A quelques heures d’intervalle, des commissions d’enquête parlementaires ont effectué une visite dans l’Etat hébreu, attirées par sa vieille expérience de la lutte antiterroriste.
«Israël, terre promise de l’antiterrorisme.» Tel pourrait être le nouveau slogan publicitaire de l’Etat hébreu, après les visites éclair que viennent d’y effectuer les commissions parlementaires d’enquête créées en France et en Belgique après les attentats de Paris et de Bruxelles. Certes, les élus français et belges ne s’étaient pas concertés, mais ils se sont rendus en Israël à quelques heures d’intervalle et ils y ont, au début de la semaine, effectué quasiment le même parcours obligé. A savoir : des rencontres avec des spécialistes de l’antiterrorisme issus du Shabak (la Sûreté générale) et de l’Aman (les renseignements militaires), ainsi que des intervenants appartenant à la police et au conseil national de sécurité (un organisme censé regrouper les différentes évaluations et élaborer des stratégies, mais sans efficacité réelle).
Constituée en février 2016 et présidée par le député du Rhône Georges Fenech (LR), la commission d’enquête française sur les attentats de Paris s’était déjà rendue en Belgique (à Molenbeek), en Grèce et en Turquie. En Israël, le clou de son séjour n’a pas été la courte et discrète rencontre de ses membres avec Benyamin Nétanyahou mais la visite guidée de l’aéroport Ben Gourion de Tel-Aviv. Car celui-ci passe pour «le plus sûr du monde» en raison des mesures de sécurité renforcée qui y sont appliquées depuis 1972, année de l’attaque sanglante menée par des membres de l’Armée rouge japonaise opérant pour le compte du Front populaire de libération de la Palestine (26 morts). Depuis, l’arsenal des mesures sécuritaires de l’aéroport n’a cessé d’être renforcé pour atteindre des sommets de sophistication. Ce n’est d’ailleurs pas un hasard si le responsable actuel de ce système – un ancien des commandos de marine israéliens qui a notamment séjourné à Paris pendant six mois pour y contrôler les passagers d’El Al qui embarquaient à destination d’Israël – se voit régulièrement proposer des ponts d’or à l’étranger.
Israël, France et Belgique sur le même bateau
Benyamin Nétanyahou et les responsables sécuritaires de l’Etat hébreu se sont en tout cas coupés en quatre pour accueillir les parlementaires français et belges à Jérusalem et à Tel-Aviv. Parce que leur visite aide à redorer le blason d’Israël sur la scène internationale et parce qu’elle conforte l’image de «fer de lance de la lutte antiterroriste» que cherche à donner de lui le Premier ministre de l’Etat hébreu.
et ils participent a cette mascarade organisee par pepere le 3 juin a paris
mdr!!
C’est drôle, les terroristes qui agressaient des israéliens, la France et l’Europe les appelaient des résistantants, et maintenant qu’ils sont agressés eux-même, viennent prendre des leçons en Israël.