Le triste anniversaire du bébé Kfir Bibas

Le triste anniversaire de Kfir Bibas, retenu en captivité : Douleur pour la famille

La maison de la famille Bibas, autrefois emplie de bonheur, est maintenant plongée dans la tristesse alors qu’elle se prépare à célébrer le premier anniversaire de Kfir Bibas en captivité sous le Hamas. Les ballons d’anniversaire pendent désormais entre les taches de sang et les impacts de balles, témoins des moments difficiles qu’a traversés la famille.

Kfir Bibas n’avait pas neuf mois le 7 octobre quand des commandos du mouvement islamiste Hamas l’ont enlevé à Nir Oz, un kibboutz du sud d’Israël, proche de la bande de Gaza. Avec son duvet de cheveux roux et son doudou éléphant rose, il est devenu le symbole de la barbarie du Hamas. Le plus jeune des quelque 250 otages aurait dû, le 18 janvier, fêter son premier anniversaire.

Kafir Bibas et son frère sont devenus un symbole dans cette guerre, étant les seuls enfants qui n’ont pas été libérés depuis 103 jours. La famille, bouleversée par la situation, se souvient de la dernière correspondance avec le père, Jordan. Les frères et sœurs des enfants retenus, comme Kfir Brodach et Emily Hand, ont envoyé leurs vœux d’anniversaire, exprimant l’espoir de les voir bientôt.

Le proche de la famille, Yossi Schneider, exprime sa frustration envers les décideurs, les qualifiant de lâches. Il est indigné que la tête de Sinwar, un responsable du Hamas, semble prendre plus d’importance que le retour de Kafir à la maison. Pour lui, quelque chose est profondément brisé dans ceux qui prennent de telles décisions.

La maison qui aurait dû être remplie de joie pour l’anniversaire de Kfir est désormais marquée par la tristesse. Les images de la famille Bibas kidnappée à Gaza ont choqué tout un pays, et la situation demeure difficile. Le père, Jordan, a trouvé le temps de communiquer avec sa famille malgré les circonstances difficiles. Les échanges ont été empreints de peur et d’incertitude, avec la menace constante qui plane sur la vie des enfants.

Yossi, le père, ne peut contenir sa colère envers les décideurs qui semblent accorder plus d’importance à des figures politiques qu’au retour de Kfir. Il souligne que la vie de son enfant est en jeu et que la priorité devrait être de le ramener à la maison, plutôt que de se concentrer sur des questions politiques éphémères.

La famille Bibas continue de vivre dans l’attente, espérant que Kafir sera libéré de sa captivité. En ce jour d’anniversaire, plutôt que des rires d’enfants et des festivités, la maison résonne du vide laissé par l’absence de Kfir, symbolisant une année de douleur et d’angoisse pour cette famille meurtrie.

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