Le Crédit Suisse a servi des clients nazis jusqu’en 2020

Les transactions comprenaient 70 comptes argentins liés à des nazis basés en Argentine qui ont été ouverts après 1945.

Le géant bancaire Credit Suisse a eu des relations avec des nazis et détenait des comptes liés à ceux-ci depuis la Seconde Guerre mondiale jusqu’en 2020, selon les rapports du Comité du budget du Sénat américain publiés le jour de la commémoration de l’Holocauste en Israël.

Les rapports publiés mardi documentent une enquête interne menée par une société de recherche médico-légale que la banque basée à Zurich a embauchée en réponse aux découvertes de Nazi Asset faites par les enquêteurs du Simon Wiesenthal Center.

Les transactions comprenaient 70 comptes argentins liés à des nazis basés en Argentine qui ont été ouverts au Credit Suisse après 1945. Ils comprenaient également 21 comptes de nazis de haut niveau, fournis par le Centre Simon Wiesenthal, y compris ceux qui appartenaient à un commandant nazi condamné à Nuremberg, un commandant SS reconnu coupable de crimes de guerre, un scientifique nazi emprisonné tout au long des procès de Nuremberg, un officier supérieur SS et un représentant de la Deutsche Wirthschaftsbetriebe GmbH (DWB), ainsi que d’autres comptes non identifiés auparavant.

Le but des Deutsche Wirtschaftsbetriebe (« Entreprises économiques allemandes »), organisées et gérées par l’Allgemeine SS, était de tirer profit du travail des esclaves des détenus des camps de concentration.

Alors que le compte du commandant condamné est resté ouvert jusqu’en 2002, la banque n’a pas encore fourni d’informations sur ses actifs et sur 80 autres comptes identifiés.

Bien que les rapports soient incomplets en raison des limites de leur portée, ils révèlent près de 100 comptes précédemment non divulgués liés aux nazis, ainsi que des détails associés, y compris le refus de vérifier si les héritiers nazis avaient eu accès à ces comptes bancaires, ce qui soulève des inquiétudes quant à la banque. assistance possible aux nazis cherchant à échapper à la justice après la Seconde Guerre mondiale.

Le Centre Simon Wiesenthal a publié une déclaration exprimant sa déception face à la décision du Credit Suisse de révoquer le médiateur indépendant et le conseiller indépendant initialement mis en place pour enquêter sur les faits et informations pertinents, et a déclaré que les mesures prises par la commission du budget du Sénat américain « mettent en lumière un passé sombre et troublant qui est resté en dehors des archives historiques.

JForum avec JNS
Travail forcé dans un camp de concentration dans des enclos de sous-marins à Brême, 1944. Source : Archives fédérales allemandes via Wikimedia Commons.

 

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Asher Cohen

L’argent n’a pas d’odeur et les banquiers suisses sont là pour faire du fric. Je ne sais pas si le Droit bancaire International interdit à un banquier d’entreposer de l’argent sale, mais l’argent qui part en Suisse est de l’argent à cacher. C’est souvent de l’argent provenant de l’exploitation d’esclaves. C’est, par exemple, le cas des comptes en Suisse accumulés par les médicaillons français aux dépens de la Sécurité Sociale, donc des charges salariales et patronales, prélevées par la force sur la valeur ajoutée produite par le travail des esclaves dans les entreprises, et ce, avec la bénédiction des magistrats et policiers français achetés par la médicaillerie, dont ils ont couvert les crimes sans hésiter. On ne voit donc pas pourquoi les banquiers suisses refuseraient d’entreposer l’argent issu du travail des esclaves juifs dans les camps nazis.

Pendant des siècles, on a remis l’argent et le pouvoir entre les mains des Juifs, parce qu’ils ont une morale, n’ont pas d’idoles, ni ne cherchent du pouvoir sur autrui. On peut donc comprendre que les nazis aient été à l’opposé. Eichmann n’a fait que confirmer le côté petit et minable des nazis. Ils n’avaient aucune intégrité à un code de valeurs, puisqu’en 1945, refusant d’affronter la Justice et d’assumer la responsabilité de leurs choix et actions, ils ont préféré fuir et se planquer en Amérique Latine, montrant combien ils étaient petits et minables. A vomir!

meller danielle

une horreur