Le stock russe de drones de fabrication iranienne semble diminuer, selon les dernières estimations des responsables européens, qui affirment que leur utilisation contre l’Ukraine a considérablement diminué au cours des 10 derniers jours.

Le manque potentiel de fournitures d’armes, selon Bloomberg , survient alors que la guerre russe en Ukraine approche de sa deuxième année, et parallèlement à la poursuite des combats acharnés sur les fronts de l’Est et à l’escalade des attaques par les forces de Moscou.

La Russie s’est de plus en plus appuyée sur les drones pour frapper les infrastructures critiques de Kiev, les forces russes utilisant des dizaines de drones suicides pour attaquer des cibles à l’intérieur de l’Ukraine, bien que la plupart des drones aient été abattus par le système ukrainien de défense aérienne.

En décembre dernier, le gouvernement ukrainien a déclaré que la Russie avait reçu une commande de 250 drones de l’Iran, sans préciser d’où il tenait l’information.

L’une des sources à Kiev a révélé que la Russie s’efforçait constamment d’obtenir des drones supplémentaires en plus d’autres fournitures militaires de l’Iran et d’autres sources.

Les alliés occidentaux de Kiev identifient Téhéran comme un fournisseur clé de l’effort de guerre de Moscou. L’un des hauts responsables en la matière a déclaré que les preuves « montrent que les drones observés en Ukraine ont des caractéristiques identiques aux drones de fabrication iranienne vus ailleurs ».

La même source a ajouté que des parties de drones abattus trouvés sur le sol ukrainien, y compris les moteurs et les stabilisateurs d’ailes, sont similaires, alors que Téhéran a nié à plusieurs reprises avoir fourni à la Russie des véhicules aériens sans pilote.

Dans le même contexte, les analystes lient le déclin de l’utilisation des drones iraniens au « fait que la Russie stocke pour de futures attaques ».

Le G7 et l’UE cherchent à perturber les approvisionnements, avec un accent particulier sur les entreprises d’autres pays et l’accès de la Russie à tous les composants occidentaux qui pourraient être utilisés à des fins militaires.

Cette semaine, l’Union européenne a discuté des sanctions et des restrictions à l’exportation de sept entités iraniennes, y compris celles liées aux Gardiens de la révolution iraniens, et cherche à intensifier sa réponse contre toute évasion et contournement possibles de ses sanctions.

« Nous proposons, entre autres, des restrictions à l’exportation liées aux composants électroniques utilisés dans les systèmes d’armes russes – comme les drones, les missiles et les hélicoptères », a déclaré la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, la semaine dernière.

JForum avec Nziv et www.bloomberg.com

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Crédit : Alhora Crédit photo : IRNA