages vivants afin de mener à bien la première phase de l’accord, selon une source israélienne et une autre source proche des négociations. Cette information explique pourquoi l’organisation terroriste a annoncé qu’elle rejetait le projet américain de cessez-le-feu temporaire à Gaza.
De facto les efforts faits par Israël sous la pression de Biden, qui n’a en tête que sa réélection compromise, sont donc à sens unique sans aucune contrepartie. Les Etats-Unis et certains pays occidentaux cherche la victoire politique du Hamas, avec Macron en tête.
Ce rejet par le Hamas de l’accord illustre le large désaccord entre les deux parties sur les grandes lignes d’un accord et reflète la confiance croissante du Hamas dans le fait que la pression diplomatique en externe et en interne des anti Netanyahu exercée sur Israël pour mettre fin à la guerre donne à l’organisation terroriste déclarée comme telle par les États-Unis un avantage dans les négociations. L’information n’est pas confirmée par le Journal, selon lequel le Hamas a rejeté l’offre américaine et qu’Israël n’a pas encore reçu de mise à jour officielle des médiateurs.
Le Hamas demande un cessez-le-feu permanent et un retrait complet des soldats israéliens de Gaza en échange de la libération des otages détenus dans la bande de Gaza. Israël s’est dit ouvert à des négociations sur la proposition américaine de trêve temporaire, mais souhaite avoir la possibilité de poursuivre la campagne militaire par la suite.
Le plan américain, présenté par le directeur de la Central Intelligence Agency (CIA) William Burns à de hauts responsables d’Israël, du Hamas, du Qatar et de l’Egypte au Caire, prévoit un cessez-le-feu de six semaines à Gaza. Pendant le cessez-le-feu, le Hamas libérera 40 des otages que le groupe détient dans l’enclave en échange de 900 prisonniers palestiniens des prisons israéliennes, dont 100 purgeant de longues peines de prison pour des délits liés au terrorisme, indique le plan. Bon nombre des 133 otages détenus à Gaza sont présumés morts.
Le Cabinet de Guerre s’est réuni mardi soir pour discuter de la proposition américaine, avant d’en discuter avec les autres ministres. Un haut responsable israélien proche des négociations a déclaré mercredi matin qu’Israël était disposé à utiliser la proposition américaine comme base de négociations, mais que le plan était considéré comme favorable au Hamas. De hauts responsables israéliens considèrent le plan proposé pour le retour des citoyens palestiniens dans le nord de Gaza et les relations entre les prisonniers et les otages comme des concessions importantes.
Mais il existe une majorité au sein du gouvernement qui votera en faveur de la ratification d’un accord, même s’il y a des concessions difficiles de la part d’Israël, a déclaré le responsable. Si le Hamas présente une contre-proposition qui fera avancer les négociations, les deux parties pourront entamer des négociations sérieuses, a déclaré le responsable.
De hauts responsables du Hamas ont déclaré aux médiateurs lors des discussions au Caire cette semaine que leur principal problème avec le plan américain était qu’il ne prévoyait pas la fin de la guerre et qu’à la place, ils présenteraient leur proposition à la fin de la semaine sur la base d’un accord précédent.
Selon ce plan, le Hamas a déclaré qu’il libérerait des otages qui sont des femmes, des enfants et des personnes âgées en échange de la libération de certains Palestiniens dans les prisons israéliennes, du retrait des soldats israéliens de certaines parties de Gaza, d’une augmentation du flux d’aide et d’un le retour à la liberté de mouvement pour les Palestiniens dans toute la bande de Gaza. Dans la deuxième phase de cet accord, le Hamas libérera des otages supplémentaires en échange d’un retrait complet d’Israël de la bande de Gaza.
Israël s’est dit ouvert à des négociations sur ces points, mais souhaite empêcher la liberté de mouvement des Gazaouis avant la fin définitive des combats, afin d’empêcher le Hamas de se regrouper dans les zones où Israël a déjà vaincu l’organisation.
En réalité le Hamas n’a rien à offrir. Il n’a pas le contrôle de la bande de Gaza, ni des otages qu’il ne détient pas complètement, et son autorité sur Gaza est en réalité proche du zéro. Sinwar est enterré à des dizaines de mètres sous terre, et il n’en sortira – s’il en sort – que mort. Tout ces palabres servent de faire valoir à Biden, pour montrer qu’il est soucieux du bienêtre des gazaouis qui reçoivent des milliers de tonnes de nourritures.
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