Libération des otages à Gaza: Quand l’opération a frôlé la catastrophe
L’opération militaire qui a permis de libérer les quatre otages détenus par le Hamas à Gaza restera gravée dans les mémoires comme un véritable miracle. Derrière les célébrations de cette réussite, se cachent des moments de tension extrême où tout aurait pu basculer vers le drame.
C’est le correspondant militaire Doron Kadosh qui a levé le voile sur les coulisses de cette mission à haut risque. Selon ses révélations, les forces spéciales israéliennes ont failli perdre la vie, tout comme les otages qu’elles venaient de secourir.
une résidente déplacée, raconte à l’AFP avoir été témoin d’une scène digne d’un film d’action. « Un camion réfrigéré et une voiture blanche ont attiré mon attention alors que je me dirigeais vers le marché », relate-t-elle. « Des individus en sont sortis précipitamment, déployant une échelle pour accéder à l’étage d’une habitation voisine. Quelques instants plus tard, des coups de feu et des explosions ont retenti. »
Alaa al-Khatib n’était pas la seule à avoir assisté à cet événement pour le moins inhabituel. D’autres témoins ont corroboré ses dires, évoquant notamment la présence suspecte du camion réfrigéré. « J’ai appris par la suite que ces véhicules, censés transporter de l’aide humanitaire, avaient en réalité servi de couverture aux forces spéciales israéliennes pour s’infiltrer dans le camp », ajoute-t-elle, encore sous le choc.
Selon d’autres témoignages, les soldats israéliens étaient déguisés en membres du Hamas ou du Jihad islamique, certains portant même des cagoules pour dissimuler leur identité.
Tout a dérapé lorsque le véhicule transportant les ex-captifs s’est retrouvé coincé dans une ruelle étroite du camp de réfugiés de Nuseirat. Encerclés par des dizaines de terroristes, les soldats se sont soudainement retrouvés au cœur d’un piège mortel.
Le pire a alors frôlé l’inimaginable, le véhicule avec Noa, quelques secondes après qu’elle ait été sortie de la maison, avance dans les ruelles du camp de Nusirat alors que les terroristes envahissent . A un certain moment, un terroriste armé d’un RPG surgit et menace le véhicule. Prenant une décision en une fraction de seconde, les sauveteurs arrêtent le véhicule, repartent et signalent le terroriste aux forces environnantes. Peu de temps après, l’armée de l’air frappe le terroriste depuis le haut et l’élimine.
Selon des informations palestiniennes, immédiatement après, le camion transportant les trois personnes enlevées est parti vers le point de secours. À un moment donné, le camion cale à cause d’un problème de train. Une force de la 35e brigade de parachutistes, qui se trouvait à proximité en avance, se jette dans la zone précisément à cet effet. La même force entoure en fait le camion avec des chars et des APC, ce qui permet d’effectuer des opérations de sauvetage supplémentaires, sous le feu, tandis que l’Armée de l’Air active simultanément un très grand parapluie de bombes pour sauver en toute sécurité tout le monde, y compris le regretté Arnon Zamora qui a été tué. blessé mortellement . Les combats ont duré de nombreuses minutes et ils ont finalement réussi à les sauver par un couloir sûr jusqu’à l’hélicoptère qui les attendait sur la côte.
Pendant de longues minutes d’angoisse, le camp de Nuseirat s’était réveillé, prenant conscience de l’intrusion israélienne. Les militants affluaient de toutes parts, menaçant de transformer cette mission de sauvetage en un véritable champ de bataille.
C’est finalement grâce à l’intervention d’un troisième véhicule blindé que les otages et leurs sauveteurs ont pu être extraits sains et saufs, rejoignant un hélicoptère en attente à la lisière de Gaza.
Au quartier général de la région Sud, les tensions étaient à leur comble face aux multiples rebondissements de cette opération à haut risque. Le soulagement n’en a été que plus grand lorsque la nouvelle de la libération des otages est enfin parvenue.
Le ministère de la Santé de la bande de Gaza, territoire sous le contrôle du Hamas, a fait état de 274 morts et 698 blessés, dont certains dans un état critique, suite à l’opération menée dans ce camp de réfugiés.
Cet épisode illustre à quel point la frontière entre le succès et la tragédie peut être mince lors de telles missions. Grâce au sang-froid et à la réactivité des forces israéliennes, le pire a été évité, transformant cette opération en une véritable prouesse militaire.
Jforum.fr
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Cette affaire montre le manque d’efficacité militaire des généraux de Tsahal. Les Juifs sont loin d’avoir éliminé le hamas de la bande de gaza, et le fait qu’il ait pu mobiliser 1000 terroristes hyper armés prouve combien son implantation dans le camp de Nuseirat est forte. La zone n’a pas du tout été ratissée avec rigueur. Il est clair que si on avait mis dans le marché du camp de Nuseirat, des indicateurs Juifs arabophones, on aurait pu évaluer avec plus de précision l’importance de l’implantation du hamas dans ce camp. Netanyahou doit tirer la chasse d’eau dans Tsahal et mettre des généraux compétents qui font leur travail. Quelles sont les critiques de Gants et Eisenkot sur Tsahal ?
Tartarin
Pouvez-vous expliciter, je ne comprends pas?
Et eux vont au marché comme si de rien n’était. Ce n’est pas normal !!!