Sur Twitter, les militants d’extrême-droite recourent désormais aux parenthèses inversées…
Après la parenthèse, la parenthèse inversée. Il y a un mois, 20 Minutes vous parlait de l’« écho », code utilisé par les suprématistes américains pour désigner les noms juifs. En fait, ces militants d’extrême droite encerclaient sur Twitter les noms à consonance juive de six parenthèses (ou parfois de crochets), pour encourager les trolls à harceler ces personnes.
Le symbole « écho » était surtout monté en puissance lorsque des soutiens de Donald Trump avaient apostrophé plusieurs journalistes américains par ce code, comme Jonathan Wiesman du New York Times et Julia Ioffe, auteure d’un portrait de l’épouse Trump dans GQ. Melania Trump avait déclaré que la journaliste avait « provoqué » ces attaques antisémites.
Un symbole difficilement détectable
En réaction, des journalistes, des militants pour l’égalité des droits et de simples utilisateurs de Twitter avaient à leur tour commencé à encercler leurs propres noms de parenthèses, rendant ainsi illisible l’opération des suprématistes. Mais ces derniers n’ont pas renoncé. Leur nouvelle trouvaille ? Placer les parenthèses à l’envers, cette fois-ci autour de leur propre nom, de cette manière :
« Les parenthèses inversées sont apparues récemment, mais il est difficile de dire exactement quand », avance le site Vocativ, qui a répertorié « des dizaines d’utilisateurs, la plupart fièrement affiliés à des causes néo-nazis et d’extrême droite, qui ont ajouté ces parenthèses à leur nom d’utilisateur au cours des dernières semaines ».
Le site estime que le symbole des parenthèses inversées a peut-être été choisi par ces suprématistes pour ne pas se faire repérer, puisqu’il est quasiment impossible de rechercher des parenthèses avec l’algorithme de Twitter.
Les médias français font tout pour associer Trump a l’extreme droite. Idem pour beaucoup de journalistes américains et parmi eux, malheureusement, des juifs.