Le déballage indigne de la haine qu’éprouve l’extrême droite française à l’encontre de l’Algérie ne saurait rester sans réaction en France même. Voilà ce que déclare la presse algérienne – site L’Expression Nationale (algérienne).

Que dit ce journal ? « Après les propos forts de Dominique De Villepin, Ségolène Royal et beaucoup de cadres de La France insoumise, la société civile entre de plain-pied dans la bataille contre les mensonges de l’extrême droite. C’est dans cet ordre d’idées qu’une conférence-débat sera organisée jeudi prochain à Paris. Plusieurs organisations, Agir contre le colonialisme aujourd’hui (Acca), les Anciens appelés en Algérie et leurs amis contre la guerre (4 ACG), l’Association française d’amitié et de solidarité avec les peuples d’Afrique (Afaspa), et Histoire coloniale et postcoloniale, en seront les animateurs. Tous ces acteurs associatifs sont principalement français. Ceci écarte toute polémique que pourrait faire naître l’extrême droite. Le débat est donc exclusivement français pour répondre à une mouvance obscurantiste de cette même France. C’est dire que Le Pen, ses partisans et les médias qui relayent leur discours de haine, ne représentent en rien l’opinion française. Celle-ci est multiple et doit être informée des véritables enjeux historiques, ainsi que des intentions véritables de l’extrême droite, impliquée dans les actes antisémites durant la Seconde Guerre mondiale, dans les tortures des Algériens pendant la révolution de novembre 1954, et aujourd’hui islamophobe et profondément anti-algérienne.

Il s’agira de démasquer cette frange de la scène politique de l’Hexagone qui entend mettre des œillères aux Français pour qu’ils n’aient pas à voir les horreurs que cette « famille » a commis tout au long du XXe siècle.

À ce propos, les conférenciers évoqueront les actes de torture commis en Algérie par la France coloniale. La thématique est précise, documentée et corroborée par des témoignages vivants. Cette rencontre répondra aux Le Pen et consorts qui soutiennent que « la colonisation n’était pas douloureuse pour les Algériens ».

L’alibi des routes, hôpitaux et autres écoles, ne pèse rien devant les souffrances de tout un peuple qui, sous la colonisation ne bénéficiait d’aucune de ces infrastructures. Bien au contraire, les populations autochtones ont subi un déchaînement de haine au lendemain du déclenchement de la guerre de Libération nationale. La torture s’est institutionnalisée. Une vérité historique que la conférence-débat abordera sous l’angle de la nécessité de « reconnaître » toutes les injustices coloniales.

Outre l’aspect témoignage et information sur ce passé noir, cette conférence traduit « un effort collectif pour traiter des conséquences durables de la guerre de libération et de l’histoire coloniale sur les relations franco-algériennes contemporaines », soulignent les initiateurs.

Un gage, on ne peut plus sérieux, pour l’émergence d’« une plate-forme de dialogue sur les mémoires conflictuelles et la nécessité de reconnaître les injustices passées », précise la même source. Cette initiative sera rehaussée par la présence, parmi les intervenants à ce débat, d’une figure scientifique majeure. Il s’agit de Nils Andersson, « un grand témoin de la résistance à la guerre de libération. Il apporte une perspective personnelle et historique significative », notre le staff à l’origine de la conférence. Il faut souligner également que Nils Andersson « a diffusé des œuvres essentielles sur la guerre, mettant en exergue l’importance de la mémoire historique ». Une autre personnalité, dont les travaux font l’unanimité, l’historien et enseignant Fabrice Riceputi, participe au débat. Il mettra « en lumière les atrocités commises durant la guerre de Libération nationale ». Son ouvrage, Le Pen et la torture, Alger 1957, l’histoire contre l’oubli , souligne que le souvenir des violences coloniales demeure crucial dans les relations entre les deux pays. Le débat sur la torture évoque également « l’urgence de répondre aux victimes et de reconnaître leurs souffrances », écrit le média, estimant que cette conférence « constitue un moment clé pour l’analyse et le dialogue sur les relations algéro-françaises. Elle met en lumière les luttes pour la reconnaissance des injustices historiques (…) ».

Cette rencontre ne poursuit pas l’objectif de culpabiliser le peuple français. Bien au contraire, elle jette un éclairage sur une période de l’Histoire de ce pays qui a vu une frange minoritaire de la société s’approprier un territoire et y commettre des crimes contre l’humanité. Il s’agit d’identifier ces criminels, de confondre leur descendance, impliquée dans la chasse aux juifs, puis aux Algériens. Maurice Papon a été le lien objectif entre ces deux époques. Il est grand temps que cette famille soit démasquée une bonne fois pour toutes.

Ce journal passe sous silence les atrocités commises par le FNL, le traitement des Pieds Noirs, des Juifs des Harkis, des Kabyles , et surtout il ne parle pas des grandes victoires de la révolution algérienne, c’est-à-dire la misère organisée du peuple algérien au profit du pouvoir dictatorial qui bâillonne tous ses citoyens et qui assure les pleins pouvoirs de l’oligarchie algérienne. Ces merveilleuses réalisations font que tout jeune algérien n’a qu’un rêve, aller vivre en France pour une vie meilleure, et laisser le paradis algérien derrière lui.

Quant à ces Français qui se commettent aux côtés des ennemis de la France, au nom des droits de l’homme, il conviendrait de leur rappeler celui des non algériens qui ont subi les dénis de droits élémentaires comme entre autres Boualem Sansal.

 

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