Conflit au Yémen : Frappes des États-Unis et de la Grande-Bretagne contre les Houthis
Dans un nouvel épisode de l’escalade des tensions au Moyen-Orient, les États-Unis et la Grande-Bretagne ont lancé des frappes contre des positions des Houthis au Yémen, en réponse à une série d’attaques au drone et de tirs de missiles perpétrés par cette milice chiite soutenue par l’Iran. En réaction à ces actions, les États-Unis ont également réinscrit les Houthis sur la liste des « groupes terroristes ».
Mercredi dernier, un responsable américain a annoncé que jusqu’à 10 drones sans pilote, prêts à être lancés, avaient été neutralisés au Yémen. Ces attaques surviennent dans un contexte de tensions croissantes liées à la guerre à Gaza, les Houthis justifiant leurs actions comme une réponse aux opérations militaires israéliennes et une démonstration de solidarité envers les Palestiniens.
Les Houthis, contrôlant les régions les plus densément peuplées du Yémen, ont intensifié leurs attaques récemment, ciblant des navires commerciaux dans la mer Rouge et le golfe d’Aden. Cette campagne a eu des répercussions majeures sur le transport maritime international, perturbant le commerce entre l’Asie et l’Europe.
Plus tôt dans la journée, les Houthis ont revendiqué une opération contre un « navire marchand américain » dans le golfe d’Aden. Cela fait suite à des tirs de missiles sur le destroyer Gravely de la marine américaine. Ces attaques contre les navires dans la région ont généré des préoccupations quant à des perturbations majeures dans l’approvisionnement et ont alarmé les grandes puissances, craignant une extension du conflit régional.
Le président américain Joe Biden a affirmé en janvier que les frappes contre les positions des Houthis se poursuivraient, même s’il reconnaissait que cela ne garantirait pas la fin de leurs attaques. Le conflit au Moyen-Orient continue de susciter des inquiétudes internationales, notamment avec l’assaut israélien en cours dans la bande de Gaza, déclenché en réponse à une attaque surprise du Hamas en octobre dernier. Les chiffres du ministère de la Santé de Gaza indiquent près de 27 000 victimes depuis le début des combats.
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