La Suède face à une spirale de violence : entre criminalité, terrorisme et crise politique

Longtemps perçue comme un modèle de paix et de prospérité, la Suède traverse aujourd’hui l’une des crises sécuritaires les plus graves de son histoire. Entre fusillades de gangs, attentats terroristes déjoués et explosions quasi quotidiennes, le pays semble avoir perdu le contrôle d’une violence en constante augmentation. Cette situation alimente un débat politique intense sur l’immigration, la justice et la révision des lois sur la citoyenneté.

Une montée alarmante de la criminalité

Les chiffres parlent d’eux-mêmes : en 2022, la Suède a enregistré 391 fusillades, dont 62 mortelles, soit une augmentation significative en seulement cinq ans. Selon le Conseil national suédois pour la prévention de la criminalité (Brå), le taux de décès par arme à feu est désormais plus de deux fois supérieur à la moyenne européenne. Seuls l’Albanie et le Monténégro surpassent la Suède en matière de meurtres par habitant liés aux armes à feu.

L’attaque la plus récente, une fusillade dans un centre éducatif le 4 février, a coûté la vie à dix personnes et a été qualifiée de « plus choquante de l’histoire suédoise » par le Premier ministre Ulf Kristersson. Cette montée de la violence armée est en grande partie attribuée aux guerres de gangs, où des adolescents de 14 à 19 ans sont utilisés comme exécutants par des chefs criminels opérant depuis l’étranger.

Une justice impuissante face à la radicalisation et aux gangs

Les failles du système judiciaire suédois exacerbent la situation. Selon le criminologue Erdvan Khoshnud, la législation actuelle ne permet pas d’infliger des peines suffisamment dissuasives aux criminels, notamment aux jeunes délinquants. L’exemple d’un adolescent de 15 ans ayant abattu un chef de gang en plein centre commercial à Malmö illustre la banalisation de la violence.

De plus, nombre de ces organisations criminelles sont dirigées par des individus vivant en dehors du pays, notamment en Turquie ou en Irak, tandis que leurs « soldats » exécutent des ordres sur le sol suédois. L’État suédois, réputé pour son système social généreux et ses infrastructures modernes, s’est révélé être un terrain propice à l’installation de réseaux criminels internationaux.

Terrorisme islamiste : une menace grandissante

Outre la criminalité des gangs, la Suède est confrontée à un risque terroriste accru. La récente arrestation d’un suspect à Stockholm, accusé de préparer un attentat d’ampleur, souligne l’existence de réseaux islamistes actifs dans le pays. Ces derniers mois, le ministère britannique des Affaires étrangères a même mis en garde ses ressortissants contre un risque terroriste accru en Suède, citant des lieux touristiques comme des cibles potentielles.

Cette insécurité croissante a valu à la Suède d’être classée au niveau de menace 2 par les services de renseignement israéliens, qui estiment qu’Israéliens et Juifs pourraient être particulièrement visés.

Des explosions en série et une population sous pression

Les violences ne se limitent pas aux fusillades. À Stockholm, les explosions sont devenues si fréquentes que les agents immobiliers mentionnent désormais si une propriété se situe en « zone sans bombe ». En janvier, plus de 30 explosions ont secoué la capitale, dont l’une a gravement blessé un homme âgé.

Ce climat de tension a un impact direct sur la vie quotidienne des Suédois, qui, selon le chercheur Göran Adamsson, se retrouvent face à une réalité où la violence est omniprésente, mais si courante qu’elle ne fait parfois même plus la une des journaux.

Réforme de la citoyenneté et lutte contre la criminalité : des mesures controversées
Face à cette crise sécuritaire, le gouvernement de centre-droit, soutenu par les Démocrates suédois, a annoncé des mesures drastiques. Parmi elles, une proposition visant à révoquer la nationalité des citoyens ayant une double nationalité et jugés menaçants pour la sécurité nationale. Cette mesure, qui pourrait s’appliquer aux criminels ayant obtenu la citoyenneté par corruption ou fausses déclarations, ainsi qu’aux individus impliqués dans des actes terroristes, suscite un débat intense.

Toutefois, la constitution suédoise interdit actuellement la révocation de la citoyenneté. Le gouvernement entend donc soumettre cette réforme à un vote en 2026. Si les partis conservateurs y voient une solution pour restaurer la sécurité, l’opposition de centre-gauche considère cette mesure comme excessive et contraire aux valeurs suédoises.

Par ailleurs, d’autres solutions sont à l’étude, comme la coopération internationale pour lutter contre les réseaux criminels transnationaux et l’envoi des détenus étrangers purger leur peine dans leur pays d’origine afin de réduire la surpopulation carcérale.

Un pays à la croisée des chemins

La Suède n’est plus l’îlot de tranquillité qu’elle était autrefois. Désormais confrontée à une insécurité galopante, entre gangs ultra-violents et menace terroriste persistante, elle se trouve à un tournant décisif. La question est de savoir si les nouvelles politiques sécuritaires permettront de rétablir l’ordre, ou si la situation continuera de se détériorer.

Quoi qu’il en soit, le modèle suédois est mis à rude épreuve. Dans un contexte où la violence ne cesse de croître et où la population exprime un ras-le-bol généralisé, les décisions qui seront prises dans les prochains mois pourraient redéfinir l’avenir du pays.

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wall

voilà retour de manivelle , démerdez vous ! la France prend le même chemin ..gouvernants de merde

Madredios

Ce pays, la Suède, est devenu totalement souède.
Le gouvernement souèdois a voulu jouer les fanfarons en acclamant les arabo-musulmans avec des « Bienvenu chez VOUS ».
Chèh’ Fik pour ce qu’ils leur arrivent.
Et j’attends des groupes de vikings patriotes contre ces gangs arabo-islamique, en espérant que les hôpitaux souèdois seront en mode « remplissage maximum ». de barbus coranesques suppliant : « Kesskijifi, ji vouli rigoli, ji rien fi ».

manif002
Asher Cohen

Tout ce qui est dit dans cet article à propos de la Suède, pourrait être articulé concernant la France, je ne vois pas de différence. Ce phénomène ne concerne que les démocraties de la vieille Europe où il y a de l’argent à prendre. Selon les statistiques, 6 à 7 millions de français, soit une personne sur dix qui marchent dans la rue, consomment des drogues de toutes sortes. Rien que pour la cocaïne, il y en aurait 1,3 million. S’il n’y avait pas de marché de la drogue, il n’y aurait pas de dealers, et pour approvisionner plusieurs millions de drogués, il faut des milliers de dealers. Beaucoup viennent en France parce qu’ils savent très bien qu’ils feront de l’argent en vendant de la drogue, et ensuite ne veulent pas en partir. Ces millions de drogués sont la ruine de la France et de l’Europe, car bien malin celui qui réussirait à les faire travailler dans les entreprises, les administrations, l’armée, etc.. Ces millions de drogués sont irrécupérables et ne seront qu’un fardeau à charge de la société française. Il faudrait aussi traiter le cas des pays latins, Italie, Espagne.

Pour l’Amérique, Trump ne s’est pas embarrassé, puisque dès sa prise de pouvoir, il n’a pas hésité à expulser les Latinos qu’il considère comme des shitholes ( trous à merde ), à forcer les pays d’origine à les reprendre, et à contraindre le Mexique à renforcer ses contrôles à la frontière avec les États-Unis. Quand y aura-t-il en Europe, des responsables politiques capables de voir les dealers, destructeurs de la société civile, comme des trous à merde à renvoyer dans leurs pays, sous OQTF?

Alain

Pourquoi l’Europe n’a-t-elle pas tiré la leçon de la guerre civile au Liban ?

Dernière modification le 1 mois il y a par Alain
Asher Cohen

La France a créé le Liban, qui est en Réalité une nation artificielle, étant un amalgame de populations très différentes les unes des autres. Comment pourrait-elle reconnaître qu’elle s’est trompée en pratiquant l’impérialisme colonial sur cette région? N’hésitez-pas à me citer un cas où les français ont reconnu leur erreur. Les français n’ont jamais tort, et maintenant ils sont submergés de populations de leurs anciennes colonies, jusqu’à approcher la guerre civile comme en Suède.

Franck DEBANNER

Espérons qu’elle éclatera !

Asher Cohen

Va-t-elle éclater en France ?

Pauliltique

Les suédois ont été bien naïfs. Il est désormais trop tard. Ils ont introduit le loup islamiste dans la maison.

Asher Cohen

Et les français, ont-ils été naïfs ou pervers? Il est désormais aussi trop tard pour la France.

Aaron

 » ON récolte ce que l’on sème »….

Damran

La plupart des pays les plus civilisés du monde qui ont reçu ces hordes de barbares sont en train de vivre en enfer à cause de leur humanité.
Après la Suède, il y a aura peut-être un sursaut salutaire de la part de plusieurs autres pays qui sont dans le même cas : Norvège, Finlande, Danemark, Allemagne.
Il faudra que toutes ces ordures animalisées retournent dans leurs pays moyen-âgeux là où ils peuvent s’égorger entre eux et se faire la guerre….

Asher Cohen

L’humanisme est un faux concept inventé par les catholiques, il n’existe pas dans la Réalité et est donc associé à l’hypocrisie classique. Chez les Juifs, nous ne le pratiquons pas, puisque nous vivons dans la Réalité. Israël a déjà bien assez à expulser les squatters arabes de la Terre Juive, pour accepter en plus des hordes de barbares sur son sol.