Nucléaire: l’Iran balaie les critiques des Occidentaux
L’Iran a assuré mercredi 8 mars de sa volonté de coopérer avec l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA), selon son ambassadeur, face aux critiques des Occidentaux devant la «dangereuse» escalade nucléaire et les «promesses» à répétition.
«L’Iran est tout à fait prêt à travailler avec Rafael Grossi», le directeur général de l’instance onusienne, «et à accomplir ce qui a été convenu lors de sa récente visite à Téhéran», a déclaré dans une interview à l’AFP Mohsen Naziri Asl, représentant iranien auprès de l’AIEA. «Il y a beaucoup de choses à faire dans les semaines et mois à venir», a-t-il ajouté en marge du Conseil des gouverneurs réuni cette semaine au siège de Vienne, appelant à «éviter la confrontation».
« Le droit international des Protocoles de Genève en 1949 et par la suite et plusieurs résolutions de la conférence générale de l’AIEA : les attaques contre les installations nucléaires sont illégales, constituent une violation de la Charte des Nations Unies. Je n’ai rien dit qui doive être considéré comme s’écartant du domaine public. Peut-être que cela a attiré leur attention. Raphaël Grossi
«Activités (…) supplémentaires»
La République islamique, qui dément vouloir se doter de la bombe atomique, a accepté «des activités de vérification et de surveillance supplémentaires» de son programme nucléaire, selon un communiqué commun publié samedi. Selon Rafael Grossi, elle s’est engagée à rebrancher les caméras de surveillance sur plusieurs sites mais l’Iran est resté flou. «Nous n’avons pas précisé les détails, (…) les modalités doivent être discutées», a commenté l’ambassadeur.
Une augmentation des inspections a également été décidée à l’usine souterraine de Fordo, où ont été récemment détectées des particules d’uranium enrichies à 83,7%, un niveau proche du seuil pour fabriquer une bombe atomique. «Cet enrichissement sans précédent est une escalade extrêmement grave», sans «aucune justification civile crédible», ont souligné devant le Conseil la France, l’Allemagne et le Royaume-Uni (E3).
Si aucune résolution n’a été prise cette fois pour condamner l’Iran, ils se réservent le droit d’agir avant le prochain Conseil de juin. Ces trois Etats sont parties prenantes, aux côtés de la Russie et de la Chine, de l’accord de 2015 visant à limiter le programme nucléaire iranien en échange de la levée des sanctions internationales. Même ton sévère du côté des Etats-Unis, qui ont quitté en 2018 ce pacte – connu sous son acronyme JCPOA – sous l’impulsion de Donald Trump mais ont participé à partir de 2021 aux infructueuses négociations pour le relancer.
«L’Iran doit garantir qu’un tel incident ne se reproduira jamais», a déclaré l’ambassadrice Laura Holgate, dénonçant «un développement alarmant». «Il est temps que l’Iran coopère vraiment. Malheureusement, à trop de reprises par le passé, il a formulé de vagues promesses similaires pour éviter une résolution, sans que cela ne soit suivi d’effet», a-t-elle déploré.
Netanyahu a raison de poser les questions difficiles sur l’Iran
Netanyahu a raison de poser des questions difficiles sur les raisons pour lesquelles l’Iran est capable de rechercher ouvertement la destruction d’Israël et de se rapprocher d’une bombe. Téhéran est impliqué dans le trafic d’armes vers l’Irak, la Syrie, le Liban et le Yémen et a également ciblé illégalement des navires commerciaux dans le golfe d’Oman. Il a ciblé les troupes américaines en Irak et en Syrie, et la visite du secrétaire américain à la Défense Lloyd Austin dans la région cette semaine souligne l’engagement américain dans ces zones clés menacées par la République islamique.
L’Iran doit être dissuadé de développer une arme nucléaire. La situation actuelle est qu’elle dit une chose et en fait une autre, en termes d’enrichissement et de développement de ses missiles.
Israël et ses partenaires à l’étranger doivent être préoccupés par les avancées de l’Iran ainsi que par ses autres activités, telles que les exportations de drones vers la Russie. Alors que nous continuons à nous méfier de la militarisation potentielle de son programme nucléaire par l’Iran, nous devons attendre davantage de la communauté internationale.
Cela signifie entendre non seulement pourquoi tout acte potentiel visant à empêcher l’Iran d’acquérir une arme nucléaire est illégal, mais nécessite également un message clair indiquant que ses actions sont illégales et que le monde ne tolérera pas un glissement continu de Téhéran vers une évasion.
Actuellement, l’Iran semble avoir le sentiment qu’il peut faire ce qu’il veut sans aucune répercussion. C’est un facteur de déstabilisation qui accroît les tensions et met en danger à la fois la région et le monde.
Israël-Iran: le choix d’une stratégie adéquate
Michel Taubmann, journaliste et écrivain, expert dans le dossier iranien : » Est-ce qu’Israël doit intervenir avec une visée uniquement militaire ou bien aussi politique? C’est de cela dont parlent actuellement les Israéliens et les Américains. »
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A MON AVIS IL N’Y A QU’UNE ACTION MILITAIRE POUR ARRETER CES PARANOIAQUES ET EN ATTENDANT ILS PRATIQUENT LA TECHIA,GAGNER DU TEMPS ET SE PRESENTER SOUS LA FORME D’UN MOUTON AVEC DES INTENTIONS DIABOLIQUES ET CA,J’ESPERE DE TOUT MON COEUR QUE LE MOSSAD ET ISRAEL EN SONT CONSCIENTS !!!!