Question :

Dans la Haftara de cette semaine, Shabbat Para, le prophète Ezéchiel annonce au nom de D’… un temps où « Je vous donnerai un cœur nouveau et je vous inspirerai un esprit nouveau. J’enlèverai le cœur de pierre de votre sein, et je vous donnerai un cœur de chair » ( 36,326 ).Que signifie cela ?

 Réponse :

Rachi sur ce verset explique qu’arrivera le temps où le choix de l’homme, qui se fait habituellement par son cœur, se dirigera alors spontanément vers le bien et non vers le mal. Le Radak rajoute que l’homme disposera en ce temps d’un cœur attentif et d’une volonté disposée à accepter les directives divines avec beaucoup d’amour.

 La grande consolation de la fin des temps tire sa source dans la révélation de l’intervention divine au niveau même du libre-arbitre de l’homme. C’est ainsi que l’enseigne Rabbi ‘Hama fils de Rabbi ‘Hanina dans le traité de Brachot (p32a) :

 il y a trois versets qui viennent sauver Israël de leurs erreurs, parce que le Créateur y reconnait être lui-même source du Yetser Hara qui habite l’homme et qu’Il promet de lui-même y remédier.

Un des versets figure dans notre Haftara, celui où D’… annonce qu’il remplacera notre cœur de pierre par un cœur de chair, c’est à dire, » un cœur tendre et prêt à accepter le Bien  » (Radak).

Le Rav Kook, dans son commentaire sur cette guemara, explique que de ce verset on peut apprendre que la sagesse de la droiture divine impose de supprimer à la fin des temps la possibilité du choix vers le mal. (Ein Aya chap 5,41 ).

L’optimisme d’Israël provient de la connaissance qu’a ce peuple de ne pas se savoir seul dans ses efforts de faire progresser le monde et l’homme vers le meilleur : en cela il est aidé par le Créateur qui le désire plus que l’homme lui-même.

C’est pourquoi le succès de cette entreprise est assuré, et nous sommes en cela les associés de la réalisation du plan dressé par le Créateur lui-même.

Source : Emouna Chelema Centre Communautaire


SHABBAT PARA (VAYAKEL-PEKOUDEI) 5775

23 Adar

 

Nombres 19, 1-22

Après Pourim, c’est la fête de Pessa’h qui remplit notre horizon. A l’approche du mois de Nissan, où nous évoquerons le sacrifice pascal, nous lisons ce Shabbat la « Parachat Parah » qui nous enseigne la purification rituelle – nécessaire à l’offrande du sacrifice – au moyen des cendres de la Vache Rousse.

Source : FR.CHABAD.ORG Magazine

La lecture de la Torah de Vayakhel-Pekoudei peut donner un sentiment de déjà vu. N’avons-nous pas entendu tout cela auparavant, dans les parachas de Terouma et Tetsavé ? En premier lieu, D.ieu nous a dit comment faire le Tabernacle, et maintenant la Torah en décrit la construction proprement dite. Cela semble un peu redondant.

Cette répétition demeure incompréhensible, jusqu’à ce que nous remarquions deux mots : « nediv libo », disant de celui qui avait donné pour le Tabernacle que « son cœur était plein de don ».

Comment passe-t-on du concept divin à la réalité empirique ? Cela exige de la passion, d’avoir le cœur « plein de don ».

Il est particulièrement agréable de philosopher sur le judaïsme, avec sa riche histoire et ses idées mystiques. Mais il y a un second composant qui accompagne toute cette pensée, c’est l’accomplissement. Le judaïsme a survécu pendant plus de 3000 ans, non pas parce que nous sommes une nation de philosophes, mais parce que nous traduisons en actions la volonté de D.ieu.

Mais comment peut-on continuer à accomplir sans ressentir que tout ces rituels, toutes ces mitsvas, sont redondants ? Cela exige « un cœur plein de don », de la passion.

Source : Sasha Friedman, de Chabad.org

Vayakhel-Pekoudei – en bref

Exode 35, 1 – 40, 38

 Moïse rassemble le peuple et renouvelle le commandement d’observer le Chabbat :« durant six jours le travail sera fait et le septième jour sera saint pour vous, un repos complet pour l’Eternel ». Il transmet alors les instructions divines concernant l’édification du Tabernacle.

Le peuple donne en abondance les matériaux nécessaires. Moïse doit faire proclamer dans le camp qu’on cesse d’apporter des dons.

Une équipe d’artisans au cœur inspiré construit le Tabernacle et fabrique ses ustensiles (comme déjà détaillé dans les précédentes sections hebdomadaires, Térouma, Tetsavé et Ki Tissa) : les tentures attachées par des agrafes d’or, des poutres en bois de chittim recouvertes d’or et leurs socles d’argent, le Paro’het (le Rideau) séparant les deux chambres du Sanctuaire, le Masa’h (le voile) à l’entrée de la Tente ; et l’Arche avec les chérubins, la Table recouverte d’or et sa bordure en or, le Chandelier à sept branches et son huile, l’Autel des encens, l’Huile d’Onction et l’Autel des sacrifices, la cuve et son piédestal faite avec les miroirs de cuivre apportés par les femmes.

Sur l’ordre de Moïse, le compte de l’or, de l’argent et du cuivre donné par le peuple pour la construction du Tabernacle est établi. Betsalel, Aholiab et leurs assistants façonnent les huit vêtements sacerdotaux – le tablier, le pectoral, le manteau, le diadème, le turban, la tunique, la ceinture et le pantalon – suivant les instructions reçues par Moïse dans la paracha de Tetsavé.

Les éléments qui le composent étant achevés, ils sont apportés à Moïse qui érige le Tabernacle et le consacre en lui apposant l’huile d’onction ainsi qu’à ses ustensiles. Il initie Aaron et ses quatre fils dans le prêtrise, les revêtant de leurs habits et en les oignant.

Alors, « la nuée couvrit la tente d’assignation et la gloire de l’Eternel emplit le Tabernacle ».

Cette Paracha conclut le livre de l’Exode, Sefer Chemot, le second livre de la Torah.

http://www.fr.chabad.org/library/article_cdo/aid/1439969/jewish/Vayakhel-Pekoudei-en-bref.htm

 

 

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