Le prince Harry va-t-il être prié de quitter les États-Unis?

Dans son autobiographie, le duc de Sussex avoue avoir consommé de la cocaïne, fumé du cannabis et absorbé des champignons hallucinogènes. Ce qui pourrait lui coûter son visa.

Les révélations d’Harry dans son autobiographie pourraient lui coûter son visa aux Etats-Unis.

Les révélations d’Harry dans son autobiographie pourraient lui coûter son visa aux Etats-Unis. AFP

Le prince Harry pourrait être exclu des États-Unis, après avoir admis qu’il a consommé de la drogue, dans son autobiographie à paraître mardi, «Le suppléant». Le duc de Sussex avoue avoir consommé de la cocaïne, fumé du cannabis et absorbé des champignons hallucinogènes.
Selon la presse, un visa peut être refusé, aux Etats-Unis, en raison d’antécédents en rapport avec des substances illégales. Harry pourrait donc se voir prié de quitter le territoire, lors du renouvellement de son autorisation de séjour.
Dans «Le suppléant», Harry reconnaît avoir, notamment, consommé de la cocaïne à 17 ans, lors d’un week-end. Mais aussi des champignons hallucinogènes, lors d’une soirée en compagnie de vedettes américaines. Il a également révélé avoir fumé du cannabis, après son premier rendez-vous avec Meghan.
En principe, note la presse britannique, les candidats au visa américain ayant consommé de la drogue se voient refuser l’entrée dans le pays. Dès lors, Harry a-t-il menti sur son passé, lors de sa demande?
Par ailleurs, nul ne sait si Harry est au bénéfice d’un visa de conjoint – obtenu de par son union avec Meghan – ou d’un visa O-1, accordé aux personnalités et célébrités. Dans le cas du O-1, celui-ci est renouvelable tous les trois ans. Ce qui pourrait donc être refusé au duc de Sussex.

Laurent Siebenmann   www.lematin.ch

Les mémoires du prince Harry, intitulées Le Suppléant en français, s’apprêtent à être publiées sous haute tension. Au programme : des missiles à destination de son frère et des anecdotes cash (et trash).

Il avait promis qu’il aborderait tout. Et on n’y croyait pas. Parce qu’il s’était déjà engagé à tout dire dans le documentaire Harry & Meghan (sorti en grande pompe sur Netflix en décembre), et qu’on s’est retrouvé avec six épisodes mièvres à souhait, on s’attendait donc à un pavé barbant, au mieux à une nouvelle hagiographie de Meghan, l’épouse parfaite mais incomprise et insultée. Mais voilà : avec Spare (Le Suppléant en VF), ses mémoires à paraître le 10 janvier, on se retrouve avec le brûlot d’un martyr façon Le Bon Fils (avec William dans le rôle du «mauvais», incarné par Macaulay Culkin).

Il avait promis qu’il aborderait tout. Et c’était peu dire. Celui que les tabloïds ont longtemps surnommé «Dirty Harry» sur leurs unes assassines attaque, écorche, et laissera, sans doute, quelques cicatrices. Dans un extrait des mémoires que s’est procuré le Guardian en avant-première, on a d’abord appris qu’Harry avait gardé «des éraflures et des bleus» d’une violente bagarre avec son frère. «(William) m’a attrapé par le col, déchirant mon collier, et m’a fait tomber par terre», raconte le prince de 38 ans, dans un extrait à la Dallas, aussi rude que grotesque : «J’ai atterri sur la gamelle du chien, qui s’est brisée sous mon dos, les morceaux m’ont fait des entailles».

Will, «colérique et vicieux»

Première nouvelle : le prince William n’est pas le gendre idéal (et donc dégarni) que vous imaginiez tous. Will est colérique. Mais il est aussi vicieux quand il encourage Harry, qui n’a «que» 20 ans, à porter ce malheureux costume nazi qui fera les choux gras des tabloïds en 2005. D’après les extraits qu’a pu se procurer le quotidien américain Page Six , l’innocent Harry hésitait à l’origine entre deux costumes : un déguisement de pilote ou cet uniforme nazi. «J’ai téléphoné à Willy et Kate, et je leur ai demandé ce qu’ils en pensaient. « Uniforme nazi ! », ont-ils répondu», se justifie le duc de Sussex, en malheureuse victime…

Il avait promis qu’il aborderait tout. Et on en aurait aimé moins. Mémoires obligent – peut-être ? -, le «suppléant» a souhaité y raconter ce jour où il a perdu sa virginité à 17 ans, dans un champ derrière un pub bondé. «Un épisode humiliant avec une femme plus âgée qui aimait les « macho horses » (qu’on n’ose traduire en français, NDLR) et qui m’a traité comme un jeune étalon», relate-t-il, filant une métaphore équine d’un goût douteux. Avait-il besoin de rajouter la suite («Je l’ai montée rapidement, après quoi elle m’a donné une fessée et m’a renvoyé») ?.. Mais on voulait tout, alors on aura tout. Et même ses engelures au pénis le jour du mariage de Kate et William, apparues après un trek de bienfaisance de 200 miles (321 km) en Arctique. Dans son ouvrage, il a semblé utile à Harry de rappeler qu’à la veille de l’union royale, «les oreilles et les joues étaient en voie de guérison, ce n’était pas le cas de ma queue (écrit «todger» en argot anglais, NDLR)». Charming.

À côté, les moments où il dit avoir, «bien sûr», pris de la cocaïne dès l’âge de 17 ans, et où il écrit avoir eu peur que Camilla devienne une «méchante marâtre» – en plus du cruel incident d’arrachage de collier de William – font office de gentils épisodes de Gossip Girl. À se demander si, à trois jours de la sortie du livre, Harry n’a pas réussi à être plus vulgaire que martyr. À se demander aussi, ce qu’il pourrait dire de pire, dans (toutes) les pages qui nous restent à lire.

Par Marion Galy-Ramounot   madame.lefigaro.fr

Les mémoires du prince Harry, Spare en VO, Le Suppléant en VF, sont publiées le 10 janvier 2023 aux éditions Fayard.

 

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2 Commentaires
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Charles Librot

Idem !!!.

Rosa SAHSAN

Pour écrire de telles conneries, il doit surement continuer la coke.
ROSA