La police se rapproche de la communauté en établissant des groupes de discussions WhatsApp qui réunissent policiers et civils, selon le site du quotidien de gauche, Haaretz.

Si jusqu’à présent, les citoyens israéliens devaient téléphoner à la police pour rapporter une infraction à la loi, une expérience d’utilisation de groupes de communication étalée sur plus d’un an, initiée par la police sur des groupes de l’application WhatsApp, satisfait autant les forces de l’ordre que les citoyens.

Ces groupes, permettent aux civils de déposer leur plainte et de voir l’évolution du traitement de celle-ci par la police, étape par étape. Les policiers connaissent donc personnellement les civils présents sur le groupe et une confiance mutuelle s’installe. D’autre part, cette communication permet à la police d’obtenir de nombreuses sources et renseignements instantanément.

En plus des messages, les civils envoient des photos et des films des personnes qu’ils pensent suspectes d’effractions et la police s’empresse d’arriver sur les lieux pour procéder à son enquête.

Cette idée est née d’une initiative du Géneral Bentsi Sau, qui a tenté d’appliquer le modèle Newyorkais de subdivision des  quartiers sur la ville de Holon : la ville est donc divisée en quatre, et un chef qui est désigné pour chacun des quartiers, est joignable rapidement et se déplace en moto. Sous ces ordres, sont placées plusieurs voitures et inspecteurs et le quartier en question est sa seule préoccupation. Le but de ce projet est donc de connaitre les acteurs principaux du quartier, de se familiariser avec ceux-ci et de pouvoir agir rapidement en cas de problème. Ceci renforce évidemment la sécurité des civils et leur confiance en la police.
Alors que 8 enfants sur 10 possèdent un smartphone, le progrès est à la portée de tous.

Y.B

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