Le Canada suspend des permis d’exportation d’armes vers Israël pour des raisons humanitaires
Le gouvernement canadien a récemment pris la décision de suspendre une trentaine de licences d’exportation d’armes vers Israël, y compris celle d’une filiale québécoise de la société américaine General Dynamics, spécialisée dans la production de munitions pour les forces israéliennes. Cette mesure s’inscrit dans le cadre d’un renforcement des contrôles sur les ventes d’armes canadiennes, particulièrement celles susceptibles d’être utilisées dans le conflit en cours à Gaza.
La ministre des Affaires étrangères, Mélanie Joly, a précisé que toutes les licences concernées avaient été approuvées avant janvier, moment où le gouvernement fédéral a mis en place une interdiction des nouvelles exportations d’armes vers Israël. Cette interdiction vise à éviter que des équipements militaires canadiens ne soient utilisés dans la bande de Gaza, une région particulièrement touchée par les affrontements entre Israël et le Hamas. « Cet été, j’ai suspendu une trentaine de permis existants pour obtenir davantage d’informations », a-t-elle expliqué, ajoutant que des révisions des contrats étaient en cours.
La filiale québécoise de General Dynamics, qui participe à la fourniture de munitions destinées à l’armée israélienne, fait partie des entreprises concernées par cette suspension. Mélanie Joly a tenu à souligner que la position du Canada était ferme : « Il n’y a pas d’armes canadiennes qui finiront à Gaza, point final. »
Cette décision du gouvernement canadien intervient dans un contexte de pression internationale croissante. Israël, allié de longue date des États-Unis, bénéficie d’une aide militaire conséquente de la part de Washington. Cependant, l’annonce du Canada en janvier 2023 de cesser toute nouvelle exportation d’armes à Israël a suscité des critiques de la part des autorités israéliennes.
En 2022, le Canada a exporté plus de 21 millions de dollars canadiens d’équipements militaires vers Israël, un chiffre en hausse par rapport à 2021, où les exportations s’élevaient à 26 millions de dollars. Ces chiffres placent Israël parmi les 10 principaux importateurs de matériel militaire canadien.
Le Canada n’est pas seul à adopter cette approche. Le Royaume-Uni a également suspendu une trentaine de licences d’exportation d’armes à destination d’Israël la semaine dernière, invoquant des risques de violations du droit humanitaire international dans le conflit à Gaza.
Le Royaume-Uni et le Canada, deux alliés historiques et proches des États-Unis, ont toujours aligné leur politique étrangère sur les directives du Département d’État américain et du Pentagone. Il est donc surprenant de les voir aujourd’hui prendre des mesures indépendantes, telles que la suspension des exportations d’armes vers Israël, une décision qui s’écarte des pratiques habituelles. Cette initiative, bien que motivée par des préoccupations humanitaires, soulève des questions. On pourrait même se demander si l’administration américaine, connue pour son influence sur ses partenaires, n’est pas en réalité derrière ces décisions stratégiques.
Jforum.fr
Le Canada rejoint les Nations Antisémites.
A croire que le Palestinovirus a contaminé presque tout l’Occident ?
Comme tous les autres pays antisémites, le Canada a trop peur de SA rue arabe.
C’est une excellente mesure du Canada. Elle apprendra aux Juifs d’abord à tirer les leçons du passé quand en juin 1967 De Gaulle imposait l’embargo sur les livraisons d’armes à destination d’Israël, et n’en finira jamais d’apprendre aux Juifs l’importance de la vertu d’indépendance et de la responsabilité de leurs choix et actions. On ne joue pas à se prétendre une puissance, quand on n’est même-pas capable d’assurer son indépendance en matière d’armement en temps de guerre. La mémoire des pères et mères fondateurs est, une fois de plus insultée par tous ces politiciens incompétents qui se la jouent théâtrale. Il y a en Israël des centaines de milliers de branleurs, actifs et retraités, médicalement estampillés » bon pour le service », qui passent leurs journées à glander, en temps de guerre quand les jeunes crèvent sur les fronts. Il suffit de les réquisitionner pour fabriquer les munitions nécessaires. En temps de guerre, tout Juif doit contribuer à l’effort de guerre de la Nation.