L’enquête sur le tueur de Toulouse progresse et montre que la DCRI avait même interrogé Mohamed Merah après les meurtres de Montauban.Les documents déclassifiés émanant de la DCRI sont désormais aux mains des juges d’instruction.

Ils démontrent, officiellement, que Abdelkader et Mohamed Merah faisaient l’objet d’une surveillance des services de renseignements français depuis 2009.

Ils démentent les propos tenus par Bernard Squarcini, le patron de la Direction centrale du renseignement intérieur, dans ses entretiens donnés à la presse après la mort de Mohamed Merah.

Les avocats des parties civiles n’ont pas souhaité réagir à nos informations.

Ils entendent se concerter pour déterminer une réponse commune.

Par ailleurs, selon une source proche de l’enquête, Mohamed Merah, qui s’était retranché dans son appartement après les assassinats de militaires et d’enfants juifs à Montauban et Toulouse qu’il avait revendiqués, aurait été consulté par des fonctionnaires de police.

Ils l’auraient approché, après les meurtres de Montauban, comme source : les policiers cherchaient à savoir s’il avait une piste ou des informations sur ces crimes.

Aziz Zemouri/ Le Point.fr Article original

NDLR : Voilà une nouvelle qui met singulièrement en lumière l’incompétence des services de sécurité français face à la menace islamiste : et si Merah avait pu être stoppé AVANT qu’il n’ arrive à l’école Ozar Hathorah ?

Merah: c’était bien cousu de fil blanc

Dans un article daté du 22 mars 2012 intitulé «Merah : Questions sur un assaut», nous avions mis en évidence tous les points d’ombre et les invraisemblances de cette affaire.

Et pourtant nous n’avions chez nous, ni expert policier et ni journaliste introduit dans les rouages des services de renseignements français.

Logique naïve

La logique seule commandait de se poser des questions sur la mort brutale du tueur de Toulouse.

Ce décès s’apparentait, selon l’hypothèse de notre article, à une élimination politique pour l’empêcher de parler et de révéler qu’il était en fait un jouet manipulé par les services français.

Si certains dirigeants n’avaient pas été aveuglés par «l’intérêt suprême» du service ou par une simple aubaine d’infiltration des milieux islamiques, ils auraient dû l’arrêter à temps pour empêcher la mort d’un rabbin et de trois enfants juifs et bien sûr de trois militaires français.

Les langues se délient aujourd’hui et les rapports secrets, du temps du précédent régime, dévoilent enfin le fond de l’affaire qu’on avait entrevu dans notre naïveté.

Les documents déclassifiés de la DCRI (Direction centrale du renseignement intérieur) accréditent la piste islamiste qu’on a cherché à étouffer par l’élimination du témoin encombrant.

Mohamed Merah avait été qualifié, dès 2009, de membre de la mouvance islamique de Toulouse.

Cela avait été vérifié par suffisamment d’éléments concrets qui justifiaient de le neutraliser.

Les services l’avaient défini comme «une nouvelle recrue toulousaine désireuse d’étudier dans les instituts coraniques du Caire».

Il s’était d’ailleurs installé en Égypte, la même année, pour y apprendre l’arabe.

Il avait même été impliqué, avec son frère, dans une filière d’acheminement de djihadistes en Irak, via la Syrie.

Le perdreau de l’année

Mohamed Merah n’était certainement pas le perdreau de l’année, novice et inexpérimenté, puisqu’il avait été arrêté à Kandahar, au sud de l’Afghanistan en 2010, dans un bastion djihadiste.

Il ne séjournait pas là-bas uniquement pour se familiariser avec le Coran.

Mais il n’avait pas été inquiété car les services de renseignements pensaient pouvoir l’exploiter et le manipuler alors qu’ils savaient qu’il s’agissait «d’un individu au lourd passé de délinquant en phase de radicalisation».

Au lendemain du meurtre de Toulouse on nous avait raconté, et nous n’y avions pas cru, que chez ce personnage douteux il n’y avait pas «d’activisme idéologique et pas de fréquentation de la mosquée».

C’était un mensonge d’État à l’état pur.

Article original

Jacques Benillouche Article original

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ramsesde45

Tous les gouvernements pratiquent le mensonge, la diplomatie, le vol, le pillage, l’usage de faux en écriture et en preuves, la félonie et la traitrise pour avoir le pouvoir, diviser c’est règner. Le peuple ils s’en foutent comme de leurs 1er chemises.

Armand Maruani

Complot ou pas les résultats sont là . Les SR savaient que md. MERDah faisait du  » tourisme  » en Afghanistan , qu’il trafiquait , qu’il pouvait être en possession d’armes etc… , que son frère était aussi fiché comme dangereux . Alors à quoi servent les SR s’ils attendent qu’un criminel passe aux actes ?

Bohémond

Ce qui m’étonne moi c’est que vous ne vous interrogiez même pas sur les raisons qui ont poussé les responsables de la directions des services comme de la direction de la police nationale à nous pondre des mensonges aussi énormes !!! Biensur que Merah était connu et il n’y a rien de nouveau dans ces révélations qui avaient fuité dès les premiers jours. En revanche lorsque les échanges téléphoniques entre l’honnorable correspondant officier traitant de la DRRI de Toulouse (et de la DCRI…) et le jeune Merah ont été révélés, les mensonges sur le fait que Merah n’avait pas de portable… et qu’il avait fallu lui « passer » un talky Walkie en échange de l’arme des crimes (tiens mais pourquoi donc précisément c’est l’arme du crime qui devait impérativement se retrouver entre les mains des policiers ? Et si elle l’avait toujours été, comment le justifier si ce n’est en l' »échanger » contre un talky walkie… ?). C’est vrai qu’il est plus simple d’échanger par radio plutôt qu’à haute voix derrière la porte avec un jeune Merah qui dispose de plusieurs télépones portables qu’on ne retrouvera jamais et pour cause il faudrait éplucher les fadettes et découvrir les échanges la veille et le jour de l’assassinat de la famille SANDLERS avec qui… ??? Allez un peu d’imagination, vous y êtes presque. Alors où sont passées les fadettes et les nombreux portables de Merah ??? Malgré tout il reste encore un secret défense à lever qui concerne la DGSE… Et là aussi vous m’étonnez par votre manque de compréhension de cette évidente situation : Merah servait tout simplement de couverture auprès des réseaux djihadistes de la métropole en liaison avec les Talibans, à l’un de nos agents qui infiltrent les Katiba des Talibans afin de renseigner les forces de l’OTAN sur leurs déplacements et opérations. Nous avons pratiqué ce type d’infiltration avec succès durant la guerre d’Algérie car c’est la base du renseignement militaire surtout dans des conflits asymétriques. Vous manquez décidément autant d’information que de recul sur cette affaire qui est effectivement une énorme affaire d’état. Mais reste à savoir qui en est le commanditaire ou qui avait intérêt à remuer l’opinion publique juste au moment des élections présidentielles ? Enfin je m’étonne aussi sur l’absence de réflexion sur le choix de la famille SANDLERS qui aurait été assassinée par hasard ou mal chance ? Le RAV Johnnatan SANDLERS avait-il la fâcheuse habitude d’arrivée en retard à l’école le lundi matin… ? Allez un peu de logique : il ne s’agit pas de complot, mais bien d’actions dirigées par des services secrets.

Dahan ariel

Vos propos sont dignes de ceux tenus par les complotistes.
La réalité est bien plus simple !
Mohammed Merah était fiché par les services de renseignement. C’est un fait.
MM (que son nom s’efface) a été interrogé sur les meurtres de Montauban. C’est un fait.
Mais si aucun indice n’a pu être relevé sur place, aucun motif de l’arrêter n’existait.
Et je doute qu’il ait pu être arrêté plus tôt, Il faut n’y rien connaître au fonctionnement judiciaire et à la lenteur d’une telle enquête, surtout si elle était centralisée par un juge anti-terroriste.

Par ailleurs, même suspect, MM ne pouvait pas être sous surveillance permanente.

Enfin, si Merah est mort, c’est avant tout et essentiellement parce qu’il ne voulait pas se rendre. Il a agit dans une dynamique de violence esthétique narcissique typique. S’il est mort c’est essentiellement parce qu’il a ouvert le feu sur les policiers avec une violence inouïe. Je m’étonne simplement qu’il ne soit pas mort plus tôt!

Vos propos discréditent une institution très respectable. Si vous aviez des preuves à l’appui de vos propos je vous aurais approuvé. Mais faute de preuve tangible, et face à la réalité sordide des faits, je réprouve votre méthode et votre amalgame complotiste.

ramsesde45

Dégouté de l’état français complice des pires meurtres avec l’aide de voyous racailles des banlieues islamistes fous du satan allah. hé oui satan a prit le nom de allah et créer de toute pièce un bouquin qu’il appelle coran aux versets sataniques. Aujourd’hui se sont les israélites comme cible, demain les chrétiens auquel ils leurs reprochent les croisades eux qui ne veulent pas que l’on parle d’histoire sur leur actions mais n’oublie pas les nôtres même après plus d’un millénaire avec la complicité de l’état français et de tous les états de l’occident qui font preuve de lacheté vis à vis de l’islam sauf la Suisse, voilà un pays qui respecte le droit du peuple quel que soit l’origine du moment qu’ils intègrent leurs lois, pas de constructions autorisés de mosquées normal car les arabes ne veulent pas d’église dans leurs pays.

L’état français des laches au service du frics pétrole, du pez lourd, du blé pourris.