L’objectif financier était prévu pour 2020 mais il a été atteint dès la fin de 2016 : la dette publique d’Israël a frôlé les 60% en 2016, exactement 60,4%. À l’origine de ce résultat inattendu : la hausse des recettes fiscales qui est liée à la surchauffe sur le marché de l’immobilier, dans un environnement d’inflation et de taux d’intérêt particulièrement bas.

CRITÈRES DE MAASTRICHT

Israël n’est pas tenu de respecter les « critères de Maastricht » qui n’engagent que les pays membres de l’Union Européenne. En revanche, Israël peut s’enorgueillir d’avoir atteint la maitrise de sa dette publique comme l’impose un des critères établis lors du traité de Maastricht signé par les membres de l’UE en 1992, dans le cadre de la mise en place de l’Union économique et monétaire européenne.

Le critère de stabilité des finances publiques stipule que la dette publique (ensemble des emprunts contractés par l’État et l’ensemble des administrations publiques, dont les organismes de sécurité sociale) doit être inférieure à 60 % du PIB.

À la fin 2016, la dette publique d’Israël est passée à 60,4% du PIB. La baisse a été régulière et forte tout au long des six dernières années : en 2010, le rapport dette/PIB d’Israël était de 69,3%.

NOUVEL EMPRUNT EN EUROS

La baisse de la dette publique permet à Israël d’emprunter, à l’étranger, à des taux bas pour ses besoins courants. C’est ainsi qu’en fin de semaine dernière, Israël a levé un emprunt de 2,25 milliards d’euros, rémunéré au taux de 2,375%. Après trois années d’absence, Israël a donc fait son retour sur le marché de la dette en euros, signant la plus grosse émission de son histoire dans la monnaie unique.

La levée de fonds a eu lieu depuis Londres en présence la directrice israélienne du Trésor, Michal Abadi-Boyanjo ; elle a été coordonnée avec des investisseurs d’autres places financières européennes comme Paris, Munich et Francfort. La demande des investisseurs, essentiellement institutionnels, fut au rendez-vous puisque les demandes ont totalisé sur un montant proche des dix milliards d’euros.

Jacques Bendelac (Jérusalem) – Israël Valley

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gerardn

Tout cela s’explique par un PIB en hauue du fait de la hausse des prix ( immobilier, alimentaire, energie, services ect ), avec en corollaire la chute du pouvoir d’achat des israéliens. Enfin n’oublions pas la situation tout a fait exeptionnelle du budget de l’état qui est excédentaire et dont l’excédent n’est pas reinvesi dans les services publics santé, routes, transports education ) , mais placé. En fait l’exedent budgetaire corresponds à une confiscation du pouvoir d’achat via les impôts très lourds.Bibi te son équipe devraient comprendre que les resultats financiers d’Israël ne doivent pas se faire au détriment de la population Bibi gèree un etat et non une entreprise.Isrel se situ au 3eme rang des pays les plus inégalitaires de l’OCDE .Ceci explique cela.