Proposition Égyptienne de Cessez-le-Feu Global entre Israël et le Hamas
Les négociateurs égyptiens ont soumis une proposition de cessez-le-feu global entre Israël et le Hamas, selon des sources de la Douzième chaîne israélienne, relayant des informations saoudiennes. Cette initiative vise à mettre fin à l’opération militaire israélienne contre le Hamas en échange de concessions significatives.
Selon les détails de la proposition, la première étape de la trêve consisterait en un arrêt des hostilités de deux semaines, potentiellement prolongeable à trois ou quatre semaines. En contrepartie, le Hamas libérerait 40 otages, notamment des femmes, des mineurs et des personnes âgées, tandis qu’Israël relâcherait 120 terroristes palestiniens détenus.
La deuxième phase impliquerait un « dialogue national palestinien » parrainé par l’Égypte, visant à mettre fin à la division entre le Fatah de Mahmoud Abbas et le Hamas. L’objectif ultime serait la création d’un nouvel organe directeur palestinien, intégrant également le groupe terroriste islamiste.
La dernière étape de la proposition prévoit la fin de la guerre en échange de la libération de tous les otages israéliens, y compris les soldats de Tsahal. Israël commuerait les peines de prison d’un nombre indéterminé de terroristes, dont certains ont été arrêtés après l’attaque du Hamas le 7 octobre.
Bien que le gouvernement israélien n’ait pas catégoriquement rejeté l’initiative, il continue de mener l’opération militaire jusqu’à la défaite du Hamas, comme l’a souligné le Premier ministre Benjamin Netanyahu. Ce dernier a déclaré que la lutte devait se poursuivre jusqu’à la victoire absolue sur le Hamas pour garantir la sécurité d’Israël.
Le chef du Hamas, Ismail Haniyeh, est retourné au Qatar après des discussions en Égypte, tandis qu’une délégation du Jihad islamique palestinien s’est rendue au Caire pour des négociations. Actuellement, le Hamas détient 129 otages, bien que leur sort soit incertain. Cent dix otages ont été libérés précédemment, mais l’accord a été violé par le Hamas le 28 novembre.
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l’Égypte a parfaitement compris qu’Israël essaie de refouler les gazaouis vers le Sinaï, d’autant que Biden a proposé d’effacer la dette égyptienne, si elle ouvre sa frontière aux gazaouis. Le hamas et le djihad islamique comprennent que dans ce cas, ils disparaîtront de la scène politique puisque c’est la population gazaouie qui leur permet d’exister. Comme Sissi ne veut pas de ces populations chez lui, il s’affaire à organiser des » négociations » pour les maintenir sur Gaza, aux dépends des intérêts d’Israël, bien-sûr. Israël a donc intérêt à maintenir la pression pour l’expulsion des gazaouis, qui de toutes manières étaient, jusqu’à preuve du contraire, égyptiens de 1949 à 1967. Netanyahou doit donc rester inflexible jusqu’à la réalisation du déplacement définitif des gazaouis. C’est dans les guerres que se révèlent les grands hommes politiques et qu’ils construisent les situations politiques d’après-guerre. Il faut savoir saisir la fenêtre d’opportunité que fournit l’Histoire actuellement à Israël, pour améliorer sa situation et corriger les bévues commises depuis Dayan en 1967.