Symbole du judaïsme, prenant la forme d’une étoile constituée de deux triangles. Il représente le Messie et l’emblème du roi David.

On trouve la Maguen David sur tous les édifices juifs du monde et également sur le drapeau de l’Etat d’Israël.
Il y a trois nœuds qui relient (trois entités) les unes aux autres : le Saint, béni soit-Il, la Torah et Israël. » L’âme juive est reliée à son Créateur à travers l’étude et l’observance de la Torah. Le triangle représente la connexion entre ces trois entités.1
Ces trois entités sont constituées chacune d’une pnimiyout (dimension intérieure) et d’une ‘hitsoniyout (dimension extérieure). La Torah est composée d’enseignements exotériques (le Talmud, la loi juive, etc) ainsi que d’enseignements ésotériques (la Kabbale).
Le double triangle de l’Étoile de David (Maguèn David) symbolise le lien des deux dimensions présentes en D.ieu, en la Torah et en Israël : le niveau extérieur de l’âme se connecte à l’expression extérieure de D.ieu par l’intermédiaire de l’étude des éléments exotériques de la Torah ; l’essence de l’âme se connecte avec l’essence de D.ieu à travers l’étude et l’application des enseignements de la Kabbale.
La Kabbale enseigne que D.ieu a créé le monde avec sept blocs de construction spirituels qui sont Ses sept attributs « émotionnels ». En conséquence, toute la création est un reflet de ces sept attributs fondamentaux.
Ce sont : ‘hessed (bonté), guevoura (sévérité), tiféret (harmonie), netsa’h (persévérance), hod (splendeur), yessod (fondation) et malkhout (royauté).

Texte de משה מסעוד לסומפטיה

Vayehi : une paracha fermée?

Chaque Paracha introduit un passage nouveau de la Torah, qui est différent, séparé de la Paracha précédente. C’est la raison pour laquelle un espace les sépare systématiquement. Vaye’hi, en revanche, est une «Paracha fermée», ce qui veut dire que, dans le Séfer Torah, il n’y a aucun espace séparant la fin de la Paracha précédente, celle de Vaygach et le début de celle de Vaye’hi.

Pourquoi est-ce précisément Vaye’hi qui est une «Paracha fermée», à la différence de toutes les autres .Sidrot de la Torah? Le Midrash pose. Cette question et il lui apporte trois explications :

A) La Parchat Vaye’hi décrit le décès de Yaakov, qui fut suivi par la servitude en Egypte. C’est pour cette raison que cette Paracha est fermée. La Torah souligne, de cette façon, que les souffrances de l’exil d’Egypte commencèrent à ce moment.

B) C’est dans la Parchat Vaye’hi que Yaakov voulut révéler à ses enfants la date de la fin de 1′ exil, celle de la venue du Machia’h, mais cette date lui fut cachée et c’est pour faire allusion à cette dissimulation que cette Paracha est, elle-même, fermée .

C) Cette Paracha présente les dernières années de la vie . De Yaakov, qu’il passa en Egypte. Celles-ci furent les meilleures années de sa vie. Aussi, cette Paracha est-elle fermée, afin d’indiquer, d’une manière allusive, que tous les malheurs de notre père Yaakov étaient alors parvenus à leur terme.
On constate, cependant, que Rachi, dans son commentaire de la Torah, ne mentionne que les deux premières explications, la servitude de l’Egypte et l’occultation dé la fin de l’exil, mais non la troisième, le terme des malheurs de Yaakov. On peut s’interroger, à ce propos. Pourquoi donc Rachi ne mentionne-t-il pas cette troisième raison, qui semble, pourtant, la plus proche du sens simple du verser?
En effet, la fin de la Parachat Vaygach disait : «L’esprit de leur père Yaakov revécut», puis : «Israël s’installa … ils se multiplièrent et se développèrent largement».

Ainsi, la: conclusion de la’ Parachat Vaygach, présentant les aspects positifs de l’installation· des enfants d’Israël dans le pays de l’Egypte, introduit ainsi le début de la Parchat Vaye’hi. C’est donc bien la troisième explication qui aurait dû être retenue pour justifier que cette Paracha soit fermée. Les malheurs de Yaakov étaient effectivement parvenus à leur terme !
A l’inverse, les deux autres explications font intervenir des événements, survenus aux enfants d’Israël, qui ne leur étaient pas favorables. Malgré cela, Rachi, qui a pour objet de définir le sens simple du verset, de sorte qu’il soit compréhensible à l’enfant de cinq ans, commençant son étude de la Torah, ne mentionne que lès deux premières explications du Midrash et il faut donc en comprendre la raison.
Pour répondre à cette question, on doit d’abord en poser une autre, d’ordre plus général. Pourquoi le nom de. cette Paracha est-il Vaye’hi, «il a vécu», alors que tout son contenu est exactement à l’opposé de cela et décrit le décès de notre père Yaakov?
La réponse ‘à cette. dernière question est la suivante. La vie véritable est celle qui ·est basée sur l’attachement à D.ieu. De fait, on peut observer que . toutes les créatures sont mortelles, qu’elles ne possèdent pas la vie éternelle, mais qu’en revanche, celui qui est attaché à D.ieu peut effectivement vivre éternellement. Bien plus, une telle vie est véritable, ainsi qu’il est écrit: «Quant à vous, vous êtes attachés à l’Eternel votre D.ieu», et, grâce à cela, «tous vivants en ce jour».
Tout ce qui vient d’être exposé nous permettra de comprendre pour quelle raison Rachi ne fait pas mention de la troisième explication du Midrash. Lorsque Yaakov vivait en Erets Israël, il n’était pas encore certain d’être parvenu à s’attacher sincèrement à D.ieu, de la manière qui sied aux Patriarches.
En revanche, quand il parvint en Egypte, «abomination de la terre» et y constata que sa vie était encore. celle de la sainteté, dès lors, «Yaakov vécut».
C’est donc pour cette raison que Rachi ne cite pas la troisième explication du Midrash, décrivant la situation favorable des enfants d’Israël, alors qu’il mentionne effectivement les deux autres, relatives au décès de Yaakov et à la date de la fin de l’exil, qui lui fut caché. En effet, Yaakov et ses· enfants parvinrent alors à se maintenir dans le domaine de la sainteté, ce qui établit que : «Yaakov vécut» véritablement.
Il découle de tout cela un enseignement pour le service de D.ieu de chacun. Lorsque la sainteté éclaire d’une manière évidente et qu’il n’y a pas de servitude à l’Egypte, la vie véritable n’est alors pas un fait nouveau. Quand peut-on acquérir la certitude que l’on possède effectivement la vie véritable ?
Précisément lorsque l’on se trouve en exil et que· la date de son terme reste cachée. Si, envers et contre tout, on se maintient alors dans la sainteté, c’est la preuve que l’on possède la vie véritable. Et, «lorsque sa descendance est encore en vie», dès lors, «il est lui-même encore en vie». Ainsi, on peut dire que : «Yaakov vécut».

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