Macron face à la polémique sur la création d’Israël : un coup de gueule contre les ministres et la presse
Emmanuel Macron a réagi fermement aux critiques qui ont suivi des propos polémiques sur la création de l’État d’Israël. Ces déclarations, qui auraient été tenues en Conseil des ministres, lui ont valu des attaques de la part du Premier ministre israélien Benyamin Netanyahou, du président du Sénat Gérard Larcher, et de plusieurs responsables politiques, tant en France qu’à l’étranger.
Lors de sa conférence de presse à l’issue du sommet européen à Bruxelles, le président français a dénoncé un « manque de professionnalisme » des ministres et des journalistes, affirmant que ses propos avaient été déformés. « J’ai été stupéfait de lire tant de commentaires, sans même que certains cherchent à comprendre ce que j’ai réellement dit », a-t-il déclaré en préambule, visiblement irrité par la tournure des événements.
Tout est parti d’une phrase que Macron aurait prononcée lors du Conseil des ministres, à savoir que « Monsieur Netanyahou ne doit pas oublier que son pays a été créé par une décision de l’ONU ». Ces mots ont rapidement fait réagir le gouvernement israélien, qui a rappelé que la création de l’État d’Israël a été obtenue « par la guerre d’Indépendance, avec le sang de ses combattants héroïques », dont beaucoup étaient des survivants de la Shoa et du régime de Vichy.
En France, Gérard Larcher, président du Sénat, a exprimé sa surprise, qualifiant cette déclaration de méconnaissance historique si elle venait à être confirmée. De son côté, Yonathan Arfi, président du Conseil représentatif des institutions juives de France (Crif), a jugé ces propos comme une « faute à la fois historique et politique ».
Face à cette avalanche de critiques, Emmanuel Macron n’a pas tardé à riposter. Il a d’abord réitéré que ses propos avaient été mal rapportés et qu’il était inadmissible que des informations erronées soient relayées. Il a ensuite vivement rappelé à l’ordre ses ministres, les invitant à faire preuve de rigueur et à ne pas contribuer à la diffusion d’informations inexactes. Quant aux journalistes, le président les a exhortés à traiter les déclarations avec prudence et à éviter toute manipulation.
« La France s’est toujours tenue aux côtés d’Israël », a-t-il martelé, soulignant que l’existence et la sécurité d’Israël sont des principes intangibles pour la France. Selon lui, cette polémique illustre une « dégradation du débat public » et un manque de rigueur dans le traitement des informations, que ce soit de la part de certains ministres, des journalistes, ou des commentateurs.
La sortie musclée de Macron n’a pas manqué de susciter des réactions, notamment dans le milieu médiatique. L’Association de la presse présidentielle (APP) a exprimé son mécontentement, jugeant que les propos du président mettaient en cause la déontologie des journalistes. « Notre travail ne peut se limiter à reprendre les déclarations officielles », a rappelé l’APP, insistant sur la nécessité pour les journalistes de questionner et de vérifier les informations.
Sur les réseaux sociaux, Benjamin Lucas, porte-parole du groupe écologiste et social à l’Assemblée, a réagi avec ironie, suggérant que les journalistes pourraient simplement se contenter de reprendre « bêtement » les communiqués officiels. Ce commentaire souligne les tensions croissantes entre le pouvoir et la presse sur la manière dont l’information est relayée.
Cette affaire met en lumière un malaise persistant dans la communication entre l’exécutif, les médias et les responsables politiques. Si Emmanuel Macron a cherché à rétablir sa version des faits, la polémique autour de ses propos montre à quel point la moindre déclaration présidentielle est scrutée et analysée, surtout lorsqu’elle touche à des sujets aussi sensibles que la création de l’État d’Israël. En rappelant l’importance du professionnalisme et de la rigueur dans la diffusion de l’information, Macron semble vouloir recentrer le débat public sur des bases plus solides, mais les tensions avec la presse ne sont pas prêtes de s’apaiser.
Jforum.fr
Je ne crois pas que ce soit par méchanceté qu’il attaque Israël et les Juifs. Il agit par bêtise. Il aime parler et parle pour chercher à se rendre intéressant. On se demande ce qu’il a appris à l’ENA et durant ses 5 années de Master en philosophie ? Il ne sait même pas ce qu’est la morale. Il n’est pas intelligent, n’a aucune créativité, aucune imagination. Qu’a-t-il réalisé depuis 7 ans qu’il dirige le pays ? Les services publics fonctionnent très mal, l’économie est en récession, il fait fonctionner le pays en augmentant les impôts et chargeant la dette publique. La France n’est qu’une fausse nation putréfiée de pervers et de corrompus. Quel propos valable sur Israël et les Juifs, pourrait produire un président lui-même incapable de faire avancer son propre pays ? C’est comme si vous écoutiez un brancardier vous donner des conseils en médecine, ou un manutentionnaire en ingénierie. Il a manifestement été élu, non pas pour sa compétence, mais par défaut.
Quand MACRON débite des conneries il ne peut supporter que la presse en informe le peuple FRANÇAIS.
UNE SEULE SOLUTION QU IL FERME SA GU…..LE
Tout à fait d’accord, s’il se taisait, il éviterait de révéler son manque d’intelligence. Ce qui compte n’est pas la parole, mais l’action, et là on attend de voir, depuis 7 ans.