Les scientifiques cherchent à développer un test sanguin qui puisse diagnostiquer la maladie d’Alzheimer plus tôt, sans avoir besoin de scanners cérébraux coûteux ou d’une ponction douloureuse dans le dos pour prélever un échantillon de liquide de moelle osseuse, a rapporté le journal britannique The Guardian.

Amyloid plaques are a symptom of Alzheimer’s disease. Photograph: Artur Plawgo/Getty Images/iStockphoto

L’équipe de recherche espère que la nouvelle méthode, une fois approuvée, permettra un diagnostic plus rapide de la maladie, et donc que le traitement commencera plus tôt.

La maladie d’Alzheimer est la forme de démence la plus courante, mais son diagnostic reste difficile, en particulier dans les premiers stades de la maladie.

Les directives actuelles recommandent de localiser trois marqueurs diagnostiques de la maladie, qui sont des accumulations anormales de protéines amyloïdes et tau, ainsi que de surveiller la neurodégénérescence, ce qui signifie une perte lente et progressive de neurones dans des zones spécifiques du cerveau.

Ces signes peuvent être identifiés grâce à une combinaison d’imagerie cérébrale et d’analyse du liquide de la moelle osseuse.

Cependant, une ponction lombaire (l’insertion d’une aiguille dans l’espace entre deux vertèbres lombaires pour prélever un échantillon de liquide médullaire) peut être douloureuse et les personnes peuvent ressentir des maux de tête ou de dos après l’intervention, tandis que les scanners cérébraux sont très coûteux et dans de nombreux pays développés nécessitent un long rendez-vous à l’avance.

« De nombreux patients, même aux États-Unis, n’ont pas accès aux appareils d’IRM et aux TEP », explique le professeur Thomas Karikar, de l’université de Pittsburgh en Pennsylvanie aux États-Unis, qui a participé à l’étude publiée dans la revue Brain.

Il a noté que le développement d’un test sanguin fiable est un pas en avant important, et a ajouté : « Un tel test serait moins cher et plus sûr, et pourrait améliorer la confiance clinique dans le diagnostic de la maladie d’Alzheimer. »

Bien que les tests sanguins actuels puissent détecter avec précision les anomalies des protéines amyloïdes et tau, la détection des signes de lésions neuronales spécifiques au cerveau a été beaucoup plus difficile.

Partout dans le monde, Krikri et ses collègues se sont concentrés sur le développement d’un test sanguin à base d’anticorps qui détecterait une forme spécifique de la protéine appelée « tau » (d’origine cérébrale), spécifique à la maladie d’Alzheimer.

Les scientifiques ont effectué le test sur 600 patients à différents stades de la maladie d’Alzheimer et ont découvert que les niveaux de protéine tau dans le sang étaient significativement corrélés avec les niveaux de tau dans l’analyse du liquide céphalo-rachidien, il était donc possible de déterminer de manière fiable s’il était la maladie d’Alzheimer ou les maladies neurodégénératives.

Les niveaux de protéines sont également étroitement corrélés à la gravité des plaques amyloïdes et des protéines tau dans le tissu cérébral des personnes décédées de la maladie d’Alzheimer.

La prochaine étape consistera à valider le test chez une plus grande variété de patients, y compris ceux de diverses origines raciales ou ethniques, et ceux présentant différents stades de perte de mémoire ou d’autres symptômes potentiels de démence.

Krikri espère également que la surveillance des niveaux de la protéine tau dérivée du cerveau dans le sang pourra améliorer le développement d’essais cliniques pour les traitements de la maladie d’Alzheimer.

JForum avec NZiv

בדיקת דם חדשה מסוגלת לזהות הרבה יותר מוקדם את מחלת האלצהיימר

Alhora Crédit photo : Alkhalij