Le retour des éclats de rires, inédits (21) Vidéo
par Jforum
Au lever du jour, un rabbin demande à ses étudiants: “Comment reconnaître le moment où la nuit s’achève et le jour se lève ?
– Lorsque l’on peut distinguer un mouton d’un loup, répond un étudiant.
– Non, ce n’est pas la réponse, dit le rabbin.
– Quand on peut faire la différence entre un figuier et un olivier, suggère un autre.
– Non, ce n’est pas la réponse, dit le rabbin.
– Alors comment, demandent les étudiants en chœur ?
– Au moment où, voyant un inconnu, nous reconnaissons en lui un frère, alors le jour se lève et la nuit prend fin.”
Que dit James Bond à la fin
d’un bon repas dans un restaurant chinois ? « My nem is bon ». |
Ça n’est pas parce que
Democrite était un démocrate qu’Hippocrate fut nécessairement un hypocrite … |
Rebecca vient de créer un cabinet d’avocat et elle recherche une collaboratrice.
Sa secrétaire lui dit:
– je vous ai présenté Dinah qui est une personne très sérieuse. Pourquoi ne l’engagez vous pas ?
-C’est simple ! Elle avait été fiancée à mon mari avant qu’il ne m’épouse et j’ai appris qu’elle avait très vite rompu leurs fiançailles.
Je ne veux pas prendre pour collaboratrice une femme qui soit plus intelligente que moi.
Le Silence des Agneaux, c’est
bien le film avec Jodie Faut s’taire ? |
Une dame va renouveler son passeport. Le fonctionnaire lui demande:
– Combien d’enfants avez-vous ?
La femme lui répond:
– 10, monsieur.
– Et leurs prénoms ?
– Bernard, Bernard, Bernard, Bernard, Bernard, Bernard, Bernard, Bernard, Bernard et Bernard.
– Ils s’appellent tous Bernard ? Et, comment vous faites pour les appeler quand ils jouent tous dehors, par exemple ?
– Très simple, je crie Bernard et ils rentrent tous.
– Et si vous voulez qu’ils passent à table ?
– Pareil. Je crie Bernard et tous se mettent à table.
– Mais, et si vous voulez parler particulièrement avec l’un d’entre eux, comment vous faites ?
– Ah! Dans ce cas-là, je l’appelle par son nom de famille…
Ma science infuse Servez-vous |
Un jour de 1956 en Alsace je vois passer un enterrement. Sur le corbillard écrit en lettre d’or gothiques sur fond noir est écrit « P.F. »… Je demande la signification à un vieux Monsieur à côté de moi:
– « Pardon Monsieur Qu’est-ce que ça veut dire ? « …
Le vieux Monsieur me réponds en riant:
– » Ach ! Ça mon garzon ça veut dire… » Pon Foyache ».
« Il vaut mieux qu’il pleuve un
jour comme aujourd’hui qu’un
jour où il fait beau »
(Pierre Dac)
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Pierre Dac répond à Philippe Henriot sur les ondes, mai 1944
«M. Henriot s’obstine; M. Henriot est buté. M. Henriot ne veut pas parler des Allemands. Je l’en ai pourtant prié de toutes les façons : par la chanson, par le texte, rien à faire. Je ne me suis attiré qu’une réponse pas du tout aimable – ce qui est bien étonnant – et qui, par surcroît, ne satisfait en rien notre curiosité. Pas question des Allemands. Le problème de la déportation; Laissez-moi vous rappeler, en passant, que mes parents, mes grands-parents, mes arrière-grands-parents et d’autres avant eux sont originaires du pays d’Alsace, dont vous avez peut-être, par hasard, entendu parler ; et en particulier de la charmante petite ville de Niederbronn, près de Saverne, dans le Bas-Rhin. C’est un beau pays, l’Alsace, monsieur Henriot, où depuis toujours on sait ce que cela signifie, la France, et aussi ce que cela signifie, l’Allemagne. Des campagnes napoléoniennes en passant par celles de Crimée, d’Algérie, de 1870-1871, de 14-18 jusqu’à ce jour, on a dans ma famille, Monsieur Henriot, lourdement payé l’impôt de la souffrance, des larmes et du sang. Voilà, monsieur Henriot, ce que cela signifie pour moi, la France. Alors, vous, pourquoi ne pas nous dire ce que cela signifie, pour vous, l’Allemagne ? Un dernier détail: puisque vous avez si complaisamment cité les prénoms de mon père et de ma mère, laissez-moi vous signaler que vous en avez oublié un celui de mon frère. Je vais vous dire où vous pourrez le trouver ; si, d’aventure, vos pas vous conduisent du côté du cimetière Montparnasse, entrez par la porte de la rue Froidevaux ; tournez à gauche dans l’allée et, à la 6e rangée, arrêtez-vous devant la 8e ou la 10e tombe. C’est là que reposent les restes de ce qui fut un beau, brave et joyeux garçon, fauché par les obus allemands, le 8 octobre 1915, aux attaques de Champagne. C’était mon frère. Sur la simple pierre, sous ses nom, prénoms et le numéro de son régiment, on lit cette simple inscription: « Mort pour la France, à l’âge de 28 ans ». Voilà, monsieur Henriot, ce que cela signifie pour moi, la France. Bonne nuit, Monsieur Henriot. Et dormez bien.» Pierre Dac, «Bagatelle pour un tombeau», Radio-Londres, 11 mai 1944. |
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