Mélenchon, millionnaire de la République et faux pauvre professionnel !
Jean-Luc Mélenchon a perdu ses nerfs. Encore une fois. Il suffit qu’un internaute évoque son patrimoine pour qu’il explose : « Il y a un con là ! J’ai pas de château, pas de cheval ! » Il s’étrangle, s’indigne, se braque. Comme s’il venait d’être accusé à tort. Mais il ne l’a pas été. Il a simplement été rappelé à une réalité qu’il déteste qu’on expose : Jean-Luc Mélenchon est riche. Très riche. Et il ne supporte pas qu’on le dise.
Son patrimoine déclaré ? Environ 1,4 million d’euros. Dans le détail : un appartement de 110 m² à Paris estimé à 1,2 million d’euros, une maison dans le Loiret valorisée à 170 000 euros, 95 000 euros répartis sur différents comptes et livrets bancaires, et une retraite confortable à 8 500 euros par mois. Sans oublier une immense bibliothèque de 12 000 livres, qu’il refuse d’évaluer mais qu’il évoque avec une certaine coquetterie.
Ce n’est pas une attaque. Ce n’est pas une jalousie mal placée. C’est un constat, factuel, documenté. Et à vrai dire, ce n’est pas un problème en soi. Être riche n’a jamais été un crime. Avoir un patrimoine, c’est souvent le fruit d’une vie de travail, d’un effort d’épargne, d’investissements judicieux ou d’un parcours professionnel bien mené. Et même dans le cas de Jean-Luc Mélenchon, dont l’essentiel du parcours s’est déroulé dans les institutions publiques, ce patrimoine peut parfaitement s’expliquer. Non, le problème n’est pas là. Le problème, c’est l’hypocrisie. C’est le double discours. C’est cette façon permanente qu’a Jean-Luc Mélenchon de faire la leçon à tout le monde, de dénoncer « l’argent roi », de se présenter comme l’incarnation de la lutte des classes, tout en vivant dans le confort le plus bourgeois que la République peut offrir à ses élus.
Car Jean-Luc Mélenchon n’a jamais travaillé dans le privé. Pas un jour. Pas un poste. Pas un CDI. Il aime rappeler qu’il a été surveillant, correcteur ou professeur à ses débuts. Mais c’est vite oublié. Très vite, il devient élu local, puis sénateur, député européen, député, ministre délégué… Quarante ans de vie politique. Quarante ans de rémunération publique. Quarante ans de retraites et d’indemnités accumulées. Ce que ça révèle, surtout, c’est une vie entière passée loin du réel. Une existence dans les couloirs feutrés des institutions. Et aujourd’hui, avec 8 500 euros de retraite par mois et seulement 95 000 euros sur ses comptes, on peut raisonnablement penser que son train de vie a toujours été élevé. Trop élevé pour avoir pu mettre de côté malgré ses salaires confortables. Il est riche, mais il dépense comme un riche. Et il ose encore parler au nom de ceux qui n’arrivent pas à finir le mois.
Pendant ce temps, des millions de Français galèrent. Des artisans, des mères célibataires, des salariés à temps partiel, des jeunes qui s’endettent pour vivre, des retraités à 1 000 euros par mois. Ce sont eux qui, parfois, se font traiter de « petits bourgeois » ou de « jaloux » par Mélenchon lorsqu’ils osent critiquer son train de vie. C’est un comble.
Je le redis ici clairement : je n’ai aucun problème avec la richesse. Je suis même heureux quand des Français réussissent. Je suis admiratif des grands bâtisseurs, des entrepreneurs qui prennent des risques et créent de la valeur. Des hommes comme Bernard Arnault, Vincent Bolloré, Xavier Niel ou Pierre-Édouard Stérin. Ils créent des emplois, soutiennent des projets, investissent dans le pays. Leur fortune est souvent le fruit d’un génie économique, d’un instinct entrepreneurial ou d’une vision. Mais Jean-Luc Mélenchon n’est pas un entrepreneur. Il n’a rien bâti. Il n’a rien créé. Il a simplement occupé les bonnes places, au bon moment, dans le bon système. Ce système qu’il prétend combattre, mais qu’il connaît par cœur, et dont il a tiré tous les bénéfices.
Et c’est bien cela qu’on ne supporte plus. Pas qu’il soit millionnaire. Pas qu’il possède un appartement parisien. Mais qu’il continue à faire croire qu’il est pauvre. Qu’il est du peuple. Qu’il vit comme un ouvrier. Ce n’est pas son argent qui dérange. C’est le théâtre permanent. Le populisme de façade. La posture révolutionnaire. Les coups de menton et les coups de gueule, quand derrière, c’est champagne, business class et confort assuré.
Jean-Luc Mélenchon n’est pas un insoumis. C’est un professionnel du système. Un rentier politique. Un homme riche qui joue au pauvre. Et ça, c’est une imposture.
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Au dessus de 4000€, « je pique tout »..
Alors à la caisse papy !
Les vrais millionnaires doivent rire sous-cape. Bon, pour quelqu’un qui n’a jamais travaillé…