Les start-up HealthTech de Marseille à la conquête d’Israël

La Métropole de Marseille et le département des Bouches du Rhône viennent de conclure une mission en Israël dont le but était de renforcer le partenariat entre le territoire Marseille-Provence et Israël dans la filière de la santé.

Un domaine dans lequel excelle ce petit État de neuf millions d’habitants qualifié par les experts de « start-up nation », tant les nouvelles technologies pullulent, notamment à Haïfa mais aussi à Tel Aviv ou bien encore Jérusalem.

 « Ici, on trouve de nouvelles technologies mais aussi des fonds d’investissement étrangers et surtout une sorte de terrain de jeu où les start-up peuvent tester grandeur nature leur projet » , assure David Bensoussan.

Ce jeune médecin marseillais a récemment créé « Rofim », une plateforme qui permet aux professionnels de santé d’échanger avec un partage sécurisé, tous types d’informations et de documents médicaux. Idéal lorsque l’on est confronté à des cas très spéciaux ou lorsque l’on exerce dans des déserts médicaux.

Tout au long de cette mission, David Bensoussan a multiplié les rendez-vous d’affaire, tout comme Claude Cohen-Bacrie, fondateur de E-scopics, entreprise innovante basée à Saint-Cannat, spécialisée dans la dématérialisation des échographies.

Accompagnés de Nicolas Sainte-Foie, chargé de mission chez Eurobiomed, pôle de compétitivité de la filière santé dans le grand Sud, ils ont notamment découvert le Technion de Haïfa – un concentré de technologies – mais aussi l’hôpital d’Hadassah de Jérusalem, avant de rencontrer des investisseurs potentiels ainsi qu’un responsable de FutuRx, un incubateur biotech de Tel Aviv.

Et si aucun contrat n’a été signé au cours de ces quatre jours, le bilan semble cependant positif.  » Cela a permis à l’ensemble de la délégation de s’inspirer de ce qui se fait de mieux ici pour le développer chez nous.

L’écosystème est nettement plus structuré qu’en France », estime Claude Cohen-Bacrie. « Renforcer ces partenariats, travailler ensemble va nous aider à passer la vitesse supérieure », se réjouit pour sa part Nicolas Sainte-Foie.

« Nous devons créer des partenariats entre les start-up françaises et israéliennes afin de ne pas perdre en compétitivité », martèle Hélène Le Gal, ambassadrice de France en Israël. De quoi conforter les acteurs économiques de cette mission en Israël.

Source : SFR Presse & Israël Valley

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Bonaparte

Israël et Marseille ont un point commun : Ils ont chacun leurs arabes .

Ils ne peuvent que se comprendre . Peuchére .