En Septembre 2014, il a été révélé que le Shin Bet conjointement avec le Shabak en soutien à une opération de Tsahal avaient permis de déjouer des opérations terroristes d’envergure en mettant la main sur de vastes infrastructures militaires du Hamas, qui couvraient toute la Judée et la Samarie, et recrutait pour former des unités militaires capables de mener des attaques contre Israël. Les siège de la direction des opérations et des infrastructures contrôlée par le Hamas se trouve en Turquie, et comprend des membres du Hamas qui ont été formés à l’étranger, puis placés en Judée et Samarie pour mener des opérations terroristes.

L’opération conjointe a permis d’arrêter 93 suspects, dont 46 ont été interrogés par le Shin Bet.

L’opération a également permis de saisir 24 fusils M16, sept lance-roquettes qui se portent à l’épaule, des matériaux explosifs, et environ 150 000 dollars en espèces.

Ces structures souterraines du Hamas nouvellement mises sur pied ont été impliquées dans l’enlèvement de trois garçons juifs qui ont conduit à l’Opération bordure protectrice contre Gaza en 2014.

Or, selon un rapport publié dans Haaretz, le Shin Bet exige que les militaires abandonnent les poursuites contre les terroristes préférant marchander des accords avec les défendeurs arabes, qui recevront des peines particulièrement légères compte tenu de la gravité des faits et de l’étendue des infrastructure du Hamas qui se renforce à grande échelle en Judée et Samarie. Le rapport suggère que la raison de ces ‘arrangements’ et des peines extrêmement légères sont motivées par des craintes du Shin Beth qui cherchent à éviter que ses agents soient obligés de témoigner devant le tribunal sur les méthodes d’interrogatoire utilisées contre les détenus dans cette affaire.

Selon le site Internet du Shin Bet, le Hamas est très motivé pour ouvrir un second front contre Israël en Judée et Samarie, dans le cadre de son plan visant à déstabiliser l’Autorité palestinienne.

En 1987, après des plaintes au sujet de l’usage excessif de la violence, la Commission Landau composée d’un panel de trois-hommes mis en place par le gouvernement israélien, a élaboré des lignes directrices recommandant des « pressions physiques modérées » lorsque cela est nécessaire seulement.

En 1994, le contrôleur de l’Etat et plus tard la juge de la Cour suprême, Miriam Ben-Porat, a découvert que ces règlements ont été violés et que des hauts commandants du Shin Bet ne l’empêche pas.

En 1999, la Cour suprême a reçu des pétitions dénonçant les méthodes du Shin Bet, réputées musclées, consistant à secouer de façon répétée le torse du suspect, afin de provoquer un balancement rapide de la tête, » ou à maintenir le suspect menotté dans une position douloureuse pendant une longue période de temps, dans la position de la grenouille par exemple, une position à genoux particulièrement pénible qui occasionne une pression sur le pointe des orteils. » La Cour, dans un annoncé de décision historique, a statué que le Shin Bet n’avait pas le pouvoir, même en cas de « nécessité » pour sa défense, d’utiliser ces méthodes.

Le Shin Bet affirme qu’il utilise maintenant seulement les méthodes d’interrogatoire psychologiques, bien que B’Tselem et Amnesty International continuent de l’accuser d’utiliser la torture.

JNi.media

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AYIN BEOTHY

@Disraeli
Exactement. La Cour Suprême trahit Israël au nom du droit des terroristes à terroriser.

Disraeli

La Cour suprême préconise aussi de n’autoriser à Tsahal que des pistolets à bouchon et à eau et au Shin Bet de ne mener les interrogatoires que courtoisement autour du thé/café servi avec de petits gâteaux.