Souvent citée comme source par les médias pour parler d’Israël, B’tselem est une organisation qui porte toutes sortes de graves et fausses accusations contre ce pays : apartheid, crimes de guerre…
Une mauvaise foi parfaitement illustrée par ce tweet :
Medical student in #Gaza studies under LED lamp. How does life w/o electricity, 90 mins from Tel-Aviv, look like? https://t.co/sKLQsy68R0 pic.twitter.com/BjJvZ0HYY9
— B'Tselem בצלם بتسيلم (@btselem) February 27, 2017
« Une étudiante en médecine à #Gaza étudie sous une lampe à LED. A quoi ressemble la vie sans électricité, à 90 mins de Tel-Aviv ? »
Une lampe à LED sans électricité ? Vraiment ?
La vie sans électricité, ça ressemble à s’y méprendre à la vie avec électricité !
Le tweet renvoie sur un article qui blâme Israël pour les pénuries d’électricité de Gaza.
L’étudiante aurait recours à un générateur de courant et à une lampe de poche lors des coupures. Mais la photo ne montre ni générateur, ni lampe de poche, mais bien une prise branchée sur le réseau.
Ce qui ne veut pas dire qu’il n’y ait pas de pénurie à Gaza, mais elle ne touche pas tout le monde de la même manière : les dirigeants du Hamas ne manquent de rien et la construction d’armes – fusées, tunnels et désormais même drones – destinées à détruire l’Etat juif voisin est une industrie prioritaire et énergivore. La proximité avec Tel Aviv n’y est pour rien, bien au contraire !
D’ailleurs, les citoyens de Gaza ne s’en prennent pas à Israël… mais au Hamas et au Fatah dont les disputes au sujet de taxes sur le combustible importé ont contribué à la pénurie !
En effet, le Hamas au pouvoir à Gaza achète du diesel à Israël pour faire tourner sa centrale électrique, mais il accuse l’Autorité palestinienne, qui est chargée de coordonner les livraisons, de faire augmenter les prix par une imposition injuste. 10,000 Gazaouis sont descendus dans la rue en janvier dernier pour protester contre leurs autorités. Et sortir manifester dans une dictature, ce n’est pas rien !