Des centaines de Catalans ont commencé à se masser dimanche dès l’aube devant des écoles, collèges ou centres de sports transformés en bureaux de vote pour participer à un référendum d’autodétermination illégal que Madrid a promis d’empêcher, le plus grand défi pour le pouvoir central depuis 40 ans.
A Barcelone, où une fine pluie a commencé à tomber au petit matin, plus au nord à Gérone, bastion du président séparatiste catalan Carles Puigdemont ou à Figueras, la ville chère au peintre Dali, ils assuraient être là pour « défendre » les centres de vote.
A l’heure où les fêtards terminaient leur nuit hissés sur des talons ou une cannette à la main, des centaines de Barcelonais s’étaient levés exceptionnellement tôt, exprès.
« En Catalogne nous en sommes au stade où nous pensons qu’il est essentiel de décider si nous voulons continuer à rester dans l’Etat espagnol », déclarait à l’AFP Pau Valls, âgé de 18 ans et étudiant en philosophie.
![]() |
![]() |