Quelques jours après que le Premier Ministre israélien Binyamin Netanyahu se soit adressé au Congrès et soit venu défier, sur son terrain, la politique étrangère de l’Administration Obama, La Conseillère Susan Rice à la sécurité Nationale a nommé, le 6 mars, comme son Conseiller sur le Moyen-Orient, un responsable qui défend, de manière obstinée et répétée les positions du groupe terroriste Hamas. 

Jforum avait été bien avisé, le 24 février 2014, en évoquant un 1er poste officiel, en tant que Directeur au sein du CSN, dont le caractère provocateur et anti-israélien trahit l’orientation viscérale, plutôt que réfléchie et contextualisée au chaos actuel, de cette Administration : Le Gourou d’Enderlin, « nouveau » conseiller d’Obama au Moyen-Orient? – Cet article préventif avait pour but de retracer la carrière, les influences et les liens de Malley avec une certaine presse française, nuisible à l’exportation vertueuse de la démocratie au Moyen-Orient, notamment l’envoyé spécial de France 2. 

Robert Malley

 

Robert Malley occupe déjà des fonctions de Directeur principal du CNS pour l’Iran (on en voit le résultat), l’Irak (!), la Syrie et les Etats du Golfe, alors même qu’il avait dû être renvoyé de l’équipe de campagne du candidat Obama, lorsque celui-ci n’était encore que Sénateur. Loin de constituer un cas de possible impeachment -empêchement à diriger en tant que Commander in Chief, ces allégeances directes et cette cour insistante faite en direction des groupes terroristes, et après avoir dû mettre hors-jeu Elbiary, pour apologie de l’Etat Islamique, Obama récidive encore et encore, comme usant de ses dernières cartouches anti-israéliennes, avant de tirer sa révérence. 

Le Times de Londres avait révélé à l’époque que le « Sénateur Barack Obama, de D-III, a renvoyé l’un de ses plus proches conseillers en matière de politique étrangère : Robert Malley, de l’International Crisis Group – à cause de sa démultiplication de rencontres avec le groupe palestinien du Hamas », que le Département d’Etat américain classe sur sa liste des organisations terroristes. 

Malley a eu ces nombreuses rencontres avec le Hamas, en tant que directeur du lobby créé par George Soros, un des plus grands ennemis influents de l’Etat d’Israël, l’International Crisis Group, à l’origine de la politique étrangère désastreuse de cette Administration

Malley succède à Philipp Gordon, en tant qu’assistant spécial du Président et coordinateur de la Maison Blanche, pour les questions liées au Moyen-Orient, à l’Afrique du Nord et à la région du Golfe (où l’Amérique vient de perdre le Yémen).

Rice a cru utile de faire l’éloge de Bob Malley : « Il ne peut pas y avoir de meilleur successeur à Phil que Rob Malley, qui est déjà l’un des conseillers en qui nous avons le plus confiance et qui est idéalement placé afin de permettre une transition sans encombre ». 

Pour mieux donner un petit aperçu des « talents » de l’individu en termes de nocivité géostratégique et d’engendrement de la théorie du Chaos, Rice ajoute : « En tant que l’un des experts les plus respectés de notre pays, sur le Moyen-Orient, Rob a joué, depuis février 2014 un rôle crucial dans l’élaboration de notre politique sur l’Iran, l’Irak, la Syrie et le Golfe persique. Je veillerai à travailler étroitement avec lui, à son nouveau poste ». 

| libre interprétation d’un article paru sur 

 

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Extrait de l’article de février 2014

Le journal arabe Al-Hayat Article original, à l’époque, révélait que le Hamas était impliqué dans des négociations avec Obama depuis des mois, grâce à son conseiller limogé. Il citait Ahmad Youssouf, le conseiller politique du dirigeant Ismaïl Haniyeh, disant : « Nous étions en contact avec un certain nombre de lieutenants d’Obama Article original, via Internet et, plus tard, nous les avons rencontrés directement à Gaza, mais ils nous ont conseillé de ne faire aucune déclaration publique, qui puisse avoir un effet négatif sur sa campagne électorale et servir de prétexte au candidat républicain John Mc Cain » pour attaquer Obama »(>Article original)

Dans le « Rêve Brisé » (Fayard, 2002), Charles Enderlin, avance une contre-histoire officieuse, censée contre-balancer le fait indéniable qu’Arafat préparait la Seconde Intifada, par des coups de force épisodiques, depuis Oslo et « l’affaire », -montée en épingles par l’AFP- du soi-disant « Tunnel sous la Mosquée al Aqsa », le 23 septembre 1996, ou la destruction du Tombeau de Joseph à Naplouse, le lendemain.

Sur le terrain, Marwan Barghouti, condamné à 5 peines de prison à vie pour terrorisme, a été l’architecte du Fatah pour les actions émeutières et terroristes. Mais le rôle du doctrinaire de la culture de l’excuse, au profit du narratif palestinien, revient, essentiellement, à Robert Malley.

Le journaliste de France 2 s’appuie, entre autres, sur deux témoins-clés qui enfoncent le clou dans le cercueil du processus de paix :

– un conseiller de Yasser Arafat, le Libanais Hussein Agha ;

– cet assistant de l’équipe de négociation américaine, Robert Malley, fils de Simon Malley, ami personnel du « Raïs » Arafat, expulsé de France par Giscard, pour incitation au meurtre politique.

Il apparaît surtout, dans le livre, au moment de l’échec de Camp David : « Nous (Américains) avons trop fait confiance à E. Barak ! », ou : Yasser Arafat a été « piégé »…

Depuis 2001, R. Malley est Directeur pour le Moyen-Orient, de l’International Crisis Group. C’est un Think-Tank très snob, financé par l’archi-milliardaire anti-israélien, G. Soros, présidé par l’ancienne commissaire à l’ONU, Louise Arbour. On y croise Shimon Peres ou Mohammed el-Baradeï, protecteur du nucléaire iranien, tout au long de son mandat à l’AIEA. Ce club est à l’origine de la cour insistante que fait l’Administration Obama aux Frères Musulmans (jusqu’en juillet 2013), qui justifie d’écarter Hosni Moubarak, en février 2011. Avec l’ancienne déléguée de l’OLP, Hanan Ashrawi, ces cercles huppés sont, aussi, créateurs de la doctrine dite de « responsabilité de protection » : valable, selon l’ONU, pour l’intervention en Libye [avec les résultats probants que l’on sait, à présent], elle est évacuée sous divers vetos, prétextes et reculades, lorsqu’il s’agit des Syriens massacrés par les blindés.

R. Malley a, aussi, été un des fondateurs de J-Street, ce lobby (encore financé par Soros) qui poursuit l’agenda de S.Walt et J. Mearsheimer, auteur de : Le Lobby Israélien et la politique étrangère américaine, 2007 : il s’agit de creuser le fossé entre les Etats-Unis et Israël, perçu comme principal obstacle à leur propre « politique arabe » (syrienne, turque ou iranienne).

La sortie de ce livre, qui veut décrire Israël comme le « boulet » et non l’atout des USA au Moyen-Orient, s’était attirée les éloges de 4 émissions spéciales de l’anti-israélien compulsif Daniel Mermet en février 2009 :  » voyage autour d’un « Tabou Article original« .

Robert a de qui tenir : il est le fils de Barbara (née Silverstein), qui travaillait pour la délégation du FLN à l’ONU ; et de Simon Malley, un des fondateurs du parti communiste égyptien : agent de Nasser, instigateur du journal tiers-mondiste Afrique/Asie, Simon admire Fidel Castro et devient l’ami personnel d’Arafat, au temps, infréquentable, du terrorisme international. Proche d’Henri Curiel, considéré comme l’agent du KGB au sein de la mouvance, Simon est expulsé de France en 1980, pour motif d’atteinte à… la sécurité. Le 3 octobre 1980, l’United Press International rapporte que Article original : « Le Ministre de l’Intérieur Christian Bonnet a déclaré à l’Assemblée que certains articles rédigés par Malley (père) sont « d’authentiques appels au meurtres de chefs d’Etats étrangers ». A l’insistance personnelle de son ami Arafat, il revient sous Mitterrand et son fils marche sur ses traces : Robert réalise une thèse à Harvard, sur le déclin du tiers-mondisme, au profit de l’Islam-isme-qu’il faudrait donc soutenir, parce que « révolutionnaire »-… Si les accointances douteuses imputées au père ne rejaillissent pas automatiquement sur le fils, la suite montre un héritage idéologique relooké dans le soutien constant aux nouveaux « damnés de la terre ».

Une leçon de contre-histoire -révisionnisme- qui vaut bien une décoration…

Robert Malley écrit beaucoup :

– avec son alter-ego, le Libanais Hussein Agha, proche d’Ahmad Khalidi, qui milite chez Norman Finkelstein, l’apôtre du « Shoah Business », qui inspire tant notre « comique » national, Dieudonné.

– avec Peter Harling, des mêmes cercles d’influence : il a prôné le rapprochement avec l’homme des Mollahs en Irak, Moqtada Sadr, et a eu gain de cause : Sadr et sa milice anti-américaine, le Jaish al-Mahdi, ont offert le pouvoir à Nouri al-Maliki (chi’ite), en 2010. L’Irak, depuis, balance entre quête d’autonomie, conflits pétroliers avec le Kurdistan irakien de M. Barzani et allégeance servile à Téhéran.

Le retour de Malley, aux commandes de la politique moyen-orientale d’Obama est très loin d’augurer d’un « rapprochement » entre cette Administration et Israël, tout au contraire.

Dans un article de mars 2012 Article original, dans le toujours même magazine Foreign Policy, Malley écumait : « Les Israéliens, et ce n’est pas la première fois, exagèrent probablement la menace iranienne et son imminence ». Et il suggérait de façon exagérée et virulente, que c’était dans l’intérêt de Netanyahu de maintenir le monde focalisé sur l’Iran, dans le seul et unique but de desserrer l’étau de la pression (de l’Amérique et du monde) sur Israël, pour le contraindre à aboutir à un accord avec les Palestiniens » -CQFD.

On peut le considérer comme un adepte du lien artificiel reliant la question nucléaire iranienne à la résolution du « conflit » palestino-israélien, et un chaud partisan de tous les ennemis de la … sécurité des Etats-Unis.

Par Marc Brzustowski.

– Source : jforum.fr/2014/02

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Le pied de nez de Barack Obama à Israël

Analyse: maintenant qu’il est libéré des pressions électorales et a été défié par Netanyahou, Obama fait clairement savoir à Israël et à ses partisans que la gestion présidentielle du dossier palestinien va adopter une attitude bien plus agressive.

Lorsque le président Barack Obama a nommé Robert Malley conseiller de la Maison Blanche pour le Moyen-Orient, il a fait un bras d’honneur non seulement à Netanyahou, mais également aux responsables de la communauté juive américaine.

Robert Malley est à l’opposé de Dennis Ross pour ce qui concerne le processus de paix. Il donne du fil à retordre à Israël quant à sa responsabilité dans l’échec des pourparlers lors du mandat de Bill Clinton, et il estime qu’un dialogue avec le Hamas est crucial pour aboutir à un accord global avec les Palestiniens. Il n’est pas surprenant que les dirigeants de la communauté juive le craignent.

Bien qu’Obama l’ait voulu à la Maison Blanche, le président a été forcé de prendre en compte la campagne menée par les dirigeants de la communauté juive contre sa nomination.

Mais maintenant qu’il est libéré des pressions électorales et qu’il a été défié par Netanyahou, Obama a fait clairement savoir à Israël et à ses partisans que la récréation est terminée. La gestion présidentielle du dossier palestinien pour les deux prochaines années est sur le point de prendre une attitude beaucoup plus agressive.

D’un autre côté, Israël, pour certaines raisons, élabore une vision du monde selon laquelle le président se rapproche rapidement du statut de “canard boîteux”.

Il y a ceux qui pensent qu’il est déjà hors-jeu à Washington. Et, de toutes façons, d’ici trois mois, le parti démocrate va débuter le processus des primaires pour élire son prochain candidat présidentiel et, à partir de ce moment, Obama fera partie de l’Histoire. Tous les regards seront tournés vers le QG de campagne de Hillary Clinton.

Il n’y a donc pas de quoi s’énerver, disent les gens ici. Nous devrions essayer de passer tranquillement les prochains trois mois, former un gouvernement et ensuite, de toutes manières, nous serons à même de torpiller toutes les décisions du président Obama.

En ce qui concerne les affaires intérieures, avec le Congrès actuel, il est vrai qu’Obama ne sera pas en mesure de passer le moindre projet de loi.

Mais pour ce qui est de la politique extérieure, il a décidé de s’investir dans le petit crédit politique qu’il a obtenu en “amenant la paix au monde” et en laissant son empreinte dans l’Histoire.

Un de ses principaux efforts se trouve là où tout le monde a échoué: le Moyen-Orient et plus précisément le conflit israélo-palestinien.

Il y a deux canaux d’action au desk ‘Moyen-Orient” de la Maison-Blanche.

Le premier est “l’initiative européenne” qui planche sur une proposition devant le conseil de Sécurité des Nations-Unies pour une solution permanente au Moyen-Orient. Les Européens élaborent actuellement deux documents de travail.

Le premier évoque une “décision a minima” qui programme un agenda mettant fin à l’occupation.

La deuxième formule, “plus élaborée”, est beaucoup plus détaillée et pose les paramètres en vue d’un accord. Cette version accède à la plupart des requêtes “territoriales et politiques” des Palestiniens, leur accorde un Etat indépendant dans les frontières de 1967 avec une capitale à Jérusalem.

D’un autre coté, elle prend en compte les considérations sécuritaires d’Israël, y-compris la demande de ne pas submerger Israël de réfugiés palestiniens et la reconnaissance d’Israël comme Etat juif par les Palestiniens.

Ces derniers avaient demandé aux Américains un accord permanent qui soit appliqué dans un délai de deux ans, tandis que la formule européenne parle de trois années de négociations avant sa mise en œuvre.

Les Américains n’ont pas l’intention de prendre en considération les documents qui prennent forme en Europe jusqu’aux élections israéliennes. Ce n’est que lorsque le nouveau gouvernement israélien sera connu que les Américains se plongeront dans les documents de telle manière à ne pas avoir, le moment venu, à opposer leur veto à la proposition européenne même s’ils ne votent pas en sa faveur.

Le deuxième canal attend également le résultat des élections. C’est le renouvellement de l’initiative de paix américaine derrière laquelle se trouvera une personne très qualifiée et déterminée qui n’apprécie pas trop le gouvernement actuel: le nouvel homme du président pour le Moyen-Orient.

Les responsables israéliens estiment qu’Obama ne sera pas en mesure d’ignorer le point de vue de Hillary Clinton qui semble être le candidat principal pour la présidence. Et il faudra que Hillary Clinton prenne en compte la composante électorale et elle a sans aucun doute une approche différente à l’égard de l’Etat d’Israël.

Ainsi les gens, ici, vivent dans l’illusion basée sur l’espoir que Madame Clinton, même si elle n’était pas élue, émasculera les initiatives d’Obama.

Je doute cependant qu’Obama, après avoir lu dans le livre de Clinton ce qu’elle pense de son mandat, ait le moindre engagement pour envisager de prendre en compte ses opinions et considérations politiques.

Alex Fishman est commentateur des affaires militaires israéliennes au Yediot Aharonot​.

Cette analyse est publiée avec l’aimable accord de Yediot Aharonot. Vous pouvez trouver sa version originale en cliquant sur http://www.ynetnews.com/articles/0,7340,L-4635493,00.html

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