Un universitaire américain fausse les statistiques du Guardian pour comparer Gaza aux pires génocides récents

Les statistiques ont été utilisées de manière dévastatrice depuis le déclenchement de la guerre du 7 octobre .

Depuis les bilans de morts répertoriés par le Hamas dans la bande de Gaza jusqu’aux différends sur le nombre de camions d’aide entrant dans la bande, la diffusion de données trompeuses ou carrément fausses a considérablement nui à la réputation d’Israël.

Le dernier exemple de telles statistiques utilisées pour diffamer Israël se présente sous la forme d’un article d’opinion d’Alan J Kuperman, professeur à l’Université du Texas à Austin, dont les recherches se concentreraient sur les causes et la prévention du génocide.

Malheureusement, l’expertise de Kuperman dans le crime de génocide ne l’a pas empêché de falsifier ses calculs pour soi-disant plaider en faveur de la diffamation anti-israélienne la plus grande et la plus persistante qui existe : le génocide contre les Palestiniens.

Dans « Les morts civiles à Gaza rivalisent avec celles du Darfour – que les États-Unis ont qualifié de « génocide » » , l’universitaire affirme que « le taux de mortalité à Gaza a égalé ou dépassé celui de trois autres cas récents que les présidents américains ont qualifiés de « génocide » ».

En comparant la guerre à Gaza au déclenchement de la guerre toujours en cours au Darfour en 2003, Kuperman écrit que de « fin 2003 au début 2004 », jusqu’à 10 000 civils ont été tués par mois, en plus du déplacement de 2 millions de civils.

Il compare ensuite cela à Gaza, affirmant qu’Israël a riposté au massacre du Hamas du 7 octobre « en attaquant Gaza de manière si aveugle que près de 20 000 Palestiniens, principalement des civils, ont été tués au cours des deux premiers mois seulement ».

«En janvier, un responsable américain a confirmé que ‘plus de 25 000 civils avaient été tués’. Les responsables de Gaza affirment désormais que le bilan dépasse les 33 000 personnes. Netanyahu lui-même a reconnu 28 000 morts », ajoute-t-il.

Kuperman soutient que ces chiffres démontrent que « le taux de massacre de civils à Gaza est à peu près équivalent à celui du Darfour et plus élevé que dans les deux autres cas récents, que notre gouvernement a tous qualifiés de « génocide » ».

Une leçon sur les statistiques biaisées
Premièrement, le titre de l’article de Kuperman affirme que « les morts civiles à Gaza rivalisent avec celles du Darfour », ce qui implique de manière trompeuse qu’il y a eu un nombre de morts équivalent. Mais dans son article, Kuperman ne précise pas le nombre total de civils tués au Darfour, se référant plutôt au nombre moyen de personnes décédées au cours d’une période indéfinie depuis le début du conflit au Darfour.

Il affirme que le nombre de morts à Gaza a atteint 33 000 au cours des six mois écoulés depuis le début de la guerre (une moyenne de 5 500 par mois). Cependant, il affirme ensuite que le « taux de massacres de civils » correspond à celui du Darfour, où 10 000 personnes ont été tuées « entre fin 2003 et début 2004 ». De manière trompeuse, il compare en réalité les deux premiers mois de la guerre du 7 octobre, au cours de laquelle 20 000 personnes ont été tuées à Gaza. Parmi eux, 7 000 ont été confirmés comme étant des terroristes du Hamas, ce qui a entraîné la mort de 13 000 civils.

De plus, Kuperman ne fournit pas les mesures nécessaires à une comparaison approfondie. Nous ne connaissons pas la période exacte des décès au Darfour, ni la taille de la population de Gaza et du Darfour à l’époque.

En 2003, la population du Darfour s’élevait à 6 millions d’habitants, soit trois fois plus que celle de Gaza, qui en compte 2 millions. Par ailleurs, aucune information n’est donnée sur les paysages géographiques des conflits. Israël combat les terroristes à Gaza, une enclave densément peuplée de 141 milles carrés, tandis que le Darfour est constitué de plaines vallonnées s’étendant sur plus de 170 000 milles carrés.

Il est intéressant de noter que si l’on appliquait le calcul du « taux de mortalité des civils » de Kuperman pour étayer une affirmation de génocide, cela révélerait que le massacre du 7 octobre, qui a fait 1 200 victimes massacrées en 12 heures – soit un taux de 100 personnes par heure – a le même impact. taux de mortalité le plus élevé de tous.

Kuperman termine l’article en appelant les gens à considérer les « faits » avant de défendre la campagne militaire israélienne à Gaza.

Quel dommage qu’il n’ait pas pris à cœur ses propres conseils avisés avant de publier un article aussi trompeur.

JForum.fr avec  HonestReporting 

Rachel O'Donoghue

Rachel O’Donoghue
Née à Londres, en Angleterre, Rachel O’Donoghue a déménagé en Israël en avril 2021 après avoir passé cinq ans à travailler pour divers titres de journaux nationaux au Royaume-Uni. Elle a étudié le droit à l’Université de droit de Londres et a obtenu une maîtrise en journalisme multimédia à l’Université de Kent.

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ulysse75010

Il est extraordinaire de voir que le Hamas (renommé Ministère de la Santé) peut tenir des statistiques à l’unité près au jour le jour alors qu’il a fallu des semaines pour que les israéliens dénombrent les morts du 7 octobre.

Franck DEBANNER

Les déchets nazislamistes c’est comme les propagandistes. On n’en détruit jamais assez. Plus le tonnage détruit est gros, meilleur c’est. ⅘

Damran

D’innombrables fouille-merdes sont au travail pour chercher de prétendus manquements de Tsahal à Gaza, mais comme ils n’en trouvent pas, alors, ils reprennent les délires haineux et diffamatoires d’Al Jazzera, la chaîne Qatarie. 
Comme d’habitude, les chaînes d’infaux en continu, reprennent ces saloperies, les valident, et les diffusent sans aucune vérification/recoupement. 
Il y a de grandes chances pour que ce minable « statisticien » soit au service du Qatar et de sa chaîne de la haine Al Jazeera.
Un expert en statistiques a déjà démontré que les chiffres des morts/blessés annoncés par le hamas étaient erronés/falsifiés/trop élevés/incohérents. 
Pourquoi ne pas exiger une confrontation de leurs études respectives ?
Par contre, personne n’a posé la bonne question : 
Qui sont ceux qui tuent régulièrement des soldats de Tsahal à Gaza ? 
Des femmes ? Des enfants ? Des vieillards ? Des civils qui crèveraient de faim ? 
Il y a de fortes chances qu’il s’agit d’enfants qui tirent avec des pistolets à eau !!!!!