Le Hamas se développe maintenant au Liban

Le Hamas Provoque des Frictions au Liban avec la Création des « Pionniers du Déluge d’Al-Aqsa »

Le Hamas, organisation internationalement reconnue comme terroriste, a récemment fait l’annonce de la création d’une nouvelle entité au Liban, baptisée les « Pionniers du Déluge d’Al-Aqsa ». Cette initiative a généré des critiques au sein de la population libanaise, soulevant des préoccupations quant à la souveraineté du pays. Le mouvement est émanation du Hamas et impact suscite des inquiétudes parmi les citoyens libanais.

L’organisation terroriste a précédemment publié une déclaration invitant les citoyens libanais à rejoindre cette nouvelle entité, affirmant qu’elle visait à « créer l’avenir du peuple et libérer Jérusalem et la mosquée al-Aqsa ». Cette démarche intervient après que le Hamas a assumé la responsabilité de plusieurs tirs de roquettes depuis le Liban vers Israël, mettant en lumière l’implication du groupe dans la région.

Des médias arabes ont également rapporté la mort, le mois dernier, de Khalil Haraz, commandant adjoint de l’armée du Hamas au Liban, tué par les forces israéliennes aux côtés d’autres terroristes de différentes nationalités. Le Liban accueille actuellement plusieurs hauts responsables politiques du Hamas, tels que Salah al-Arouri, renforçant ainsi les liens entre le groupe et le pays.

Face à cela, la nouvelle organisation semble s’efforcer de recruter des « réfugiés palestiniens » au Liban, même si cette initiative ne fait pas l’unanimité. Les tensions se sont intensifiées avec le leader du « Courant patriotique libre », Gebran Gerge Bassil, qui a catégoriquement rejeté cette démarche, considérant toute action armée depuis le territoire libanais comme une attaque contre la souveraineté nationale.

Dans une déclaration, Bassil a souligné que le Liban avait le droit d’accroître sa résistance nationale contre Israël pour se protéger, mais il a mis en garde contre le risque que le Hamas s’établisse dans le sud du Liban, rappelant ainsi les événements passés liés au « pays du Fatah » qui ont provoqué la Première Guerre du Liban.

Cette position a été saluée sarcastiquement par le porte-parole arabe de Tsahal, Avichay Adraee, qui a souligné l’implication du Hezbollah dans la région et a questionné la notion de « résistance nationale ». La remarque d’Adraee semble faire référence à l’utilisation du territoire libanais par le Hezbollah pour promouvoir les intérêts iraniens.

Alors que les frictions s’intensifient au Liban, la présence croissante du Hamas et la création des « Pionniers du Déluge d’Al-Aqsa » suscitent des inquiétudes quant à l’avenir de la stabilité régionale et à l’équilibre délicat de la souveraineté au Liban. La réaction des autorités libanaises et des acteurs internationaux face à cette situation demeure un enjeu clé.

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