Un nouveau variant progresse en France : pourquoi est-ce inquiétant ?
Un nouveau variant progresse en France : pourquoi est-ce inquiétant ?
Le nouveau conseil scientifique sur le Covid vient de rendre son premier avis sur la crise sanitaire actuelle. 8e vague, nouveau variant inquiétant, scénarios probables : les 3 infos à retenir.
Les 3 responsables de la 8e vague
Le Comité de veille et d’anticipation des risques sanitaires (Covars) est le nouveau conseil scientifique sur le Covid. Dans son premier avis, le Covars revient sur les facteurs de la huitième vague actuelle : baisse de l’immunité collective, conditions climatiques favorables à la diffusion du virus et reprise de l’école.
Le pic de la 8e vague est-il atteint?
Le pic de la huitième vague semble atteint. Les membres du Covars évoquent un «signal précoce de ralentissement dans la dynamique de la vague en cours». Mais si le sous-variant d’Omicron BA.5 reste majoritaire en France, il pourrait bientôt être remplacé par le BQ.1.1. Un sous-variant jugé inquiétant.
Échappement immunitaire du BQ.1.1.
Le nouveau sous-variant d’Omicron, le BQ.1.1 est jugé inquiétant en raison de son «important échappement immunitaire». Ce nouveau sous-variant semble à la fois échappé à l’immunité acquise par une infection préalable et à une immunité acquise par la vaccination. Le BQ.1.1 est aujourd’hui responsable de 15 % des cas positifs en France.
Neuvième vague à venir ?
Dans leur avis, les experts du Covars n’excluent pas une 9e vague provoquée par ce nouveau sous-variant. Ils sont inquiets pour la situation des services hospitaliers cet hiver face à une la recrudescence des maladies infectieuses hivernales comme la grippe, la bronchiolite ou la gastro-entérite. «Ces épidémies accroissent fortement la tension des services spécialisés», écrivent-ils.
« Le Covid-19 n’est pas fini, l’épidémie tue encore », alerte le ministre de la Santé
« Il faut vacciner les plus fragiles, c’est essentiel et il faut que l’on reprenne l’habitude des gestes barrières », a demandé le ministre de la Santé François Braun, interrogé sur BFM TV, ce dimanche 23 octobre.
« Le covid n’est pas fini, le covid tue encore », a alerté François Braun, le ministre de la Santé, interrogé sur BFM TV ce dimanche 23 octobre, à la veille de la publication d’un rapport du Covars (le comité de veille et d’anticipation des risques sanitaires qui fait suite au conseil scientifique).
« Il faut vacciner les plus fragiles, c’est essentiel et il faut que l’on reprenne l’habitude des gestes barrières », a-t-il demandé.
François Braun a par ailleurs indiqué « surveiller de très près », le variant BQ.1.1. « Je suis vigilant sur ce BQ.1.1. Il progresse, le risque d’échappement immunitaire [N.D.L.R. : l’inefficacité des vaccins] n’est pas prouvé. Les signes cliniques sont à peu près les mêmes que BA.5. Il n’a pas plus de gravité », a-t-il détaillé.
Pas d’obligation du masque dans les transports
Concernant le masque dans les transports en commun, il a dit « faire confiance aux Français » pour le mettre quand il y a du monde, sans en passer par l’obligation.
Enfin, sur le placement sous le statut de témoin assisté d’Édouard Philippe concernant sa gestion de l’épidémie de coronavirus, « il est normal que les Français demandent de la transparence. La justice va faire son travail », a-t-il expliqué, tout en ajoutant que la crise avait été « bien gérée » par le gouvernement, y compris sur la question des masques. Il a expliqué qu’il ne voulait pas se « laisser perturber » dans son travail par une éventuelle menace judiciaire.
Le sous-variant pourra être responsable d’une neuvième vague, s’inquiète le nouveau conseil scientifique. © Adobe stock
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Ils n’ont vraiment aucune honte. Alors que la société Pfizer vient de reconnaître le 10 octobre 22 que son vaccin n’a pas été testé avant sa mise sur le marché, et qu’une enquête est ouverte au Parlement européen quant aux irrégularités de la présidente, au nombre énorme de doses, au prix très élevé, aux sms qui contournent toutes les procédures légales entre Layen et Bourla, et que certains députés luttent pour que soit mise au clair l’affaire des effets secondaires, ils osent relancer leur campagne publicitaire qui n’est qu’une opération de propagande relayée par les médias.
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