Sur plusieurs façades d’immeubles du 14e arrondissement de la capitale, dessinées au pochoir bleu, des étoiles de David. À Vanves, Fontenay-aux-Roses, Aubervilliers ou Saint-Ouen, des tags similaires, immondes, disent la lâcheté de leurs auteurs. Leur antisémitisme, paré d’habits neufs, n’est en réalité l’expression que d’une seule et même haine, séculaire, celle des juifs. Depuis le 7 octobre, date du début du conflit entre Israël et le Hamas, 857 actes antisémites ont été recensés en France. « Autant en trois semaines » que « sur toute l’année écoulée », affirme Gérald Darmanin.

« Les juifs ne sont plus en sécurité en France »

Ces étoiles de David ont été dessinées au pochoir bleu sur plusieurs façades d’immeubles du XIVe arrondissement de Paris, a constaté mardi une journaliste de l’AFP.

L’enquête, ouverte pour dégradation du bien d’autrui aggravée par la circonstance qu’elle a été commise en raison de l’origine, la race, l’ethnie ou la religion, a été confiée au commissariat de police de l’arrondissement, a précisé le parquet, sollicité par l’AFP.

Ce délit est puni par une peine maximale de quatre ans d’emprisonnement et de 30.000 euros d’amende.

D’autres tags d’étoiles de David ont également été retrouvées hier en région parisienne, notamment à Saint-Ouen, Aubervilliers ou encore Issy-les-Moulineaux.

« Les juifs ne sont plus en sécurité en France », dit une coiffeuse menacée

Une enquête a été ouverte après que Delphine, une coiffeuse, a reçu des menaces à caractère antisémite à son salon. Elle dit aujourd’hui avoir peur de sortir.

 Delphine, coiffeuse à Paris, a subi des menaces : « J’ai une mezouza qui est posée. On doit mettre ça, c’est une protection pour nous, donc les gens savent que je suis juive. »

Trois jours après les attaques du Hamas, la coiffeuse a été visée pour ses convictions religieuses : « J’ai trouvé un journal qui a été glissé à l’intérieur du salon. Par curiosité, j’ai ouvert ce journal qui était bien plié, et j’ai trouvé des versets du Coran satanique. » La coiffeuse a alors demandé à l’un de ses voisins musulmans de lui expliquer la signification de ces versets : « Il n’a pas voulu me dire pour ne pas me blesser davantage« , confie-t-elle au micro de RTL.

Delphine n’avait jusqu’ici jamais été victime d’un acte antisémite : « Je suis blessée d’avoir reçu ça. Quand je sors de chez moi j’ai peur, quand je dépose ma fille à l’école, j’ai peur. On ferme nos maisons à double tour. Les juifs ne sont plus en sécurité en France », affirme-t-elle. La police a récupéré le journal et les versets du Coran. Une enquête est en cours.

Pour le personnel politique français, cette résurgence de l’abject est autant un douloureux rappel qu’une mise en garde: l’antisémitisme dont nous sommes aujourd’hui les témoins « prolonge aussi de vieilles traditions solidement ancrées », selon les mots de l’historien Jean-Numa Ducange dans le quotidien Libération. Un antisémitisme qui, dans l’histoire, « parcourt tout le spectre politique ».

« C’est le devoir de la République de protéger tous les juifs de France », a déclaré la première ministre dans l’hémicycle, mardi. Le nôtre est de ne jamais, face à de tels actes, céder à l’indifférence.

JForum.fr avec  Matthieu Le Gall , fr.euronews.com et  www.francetvinfo.fr

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Franck DEBANNER

Article pleurnicheur, désolant.

En Israël, aux USA et ici en francekipu, les Juifs tarés découvrent enfin, l’antisémitisme des déchets nazislamistes. Ils réalisent enfin que les déchets nazislamistes ne peuvent nuire en francekipu, seulement parce qu’ils sont PROTEGES, par la vermine au pouvoir, pour laquelle ils ont voté.

Les déchets, ça ne se combat pas.

Les déchets, ça se détruit.

Ca se détruit par tous les moyens, comme on peut.