les vidéos censurées de la libération des otages

Les images importantes sont celles de la remise des otages israéliens au CICR par les Brigades al-Qassam, le bras armé du Hamas. Al Jazeera en langue arabe, Al Jazeera en langue anglaise et i24NEWS diffusent un clip tourné par le Hamas. Ce clip de 29 secondes est censuré par les chaînes d’information françaises, sauf i24NEWS.

C’est seulement à partir de lundi que certaines chaînes d’informations ont commencé à diffuser ces images, en soulignant aux téléspectateurs le côté pervers et manipulateur du Hamas.

Ces images montrant les membres du Hamas agissant de manière prévenante et aimable envers les otages qu’ils libèrent soulèvent la question de leur authenticité. Des sons « off » suggèrent que les terroristes du Hamas encouragent les otages à adopter des gestes amicaux et des sourires devant les caméras. Alors, s’agit-il d’images truquées diffusées par les chaînes de télévision arabes, ou reflètent-elles la réalité ? Les otages libérés ont été, selon les informations, relativement bien traités pendant leur captivité. Ainsi, la question se pose entre des images manipulées intentionnellement ou la possible présence d’un syndrome de Stockholm.

Lundi soir, le Hamas a rendu publique une lettre rédigée par l’otage libérée Danielle Aloni, qui était retenue captive avec sa petite fille Amalia. Les deux femmes sont arrivées en Israël vendredi dernier.

Dans cette lettre, rédigée en hébreu et accompagnée d’une traduction en arabe, Danielle exprime sa gratitude envers ceux qui les ont retenues en captivité, saluant le traitement dont elles ont bénéficié. Elle adresse également ses remerciements au Hamas pour avoir veillé à ce que sa fille ne soit pas blessée pendant la période de captivité.

Il y a un mois, une vidéo du Hamas avait présenté une femme accusant le Premier ministre Netanyahu de ne pas faciliter l’accord d’échange. Dimanche, le Hamas a diffusé une vidéo montrant Sharon Avigdori et sa fille Noam souriantes et saluant depuis un véhicule de la Croix-Rouge. Des instructions en anglais, demandant de continuer à agiter les bras, étaient audibles dans l’enregistrement.

Le Hamas exploite de manière cynique les otages, pour les contraindre à rédiger des notes de « remerciement » pour leurs  »accueil ». Il est déjà connu que les otages étaient détenus dans des conditions difficiles, parfois privés de nourriture et parfois limités à un seul pain pita chacun. Ils ne disposaient pas de lits, dormant sur des bancs en plastique. L’otage de 84 ans a été libérée avec une température de 28 degrés et un pouls de 40 battements par minute.

On voit que les enfants et les femmes souffrent du syndrome de Stockholm et que le Hamas exploite visuellement ce phénomène psychologique qui ne prouve qu’une chose : l’instinct de survie chez les otages.

Le syndrome de Stockholm est un phénomène psychologique qui se manifeste lorsque des personnes prises en otage développent une empathie, voire des sentiments positifs, envers leurs ravisseurs. Ce terme a été créé en référence à un incident survenu en 1973 à Stockholm, en Suède, où des employés d’une banque pris en otage ont développé des liens émotionnels avec leurs preneurs d’otages après une période prolongée de captivité.

Les caractéristiques du syndrome de Stockholm comprennent généralement les éléments suivants :

Captivité prolongée : Le syndrome de Stockholm se produit généralement dans des situations où des otages sont détenus pendant une période prolongée, créant ainsi un environnement où les otages et les preneurs d’otages interagissent de manière répétée.
Menace perçue : Les otages perçoivent souvent une menace pour leur vie ou leur intégrité physique, ce qui intensifie leur vulnérabilité psychologique.
Personnalisation des ravisseurs : Les otages peuvent commencer à percevoir les ravisseurs comme des individus, plutôt que comme des agresseurs. Ils peuvent tenter de comprendre les motivations et les perspectives de leurs ravisseurs, cherchant à établir un contact humain.
Survie psychologique : Le syndrome de Stockholm peut être considéré comme une stratégie inconsciente des otages pour survivre psychologiquement à la situation stressante. En développant des liens avec les ravisseurs, les otages peuvent espérer atténuer le risque de violence.
Refus d’aide extérieure : Les otages peuvent résister à l’aide des forces de l’ordre et des autorités, voire défendre leurs ravisseurs. Cela peut découler de la peur des conséquences négatives pour les ravisseurs ou d’une loyauté émotionnelle involontaire.

Il est important de noter que le syndrome de Stockholm n’est pas universellement observé dans toutes les situations de prise d’otages, et certains chercheurs contestent sa validité en tant que syndrome psychologique distinct. Les réactions des otages peuvent varier considérablement en fonction de divers facteurs, notamment la nature de la prise d’otages, la personnalité des otages et des ravisseurs, et d’autres circonstances spécifiques à chaque situation.

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Madredios

Une seule question à poser : « De quel droit le groupe terroriste prend-t-il des otages ? »
Le HamaSS ne fait qu’appliquer ce geste, hérité de 1200 ans de razzias et de massacres, à travers le Moyen-Orient, l’Afrique et le Magreb.
Imaginez si Hitler avait envoyé des troupes en Angleterre, pour capturer 1000 otages anglais pour les ramener à Berlin.
La Guerre aurait-elle pris une autre forme ?

Adam

La captivité n’est pas un signe d’humanité. C’est une torture physique et morale insupportable car longue. Les sourires affichés au moment de la libération ne doivent pas cacher la réalité.

Merci

C’est une technique que les bourreaux utilisent vis-à-vis de leurs victimes pour faire croire que Tout va bien en exemple les nazis pendant la deuxième guerre mondiale dans les camps de concentration ils ont fait croire au monde entier en filmant des scènes des captifs qui mangent à leurs faim, étaient propres et souriant devant la Croix-Rouge, une honte cette organisation car tout le monde savait que c’était faux