Cinq Ans : L’Anniversaire d’Ariel Biebs Sous le Signe de la Captivité
Lundi marquera le cinquième anniversaire d’Ariel Bibas, un enfant retenu en otage par le Hamas dans la bande de Gaza depuis neuf mois. Son cousin, Jimmy Miller, a partagé sa douleur et son espoir lors d’une interview avec Aryeh Eldad et Ben Caspit sur 103fm.
Ariel Bibas, enlevé le 7 octobre avec sa mère Shiri Bibas et son jeune frère Kafir, est détenu depuis neuf mois par le Hamas. Demain aurait dû être une journée de célébration pour son cinquième anniversaire, mais elle sera marquée par l’angoisse et le manque. Jimmy Miller, cousin de Shiri Bibas, exprime une douleur profonde : « Kfir a un an et demi. Nous avons fêté son anniversaire le 18 janvier sur la place des kidnappés, et maintenant nous devons affronter l’anniversaire d’Ariel, qui fête ses cinq ans, sans lui. »
Miller insiste sur l’importance de la libération des captifs, soulignant que c’est une cause qui transcende toutes les autres. « Il n’y a rien de plus important que la rédemption des captifs. C’est ce que nous voulons et devons voir, et je suis sûr que la nation entière est derrière nous », a-t-il déclaré. Il a également fait référence à une chanson populaire pour souligner l’esprit de résilience : « Celui qui croit n’a pas peur – nous sommes donc une nation de croyants et je pense que nous n’avons pas besoin d’avoir peur. »
En ce qui concerne les hésitations du Premier ministre Benjamin Netanyahu à propos d’un accord de libération, Miller a critiqué les préoccupations politiques qui entravent le processus. « Il a peur que son gouvernement soit renversé, que Ben Gabir et Smotrich démissionnent. Mais il ne comprend pas qu’un tel accord apporterait bien plus de crédit et donnerait à cette nation une chance de respirer. »
Miller a également souligné la nécessité de clarté et de communication honnête de la part du gouvernement. « Nous aimerions savoir si Netanyahu falsifie réellement l’accord. Si c’est le cas, c’est très grave. On nous a dit autre chose. Nous exigeons que l’accord soit transparent. Nous ne voulons pas l’entendre par les médias, nous voulons l’entendre directement pour savoir comment agir. »
En conclusion, Jimmy Miller a insisté sur l’urgence de ramener les otages. « Nous ne devrions pas laisser là-bas 115 personnes enlevées. Peut-être que ces personnes disparaîtront et deviendront 115 autres ‘Ron Aradim’. Le nouvel État de Gaza ne doit pas se construire sur les cadavres de ces personnes. Nous ne voulons pas en arriver là. »
L’anniversaire d’Ariel Bibas, bien que teinté de tristesse, symbolise également l’espoir et la détermination d’une nation à voir le retour de ses captifs. La voix de Jimmy Miller résonne comme un appel puissant à l’unité et à l’action, rappelant à tous l’importance de ne jamais abandonner ceux qui sont en captivité.
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