Face au terrorisme islamiste, «les bougies, les nounours, ça ne suffit pas», alerte Mickaëlle Paty, sœur de Samuel
Depuis la mort de son frère, Mickaëlle Paty mène un combat acharné pour honorer la mémoire du professeur assassiné en 2020. Dans son livre, elle retrace les failles qui ont conduit à cet acte tragique et appelle à une prise de conscience collective face à la menace islamiste qui pèse sur les fondements de l’école.
Noah Sdiri
Un portrait hommage de Samuel Paty est accroché place Samuel Paty, devant le Lycee Carnot, à Cannes. SIPA / © SYSPEO
Le 16 octobre 2020, le meurtre sordide de Samuel Paty bouleversa la France. Sa sœur, Mickaëlle Paty, n’a depuis cessé de se battre pour faire la lumière sur les dysfonctionnements ayant conduit à ce drame. Dans son livre Le Cours de monsieur Paty coécrit avec Émilie Frèche et dont nos confrères du Figaro retracent les grandes lignes dans un article publié le 18 octobre, elle revient sur son combat, ainsi que sur les moments de douleur qui continuent de hanter sa famille. Le livre se veut à la fois un hommage à son frère et un appel à l’action contre l’obscurantisme.
À travers son ouvrage, Mickaëlle Paty, infirmière anesthésiste, tente de réhabiliter le travail de son frère, mais aussi de dénoncer les défaillances de l’administration et de la classe politique française. Elle explique les multiples renoncements qui ont permis la montée de l’extrémisme dans les établissements scolaires, et met en lumière le manque de soutien apporté aux enseignants face aux menaces. Face à la montée de l’obscurantisme religieux, « les bougies, les nounours et les fleurs, ça ne suffit pas », juge-t-elle et appelle à une mobilisation collective contre l’islamisme.
« On ne peut opposer la raison à des gens qui en sont totalement dépourvus »
Mickaëlle Paty décrit également les moments poignants vécus en famille, notamment lorsqu’elle a dû annoncer la mort de son oncle à ses enfants. Elle explique que c’est pour ses enfants qu’elle a abattu « un travail tentaculaire » pour reconstituer les faits, les responsabilités des uns et des autres. « Je pense que ce qui bloque, c’est qu’en France, on reste encore convaincus qu’on peut opposer la raison à des gens qui en sont totalement dépourvus ; ça ne peut pas marcher, en fait. »
Elle se montre également particulièrement critique de ces politiques qui, lors de l’hommage à son frère organisé à la Sorbonne, « sont là sans être là et regardent par terre ou fixent le plafond quand elle passe devant eux ».
le premier des Français MACRON est aussi le premier des peureux il n ose attaquer l action en FRANCE des islamistes ce qui leur permet de s étendre.