Le président américain Donald Trump a retiré ses « gants » et a clairement fait comprendre à l’organisation terroriste Hamas et au monde entier: si tous les otages ne sont pas libérés d’ici samedi prochain à 12 heures – tous, pas seulement 3 ou 4 – l’enfer se déchaînera sur la bande de Gaza.
Trump :
« Si tous les otages ne sont pas rendus d’ici samedi à midi… je dirais qu’il faut tout annuler et que l’enfer éclate. Tous, pas au compte-gouttes, pas deux, un, trois, quatre, deux, d’ici samedi à midi. »
Trump a clairement indiqué que la décision appartenait à Israël et que, de son point de vue, Israël pouvait détruire toutes les maisons de la bande de Gaza : « Je voudrais détruire tous les bâtiments de Gaza. »
Trump a précisé : « Ces malades comprendront ce qu’est l’enfer samedi à 12 heures. »
Trump sera en effet en mesure de mettre en œuvre son plan d’évacuation de la bande de Gaza par la force. Le président américain a affirmé que la plupart des otages n’étaient pas en vie et qu’il s’agissait d’une terrible tragédie.
Un haut responsable de l’organisation terroriste meurtrière Hamas à l’étranger a répondu avec une extrême indifférence à l’ultimatum du président américain Donald Trump, déclarant : « Le langage menaçant de Trump n’a aucune valeur et entraînera des complications dans les affaires. Il doit se rappeler qu’il existe un accord que les deux parties doivent respecter. C’est le seul moyen pour les otages de revenir. »
Les familles des personnes kidnappées bloquent actuellement l’autoroute 1 en direction de Jérusalem, près de l’échangeur de Hemed. Des embouteillages ont été constatés sur place.
Ce matin, la réunion du cabinet politique et de sécurité se tiendra au bureau du Premier ministre à Jérusalem, après avoir été avancée, suite à la déclaration du porte-parole du Hamas selon laquelle l’accord sur les otages de samedi prochain est annulé jusqu’à nouvel ordre et les négociations ont été suspendues.
(Photo : Conformément à l’article 27A de la loi sur le droit d’auteur)
JForum.fr avec 0404Informations
(Photo capture d’écran)
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Samedi prochain, après la lecture de la parasha et haftarah du shabbat, à 12h, que les otages soient libérés ou non, le ceasefire n’aura plus aucune raison d’être, et Netanyahou reprendra la guerre sur gaza. Attendons encore 3,5 jours et nous verrons.
On dirait que la fin de la récréation de 70 ans va se terminer.
Trump est manifestement l’instigateur de ce ceasefire, et avec son plan de délocalisation des populations gazaouis, il corrige une erreur de Moshé Dayan de juin 1967, donc vieille de 58 ans. Une fois la guerre finie à gaza, Netanyahou va retourner ses troupes sur la Judée-Samarie, autre erreur de Dayan en juin 1967.
Parfaitement d’accord. L’erreur de Dayan et Golda Meir : laisser Gaza, la Judée-Samarie et le Mont du Temple aux arabes.
L’erreur de Bibi : tergiverser avec le hamaSS depuis trop longtemps.
L’erreur d’Israël : « gentil n’a qu’un œil » (dicton antillais)
Pour Golda Meir, je suis plus réservé. Elle a toujours refusé catégoriquement de discuter avec les squatters arabes, donc à la différence de Dayan, elle ne croyait pas possible leur intégration à la société israélienne. Elle a financé une politique d’implantations massive en Judée-Samarie, que Bégin a poursuivie après 1977. Elle a surtout gagné la guerre d’octobre 1973 en ne se laissant pas intimider par ses généraux, qu’elle n’hésitait jamais à réunir dans sa cuisine ( Kitchen cabinet ). Théoriquement elle était à gauche, directrice à la Histadrut, puis Ministre du travail en 1956, mais elle avait une politique de droite.
À la différence d’elle Netanyahou est beaucoup trop mou, alors qu’il a bien plus de moyens. Il est très lent à prendre des décisions stratégiques, et n’a pas eu le courage de changer les généraux de division, à fortiori en temps de guerre
En juin 1967, Dayan avait l’accord de la quasi-totalité des partis politiques pour délocaliser les squatters arabes vers la Transjordanie et la Libye de l’époque. Il ne l’a pas fait, croyant pouvoir les intégrer à Israël. Golda Meir était trop faible, surtout après octobre 1973, pour le faire. Netanyahou lui, est largement en position de le réaliser, mais va-t-il le faire ?