LE CHEF DU MI-6 EN ISRAËL A RENCONTRE LE MOSSAD À PROPOS DE LA REPRISE DE LA COURSE NUCLÉAIRE EN IRAN
L’AIEA maintient que Téhéran se conforme à l’accord.
Le chef du renseignement britannique, Alex Younger, a récemment rencontré le directeur du Mossad, Yossi Cohen, en Israël pour coordonner les activités de renseignement, craignant que l’Iran se prépare à la course au développement d’une arme nucléaire.
Selon un reportage de la Chaîne 13 publié vendredi soir, la réunion a eu lieu au début de la semaine dernière et a montré un nouveau degré de gravité des préoccupations des services de renseignement occidentaux concernant l’Iran.
Le bureau du premier ministre a refusé de commenter ces informations.
Bien qu’Israël ait averti le monde que Téhéran trouverait le moyen de contourner l’accord nucléaire iranien de 2015, le Royaume-Uni et d’autres pays de l’UE ont continué à soutenir cet accord, s’opposant même activement aux nouvelles sanctions américaines imposées en août et novembre.
Ces dernières semaines, l’UE a fait pression sur la République islamique pour qu’elle cesse les essais de missiles balistiques et ses interventions en Syrie, bien que ces questions aient été laissées de côté par l’accord nucléaire.
Le Royaume-Uni et l’UE ont examiné les fichiers nucléaires secrets de l’Iran pour fabriquer cinq armes nucléaires – qui leur ont été montrés après que les fichiers ont été obtenus lors d’une opération menée par le Mossad en janvier 2018 sous la férule directe de Cohen – aurait déclenché des drapeaux rouges.
En outre, les dirigeants iraniens ont publiquement intensifié leur rhétorique sur les menaces de reprise de l’enrichissement d’uranium enrichi en armes nucléaires à un volume plus important, suite aux nouvelles sanctions imposées par les États-Unis.
Les déclarations de Téhéran ont également indiqué qu’ils pouvaient facilement annuler toute modification apportée à leur réacteur nucléaire au plutonium d’Arak, dans le cadre de l’accord visant à faciliter à nouveau le passage à une arme utilisant du plutonium.
Dans le même temps, l’AIEA continue de publier des rapports, y compris vendredi, indiquant qu’à ce jour, l’Iran n’a pas violé l’accord nucléaire.
Cela signifierait que, quelles que soient les menaces que l’Iran pourrait poser si et quand il décidait de quitter l’accord – à moins d’un programme clandestin actuel que même le Mossad n’a pas détecté – le volume d’uranium de la République islamique représente environ un tiers de ce qui serait nécessaire pour une arme nucléaire.
Des débats sont en cours pour savoir s’il faudrait six mois ou une année complète à l’Iran pour enrichir suffisamment d’uranium pour fabriquer une arme, et on ignore également combien de temps il faudra à Téhéran pour pouvoir adapter une bombe (ou ogive) nucléaire sur un missile.
Les services de renseignements militaires israéliens ont récemment estimé que l’ensemble du processus pourrait durer environ deux ans, mais les estimations antérieures concernant de telles questions à propos de la Corée du Nord étaient, à la fois, trop optimistes et trop pessimistes, à différentes étapes.
Les H’mars iraniens doient surement travailler sur DEUX programmes nucléaires en parallèlle.
Un pour la galerie (Morgerini et autres iranolâtres) et l’autre hors des regards.