Netanyahu pris à contre-pied, tandis que son rival Lapid postule un gouvernement d’union avec le Likoud

 

Le Premier ministre Binyamin Netanyahu est accablé par les revers et les assauts féroces des critiques et des opposants dans sa lutte pour la réélection du 9 avril à la tête d’un bloc religieux de droite dirigé par le Likoud. La décision encore inconnue du procureur général Avihai Mendelblit concernant son inculpation dans trois affaires de corruption à son encontre est toujours d’actualité et interviendra dans les prochains jours. Netanyahu soigne toujours les blessures provoquées par le coup de poing asséné par le lobby pro-israélien AIPAC à Washington, qui a dénigré son soutien à une alliance entre Foyer Juif et le parti d’extrême droite Otzma Yehudit.

Les sondages d’opinion depuis la montée de la nouvelle alliance du parti Bleu-Blanc dirigée par Benny Gantz et Yair Lapid ont largement favorisé la nouvelle entité par rapport au Likoud du Premier ministre, bien que les vastes blocs opposant le gouvernement à l’opposition soient équitables. Pour combler la différence, Netanyahu a été obligé de recruter Otzma, tout en accusant Bleu-Blanc de compter avec les 12 sièges arabes pour compenser son déficit de sièges.

Le Premier ministre n’a pas évalué le prix élevé qu’il devrait paierait à cause de cette mesure. C’est la première fois qu’une organisation juive américaine intervient dans une élection israélienne. On pourrait apprendre à l’avenir comment cela a pu se produire, malgré les nombreux amis que compte et le Likoud le dirigeant israélien au sein de l’organisation. Mais les dégâts sont considérables et ne font que renforcer la position confiante des dirigeants Bleu-Blancs en tant qu’éventuels futurs chefs de gouvernement.

Le rival Yair Lapid, l’un des quatre dirigeants de Bleu-Blanc, a annoncé dimanche soir, le 24 février, qu’après le départ de Netanyahu, il inviterait le Likoud à partager les rênes d’un gouvernement d’union nationale suffisamment large pour se passer du soutien des partis arabes, d’une part, et du bloc religieux, y compris Otzma, de l’autre.

La nouvelle alliance n’avait jamais admis auparavant que son objectif principal était de renvoyer Netanyahou du poste de Premier ministre et qu’elle n’aurait aucun scrupule à nouer un partenariat avec le Likoud.

L’action de Lapid le positionne également au-dessus des trois membres de la triade qu’ils aont formés pour diriger l’alliance bleu-blanc, c’est-à-dire les anciens généraux Benny Gantz, Moshe Ya’alon et Gaby Ashkenazi – bien qu’il ait été convenu que Gantz devait le précéder au poste de premier ministre par roulement. Au milieu de ce tourbillon et de ces incertitudes politiques, Netanyahu devra s’appuyer sur sa grande expérience, son sens politique perspicace et sa profonde popularité pour se frayer un chemin jusqu’au sommet dans les semaines à venir jusqu’au 9 avril.

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Adaptation : Marc Brzustowski

Netanyahu caught left-footed, while rival Lapid postulates unity government with Likud

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