La mission délicate de Gallant aux États-Unis pour préserver l’aide militaire américaine

Le ministre israélien de la Défense, Yoav Gallant, s’est rendu récemment à Washington pour des entretiens cruciaux avec les hautes sphères du gouvernement américain. Selon un général de renom de Tsahal, l’objectif principal était d’éviter un éventuel embargo américain sur les livraisons d’armes à Israël.

Le major-général Nimrod Shafer a indiqué lors d’une interview que M. Gallant cherchait à rassurer les États-Unis sur les intentions d’Israël, notamment concernant les négociations en cours sur la libération d’otages et les plans d’opérations militaires à Rafah, dans la bande de Gaza.

« Il existe différentes façons pour les Américains d’exercer des pressions, comme ralentir les livraisons ou bloquer certaines demandes d’armements », a expliqué le général Shafer, soulignant l’influence considérable de Washington sur l’État hébreu.

Sur la question d’une potentielle offensive terrestre à Rafah, le militaire a été clair : « Si les Américains nous disent de ne pas y aller, nous n’irons pas. Peut-être quelques opérations ciblées, mais rien de comparable à ce qu’on a vu ces derniers mois dans la bande de Gaza. »

Remettant en cause les propos du Premier ministre Netanyahou, qui affirmait qu’Israël agirait même sans le feu vert américain, le général a dénoncé « l’arrogance et l’imprudence » de telles déclarations.

« C’est gênant d’entendre ça. Si les États-Unis s’opposent à Tsahal à Rafah, nous ne combattrons pas à Rafah, un point c’est tout », a-t-il tranché.

Le poids de Washington se fait aussi sentir sur d’autres dossiers brûlants, comme le Hezbollah au Liban, selon Shafer : « Il n’y a aucun plan de l’État hébreu pour régler ce problème. S’il voulait avancer au Nord, des équipes auraient déjà planché là-dessus. »

En somme, cet entretien met en lumière les défis auxquels fait face le ministre Gallant, qui doit ménager les sensibilités américaines pour préserver un soutien militaire indispensable, tout en défendant la ligne dure de Netanyahou sur les théâtres d’opération.

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Max Benchetrit

La stratégie du hamas et de leurs acolytes se moquant de Biden et du reste du monde est incroyable. Le hamas comprend l’occident et ses faiblesses et sait comment jouer.
Personne n’exige de rendre les otages ou ce qu’il en reste avec la même force qu’ils demande un cesser le feu.
Ĺa guerre de mille ans des fanatiques de l’islam semble fonctionner. On islamise pays par pays. La démocratie mondiale s’effrite. Pauvre monde

Elie Zeitouni

Si l’opération militaire contre Rafah ne se matérialise pas,le Hamas se remettra sur pied et la sécurité d’Israel sera à nouveau à risque.L’operation militaire de Tsahal entamée au lendemain du 7 Octobre doit continuer jusqu’au bout.
Le peuple israélien veut le retour des otages mais une foiz ceci fait,il voudrait sa sécurité,donc l’anéantissement total du Hamas.

Asher Cohen

Si l’offensive terrestre sur Rafah n’est pas réalisée, le hamas aura gagné la guerre, fera chanter Israël avec ses otages, et recommencera à souhait ses pogroms sur la Terre Juive. Israël aura versé le sang de centaines de soldats et dépensé des milliards de dollars pour rien. Les dirigeants israéliens se seront révélés incapables d’assurer le droit de vivre des Juifs sur leur Terre ancestrale, et devront démissionner, etc..Le général Shafer est donc un irresponsable et on se demande comment le contribuable israélien peut-il rémunérer un tel parasite? Si en 1948 Ben Gourion avait écouté le général Marshall, il n’aurait pas proclamé l’État Juif.

Comme Sadate aux abois en octobre 1973, le hamas joue la guerre politique en pleurnichant devant la  » communauté internationale  » et cela donne une vague d’antisémitisme mondiale savamment orchestrée. Israël paie le prix d’avoir sous-estimé son adversaire, sous le prétexte qu’il n’avait ni aviation, ni blindés, et le prix de son manque d’indépendance, chère à Ben Gourion. La génération actuelle n’a pas le niveau des pères fondateurs de l’État Juif et les insulte. Manque de rigueur de Yoav Gallant ? En juin 1967, les Juifs n’ont-ils pas vécu l’embargo de De Gaulle sur les livraisons d’armes à Israël, et cela ne les a pas empêchés de gagner?

Guidon

Moralité : à l’avenir, il faut augmenter les gammes d’armement à produire.

Damran

Biden la marionnette a utilisé la quasi totalité des moyens de pression à sa disposition, pour faire plier Israël-Tsahal et sauver la peau du hamas.
Il manquait un vote à l’ONU qui mettrait Israël dans l’embarras, voilà qui est fait.
La livraison d’armes au compte-gouttes a déjà commencé depuis un petit moment.
Les Etats-Unis devaient intervenir en cas d’agression du hezbollah, sauf qu’ils n’ont rien fait malgré les innombrables attaques de plus en plus sanglantes.
Si l’Etat-Major et le conseil de guerre de Tsahal décident qu’il faudra passer à l’attaque quelles que soient les retombées, personne au monde ne pourra changer l’ordre des choses, la survie d’Israël est plus importante que toutes les théories….

KIGEM

LES USA AGISSENT ILS EN AMIS ET ALLIÉS D ISRAËL ?
Comment laisser aux portes d ISRAËL le Hamas qui continuerai à mener des attaques si TSAHAL ne nettoyait pas RAFAT BIDEN devrait en être conscient.

Boccara

Nimrod shafer.
D’où sort il ?
Il prend donc ses ordres à Washington .
A des années lumière de Ben Gourion, Begin , Jabotinsky , Shamir
Est il représentatif de l’esprit qui règne à Tsahal encore aujourd’hui ?
Bien inquiétant tout ça.

joseph

je me pose la meme question….