Les États-Unis interdisent l’entrée des responsables chinois pour « répression » des minorités
Le chef de la diplomatie américaine Antony Blinken a annoncé mardi 22 mars dans un communiqué avoir imposé des « restrictions de visas à des responsables de la République populaire de Chine »soupçonnées de répression.
Les États-Unis ont interdit d’entrée un nombre indéterminé de responsables chinois au nom de leur participation présumée à une répression de minorités politiques ou ethniques, notamment des Ouïghours qui, selon Washington, sont victimes d’un génocide. Le chef de la diplomatie américaine Antony Blinken, dont le pays considère Pékin comme son principal rival stratégique, a annoncé mardi 22 mars 2022 dans un communiqué avoir imposé des restrictions de visas à des responsables de la République populaire de Chine.
Ces personnalités sont soupçonnées d’être responsables ou complices de politiques ou mesures visant à réprimer des responsables religieux ou spirituels, des membres de groupes ethniques minoritaires, des dissidents, des défenseurs des droits humains, des journalistes, des syndicalistes, des militants de la société civile et des manifestants pacifiques en Chine ou à l’étranger, selon le texte. Très vague, il ne précise ni le nombre de responsables visés, ni leur identité.
« Truffé de préjugés »
Ce communiqué américain est truffé de préjugés idéologiques et de mensonges (motivés par des considérations) politiques. Il s’agit d’une calomnie et d’une diffamation de la Chine, a réagi mardi Wang Wenbin, un porte-parole de la diplomatie chinoise. Nous exhortons les États-Unis […] à révoquer immédiatement ces prétendues sanctions contre ces responsables chinois, faute de quoi la Chine ripostera assurément par des mesures similaires, a-t-il souligné lors d’un point presse régulier.
Antony Blinken dénonce dans son communiqué les tentatives de harcèlement, d’intimidation, de surveillance et d’enlèvement contre les personnes visées. Le secrétaire d’État américain appelle notamment Pékin à cesser de tenter de faire taire les militants ouïghours américains. Nous appelons le gouvernement chinois à mettre fin à son génocide et ses crimes contre l’humanité en cours au Xinjiang, à ses politiques répressives au Tibet, à son tour de vis contre les libertés fondamentales à Hong Kong, note Antony Blinken.
Le Xinjiang (nord-ouest de la Chine) et d’autres provinces du pays ont été frappés pendant plusieurs décennies, et notamment de 2009 à 2014, par des attentats sanglants attribués à des islamistes ou des séparatistes ouïghours. Des études occidentales accusent Pékin d’avoir interné dans des camps au moins un million de personnes, majoritairement ouïghoures, d’effectuer des stérilisations et avortements forcés ou encore d’imposer du travail forcé.
La Chine dément ces accusations, résultat selon elle d’interprétations volontairement malveillantes de documents officiels, et présente les camps comme des centres de formation professionnelle destinés à éloigner les habitants de l’extrémisme religieux.
Les États-Unis interdisent d’entrée des responsables chinois pour « répression » des minorités
Ouest-France avec AFP
« Nous appelons le gouvernement chinois à mettre fin à son génocide et ses crimes contre l’humanité en cours au Xinjiang, à ses politiques répressives au Tibet, à son tour de vis contre les libertés fondamentales à Hong Kong », note Antony Blinken dans le communiqué publié le 22 mars 2022. | TINGSHU WANG/ REUTERS
Me tromperai-je ou les américains veulent allumer le feu avec la Chine après avoir provoqué Poutine en Ukraine ? N’oublions pas que c’est contre l’installation de l’OTAN en Ukraine qui fait que les russes occupent le terrain. Zelenski semble vouloir provoquer une guerre mondiale pour satisfaire son ego, et l’Amérique se sert de lui. ne serait-ce pas le chant du cygne pour les Américains ?