La demande de mettre fin à ce que la Turquie appelle «le blocus de Gaza » est un point d’achoppement majeur dans les pourparlers entre les deux nations.
Le haut fonctionnaire turc, qui s’est confié au journal Hurriyet, dit que la Turquie veut pouvoir accéder librement à Gaza afin de fournir toute l’aide nécessaire aux Palestiniens qui y vivent. « La Turquie est déterminée à rejeter toute limitation de l’aide turque à Gaza », a déclaré la source.
Le fonctionnaire a déclaré que le Hamas semble voir les pourparlers entre Israël et la Turquie avec bienveillance, en dépit de la demande israélienne d’expulser d’Ankara Saleh al-Arouri, un membre de premier plan du Hamas. Cela dit, le fonctionnaire a également affirmé que les nouvelles du départ forcé d’al-Arouri est une information incorrecte destinée à tester l’opinion publique. Il a été rapporté plus tôt cette semaine que al-Arouri avait quitté la Turquie il y a quelques mois déjà.
La source a ajouté que le Hamas attend avec impatience l’aide turque. Selon lui, la visite en Turquie du chef politique du Hamas Khaled Mechaal est sans rapport avec les négociations avec Israël, mais a certainement contribué à montrer au monde que le Hamas fait partie de la solution du conflit israélo-palestinien.
Le fonctionnaire a déclaré à Hurriyet que la rupture des relations israélo-turques survenue en 2013 après qu’Israël ait présenté ses ‘excuses’ pour l’incident de Marmara, n’a pas abouti du fait d’Israël, et ce en raison de deux éléments qui ont entraîné le recul israélien. Le premier étaient dû aux violentes manifestations contre le gouvernement turc en 2013 et les enquêtes de hauts fonctionnaires du gouvernement. Selon ce fonctionnaire Israël tablait sur l’imminence de l’effondrement du AKP le parti du président turc Recep Tayyip Erdogan.
La deuxième raison, a dit l’officiel, était dûe à la révolution en Egypte qui a porté l’actuel président Abdel Fattah al-Sissi au pouvoir. Selon cette source Israël a vu dans al-Sissi un allié plus fort et plus important et a préféré se concentrer sur ses relations avec l’Egypte.
La réélection de l’AKP en Novembre a prétendument amené Israël à changer sa position et à renouveler la pression pour une réconciliation avec la Turquie.
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Eredogan est le roi des enfoirés et Israel aurait bien tort de se rapprocher de cette potiche
Herr dogan Kaputt
Je n »arrive pas à comprendre l’intérêt pour Israël, de se rabibocher avec une « planche » pourrie comme ce Erdogan.
C’est pourtant très simple et tient en un mot: GAZ
Non pas GAZ mais USA… car les israéliens pourraient toujours vendre leur gaz ailleurs, ça n’est pas la demande qui manque pour ce combustible.