« Le Qatar a toujours la plus grande influence sur le Hamas »

Les responsables israéliens reconnaissent que la situation actuelle constitue effectivement un cessez-le-feu, permettant au Hamas de se regrouper et de retrouver ses forces.

Selon Axios , les négociations à venir seront les premières depuis l’entrée en fonction du président américain Donald Trump le 20 janvier et depuis l’accord initial entre Israël et le Hamas qui a établi un cessez-le-feu de 42 jours à Gaza, qui a pris fin la semaine dernière après avoir obtenu la libération de 33 otages, vivants et décédés.

L’administration Trump fait pression pour qu’un accord soit conclu qui garantirait la libération de tous les otages restants, prolongerait le cessez-le-feu jusqu’au ramadan et à la Pâque, et conduirait potentiellement à une trêve à long terme.

Plusieurs rencontres ont eu lieu entre les dirigeants du Hamas et l’envoyé spécial américain pour les otages, Adam Boehler , a confirmé dimanche à Reuters Taher al-Nono, un haut responsable du groupe terroriste.

Boehler a affirmé que le Hamas avait proposé un échange de prisonniers contre des otages – la libération des 59 otages restants à Gaza, vivants ou décédés, contre un nombre indéterminé de terroristes palestiniens dans les prisons israéliennes. Le groupe terroriste avait également suggéré une trêve de cinq à dix ans, « pendant laquelle le Hamas déposerait toutes les armes et où les États-Unis aideraient ainsi que d’autres pays [à] garantir qu’il n’y aura pas de tunnels, que rien ne sera pris du côté militaire et que le Hamas ne s’impliquera plus dans la politique à l’avenir. »

L'envoyé américain pour les otages, Adam Boehler, s'exprime lors d'une cérémonie de lever du drapeau américain sur les otages et les détenus injustifiés au département d'État à Washington, DC, le 6 mars 2025. Photo de Jim Watson/AFP via Getty Images.

L’envoyé américain pour les otages, Adam Boehler, s’exprime lors d’une cérémonie de lever du drapeau américain sur les otages et les détenus injustifiés au département d’État à Washington, DC, le 6 mars 2025. Photo de Jim Watson/AFP via Getty Images.

 

La délégation israélienne qui doit partir lundi pour des négociations à Doha concernant la deuxième phase de l’accord sur les otages avec le Hamas comprendra M. de l’Agence de sécurité israélienne (Shin Bet) ainsi que des représentants du Mossad et d’autres branches de l’appareil sécuritaire israélien.

Les membres de la délégation devraient rester au Qatar pendant environ deux jours. Un responsable israélien a déclaré que malgré la complexité de la médiation qatarie, le riche émirat continue d’exercer la plus grande influence sur le Hamas.

Les discussions se dérouleront sur la base du « Cadre Witkoff », accepté par Israël. Israël devrait toutefois faire preuve de souplesse si une dynamique positive se développe au cours des pourparlers.

Selon le cadre, la moitié des otages vivants et les corps des personnes décédées seraient libérés le premier jour de l’accord. Si un accord sur un « cessez-le-feu permanent » est conclu, les otages restants et les corps seraient libérés à la fin du processus.

Les responsables israéliens reconnaissent que la situation actuelle constitue effectivement un cessez-le-feu, permettant au Hamas de se regrouper et de se renforcer en prévision d’une éventuelle reprise des hostilités, ce qui pourrait rendre son élimination éventuelle plus difficile. Cependant, selon le haut responsable israélien, la période de calme revêt une importance stratégique plus grande pour Israël, qui se prépare également à un futur conflit avec des forces renforcées et des plans opérationnels actualisés.

Le Hamas détient 59 otages, et l’armée israélienne a confirmé que 35 d’entre eux étaient morts. Les services de renseignements israéliens estiment que 22 d’entre eux sont en vie, tandis que l’état de santé de deux autres reste incertain. Parmi les otages figurent cinq Américains, dont Edan Alexander, 21 ans, qui serait en vie.

JForum.fr avec Israel Hayom et jns

Le président égyptien Abdel Fattah al-Sissi rencontre l’émir du Qatar, Cheikh Tamim bin Hamad al-Thani dans la capitale Doha, le 13 novembre 2022 ©AFP – Qatar Emiri Diwan / AFP

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Pauliltique

Il faut faire pression sur le qatar islamiste pour qu’ il fasse pression sur les groupes islamistes.