Le Hamas retarde la libération des otages, invoquant des violations israéliennes

Le Hamas a annoncé qu’il retarderait jusqu’à nouvel ordre la libération d’otages israéliens prévue le 15 février en raison des violations présumées de l’accord de cessez-le-feu par Israël, a déclaré un porte-parole du groupe terroriste.

Abu Obeida, porte-parole des Brigades Al-Qassam du Hamas, a publié une déclaration sur Telegram selon laquelle le groupe terroriste avait « surveillé » les violations israéliennes au cours des trois dernières semaines, l’accusant spécifiquement de retarder le retour des Gazaouis qui ont fui le nord de la bande de Gaza, de cibler les Gazaouis avec des bombardements et des tirs, et de ne pas autoriser l’entrée de fournitures.

« En conséquence, la remise des prisonniers sionistes qui devaient être libérés samedi prochain sera reportée jusqu’à nouvel ordre, et jusqu’à ce que l’occupation s’engage à compenser rétroactivement les semaines passées », a-t-il déclaré.

Le Hamas a affirmé avoir rempli « toutes ses obligations ».

Le ministre israélien de la Défense, Israël Katz, a qualifié l’annonce du Hamas de « violation flagrante du cessez-le-feu ».

« J’ai demandé à l’armée israélienne de se préparer au plus haut niveau d’alerte pour tout scénario possible à Gaza et de protéger les communautés [frontalières]. Nous ne reviendrons pas à la réalité du 7 octobre », a déclaré M. Katz.

La déclaration du groupe terroriste intervient deux jours après que le Hamas a libéré trois prisonniers israéliens: Or Levy, 34 ans, Eli Sharabi, 52 ans, et Ohad Ben Ami, 56 ans. Ils étaient dans un état fragile et émacié après 491 jours de captivité suite à leur enlèvement lors de l’attaque du 7 octobre 2023.

Le président américain Donald Trump s’est déclaré choqué dimanche par leur état, les comparant à des survivants de l’Holocauste.

« À un moment donné, nous allons perdre patience » avec le Hamas, a-t-il averti. « Ils [les otages] ont l’air de ne pas avoir mangé depuis un mois. Il n’y a aucune raison à cela. Je ne sais pas combien de temps encore nous pourrons supporter cela. »

*Déclaration commune du mouvement Ordre 9 et de plusieurs familles d’otages : « Si l’accord n’est pas maintenu et que les otages ne sont pas libérés samedi, nous bloquerons les camions d’aide au Hamas dimanche. » *
« Suite à la menace du porte-parole du Hamas selon laquelle l’organisation terroriste meurtrière ne respectera pas l’accord et ne libérera pas les otages samedi prochain, nous exigeons que le gouvernement israélien et le Premier ministre arrêtent immédiatement tous les camions qui renforcent le Hamas.

Une délégation israélienne est arrivée à Doha , au Qatar, le 8 février, pour poursuivre les négociations avec le Hamas concernant la deuxième phase du cessez-le-feu. L’envoyé spécial des Etats-Unis au Moyen-Orient, Steve Witkoff, assure la médiation de la dernière série de pourparlers.

Selon les estimations israéliennes, 76 otages du Hamas sont toujours détenus à Gaza, dont 73 enlevés lors des attaques du 7 octobre.

JForum.fr avec jns

Des terroristes du Hamas et de ses Brigades Al-Qassam remettent des otages israéliens à la Croix-Rouge, dans le cadre de l’accord de cessez-le-feu entre Israël et le Hamas, à Deir al Balah, le 8 février 2025. Photo d’Ali Hassan/Flash90.

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Alain

Je n’ai pas encore compris comment on pouvait nourrir un ennemi qui veut votre destruction.
La seule issue cette guerre de 70 ans, c’est la destruction du hamaSS.

Asher Cohen

L’arrêt de la libération des otages, et la rupture probable du ceasefire qui va suivre, étaient attendus dans de nombreuses chancelleries du Monde. Trump n’a pas attendu la libération de tous les otages pour annoncer la délocalisation des gazaouis sans espoir de retour, et Katz n’a pas non plus attendu pour ordonner à l’armée d’organiser cette délocalisation. Tout en acceptant le ceasefire, Netanyahou a toujours maintenu que la guerre se poursuivra jusqu’à l’élimination totale du hamas à gaza, et il a envoyé sans mandat, à Doha, les négociateurs pour la seconde phase du ceasefire. De plus le doute est permis quand on voit qu’Israël libère TROP largement des centaines d’arabes tueurs de nombreux Juifs, et ouvre TROP facilement le corridor stratégique de Netzarim permettant ainsi à 500.000 gazaouis de retourner au nord de gaza, quasi totalement détruite.

Il y a forcément une ou des raisons pour lesquelles le hamas, qui criait victoire, agit ainsi et reprend une attitude d’inférieur. Il n’avait plus que 9 otages vivants à restituer d’ici le premier mars, soit seulement 3 otages par semaine. Les otages sont la seule arme qu’il lui reste, il ne tire plus de roquettes sur Israël. Mais quel est encore son but de guerre, à ce stade? Attendons la suite des évènements. Tout est bien mystérieux et l’actualité est très chargée actuellement.

Sam de BEO

Le hamas sait qu’il a affaire à des Juifs tremblant de peur, alors qu’il est nettoyé, liquidé et vaincu comme aucune organisation terroriste ne l’a été, sauf le hezbollah
nettoyé en quelques jours. Il profite et c’est normal d’une couardise endémique des dirigeants Juifs. Les jeunes soldats de Tsahal qui ont donné leur vie pour Israël, devraient faire des bonds dans leurs tombes s’ils voient à quels points nos dirigeants sont des mauviettes.

Asher Cohen

Le hamas n’est sûrement pas vaincu puisqu’après 16 mois de guerre, sur une bande de terre de 40 km sur 10, et face à un ennemi dépourvu de blindés et d’aviation, l’armée de terre a lamentablement échoué à libérer les otages. Le temps d’Entebbe en 1976, où les Juifs ont réussi à libérer, d’un seul coup et à des milliers de km de leur base, plus d’une centaine d’otages, en n’ayant perdu qu’un seul homme, est bien loin. Les nouvelles générations n’arrivent pas à la cheville des générations d’Entebbe. Nous sommes la risée du Monde pour cela. Le hamas cherche à gagner du temps, attendant que l’Iran ait atteint la capacité nucléaire pour imposer sa loi à Israël.

Oui, Netanyahou est un faible. Il n’a pas eu le courage de changer les généraux de division de l’armée de terre, au motif qu’en temps de guerre cela ne se faisait pas. Il n’est donc pas du niveau de Clemenceau qui en 1914-18 n’hésitait jamais à changer les généraux.